Mise au point sur les Jeux Olympiques en général,
avec zoom sur la cérémonie d'ouverture de ceux de Paris 2024.
Ou : l'art de mettre les bons boulons dans les bons écrous,
et arrêter de raconter n'importe quoi dans le n'importe quoi...
 
 
 
            "Ô génération incrédule et perverse,
jusques à quand serai-Je avec vous ?
jusques à quand vous souffrirai-Je ?"
(Matth XVII, 16)
 
        J'ai vraiment une affreuse honte des catholiques de mon époque, qu'ils soient par ailleurs tradis ou modernes, les uns ne valant pas plus chers que les autres en effet. Ils sont méprisables à un point effroyablement inouï, celui de leur reniement effroyablement inouï de la Foi, certes formidablement inavoué mais hélas plus formidablement encore réel et avéré, qu'ils cachent hypocritement dans leur tréfonds intérieur secret derrière une façade des plus pharisaïques. On ne peut plus dès lors s'étonner que d'une seule chose : c'est que le Feu vengeur du Ciel n'est pas encore tombé sur ce ramassis infâme de culs-de-jatte de l'âme, ensoutanés ou non. Car, "quant à l'échéance, elle est surabondamment indiquée par ceci qu'il n'y a presque plus moyen d'attendre, et que l'holocauste va empuantir l'univers, s'il n'est pas bientôt consumé" (Le fils de Louis XVI, Léon Bloy, ch. II).
           
        Cette honte indicible que j'en éprouve se double d'une sainte-colère Boanergès dans mon cœur, une réprobation générale, un anathème latæ sententiæ de ce monde catholiquement interlope de faux-culs de première, qui ne savent plus s'échauffer l'âme et la bile que pour des faux-combats superficiellement à fleur de peau et parfaitement à côté de la Foi, mais jamais pour le vrai bon combat de la Foi saintement viril ordonné au Saint-Esprit, pour la raison extrêmement simple qu'ils ont répudié dans leur âme la Vérité qui est Jésus-Christ. Oh, certes !, certes !!, ils mettent leur point d'honneur ou plutôt de déshonneur à faire semblant de réagir au nom de la Foi, ils en cherchent même fébrilement les occasions, mais ils pissent tellement à côté du pot et ça se voit tellement même par les aveugles, qu'ils ne font que montrer à tout le monde, et surtout, pour leur malheur, à Dieu qui voit tout et qui les juge, qu'ils n'ont en vérité rien dans le fond du pantalon, que leur motivation profonde n'est pas du tout la Foi comme ils ont l'hypocrite audace de vouloir le faire croire, mais uniquement et seulement de paraître catholique aux yeux du monde. Leur criterium ultime et fondamental est en effet, si l'on gratte le vernis des apparences religieuses trompeuses, le monde maudit, et non Dieu ni son Christ ni son Église.
           
        Comme je comprends le plus grand des petits prophètes modernes, Léon Bloy (1846-1917), pour lequel j'ai une sainte vénération, ayant du reste même vocation que lui, lorsqu'il s'écriait : "La pitié que j'éprouve pour mes contemporains ne peut éteindre en moi la colère que j'en ressens, parce qu'elle est fille d'un pressentiment infini". Ce pressentiment infini du prophète, c'est évidemment de deviner dans les âmes chrétiennes contemporaines ce sentiment réprouvé qui est le plus condamnable de tous les mauvais sentiments et de tous les péchés, à savoir le refus de la Croix du Seigneur, le refus de l'économie de la Passion du Christ, donnée extraordinairement à vivre et à mourir dans notre contemporanéité par le Saint-Esprit au moyen de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", qui a commencé bien avant Vatican II puisqu'il faut remonter au Concordat napoléonien pour en palper la sinistre et triste origine, et qui sera de plus en plus à vivre et à mourir jusqu'à l'ouverture du règne, maudit entre tous, de l'Antéchrist-personne. C'est ce coupable refus de la Passion du Christ contemporaine incarnée dans l'Église, adoré très-secrètement au plus profond de l'âme et élevé au rang de péché mignon (on veut bien se convertir de tout, sauf de lui), qui est le fondement de tous ces comportements hypocrites adoptés par les cathos contemporains...
           
        Or, Dieu allume la sainte-Colère dans l'âme du prophète face au refus de la Passion (ce n'est pas en effet le prophète qui en fait de l'auto-allumage dans son âme, c'est Dieu qui l'y allume), sainte-Colère dont il est fort bon de se ressouvenir qu'Il l'a éprouvée, Lui, Dieu, en Jésus-Christ Notre-Seigneur, lorsque saint Pierre, pas tellement saint à ce moment-là, eut l'audace de Lui demander de tirer un trait annihilateur sur sa Passion, laquelle Jésus venait d'annoncer aux Apôtres comme devant avoir lieu très-prochainement (= "Retire-toi de moi, Satan, tu m'es un sujet de scandale, tes pensées sont celles du monde, non celles de Dieu" ― Matth XVI, 23 ; anathème le plus cinglant et sanglant que contient tout l'Évangile, que pas même les pharisiens déicides n'entendront à ce degré, notons-le bien...).
           
        C'est pourquoi les chrétiens contemporains étaient pour Léon Bloy, comme pour moi du reste, qui ait hélas, de par Dieu, affaire à leurs fils et petits-fils moralement au moins aussi dégénérés qu'eux sinon plus, surtout quand ils sont curés, évêques, cardinaux ou papes, "à peine dignes de rincer les pots de chambre d’hôpital ou de racler le gratin des latrines d’une caserne d’infanterie allemande" (n'oublions pas que Léon Bloy avait fait la guerre de 1870, y signalant d'ailleurs sa bravoure)... Ils font mine d'aimer la Vérité, mais ils n'aiment qu'eux-mêmes.
 
Leon Bloy
Léon Bloy (1846-1917)
           
            C'est d'une seule voix que nos culs-de-jatte de l'âme actuels étiquetés catholiques sur le bocal ont fait haro et taille haut sur un tableau de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, des plus coincés sédévacs naturellement jusqu'aux évêques modernes de l'église de France (... ce qui est beaucoup plus surprenant de la part de ces épiscopes débiles ayant acquiescé béni-oui-oui sans broncher à Fiducia supplicans, bien autrement scandaleux, et pontificalement scandaleux, que le tableau incriminé dans cette cérémonie d'ouverture...!), en passant par les lefébvristes, et tutti quanti. En gros, tout le monde catho d'aujourd'hui s'est engouffré dans ce faux-combat de faux-culs où la Foi n'a strictement rien à voir au premier degré en termes de blasphème ou de sacrilège, sauf sans doute quelques exceptions confirmant la règle générale, que je n'ai pas l'honneur de connaître.
           
        C'est ahurissant. Je ne crois pas qu'on puisse trouver un seul autre exemple d'un combat catho aussi absolument unanime comme un seul homme depuis "la crise de l'Église", depuis Vatican II, où l'on voit toute la masse très-impure des modernes et des tradis se réunir cul et chemise ensemble dans une putain d'union sacrée pour se jeter à corps perdus, gonfanon glorieusement fiché au haut-pic de la lance, dans une bataille rangée qui n'est rien d'autre qu'un très-risible et fort ridicule... coup d'épée dans l'eau !!! Car il n'y a eu en effet aucun blasphème direct contre la Foi dans ce tableau bien décodé, il y a seulement eu atteinte indirecte contre la Foi et les Mœurs, tout simplement parce que ledit tableau est intégré à la mystique divino-païenne des Jeux Olympiques, comme je vais le montrer plus loin. En vérité vraie, et il est fort important de le bien comprendre, ce sont les Jeux Olympiques EUX-MÊMES qui sont, au premier degré, une atteinte mortelle à la Foi et aux Mœurs, ce tableau certes répréhensible n'en étant qu'une expression parmi beaucoup d'autres...
           
        Nos allumés voudraient en effet qu'il y aurait eu, dans ce tableau, blasphème et volonté de blasphème contre l'Institution de la Sainte-Eucharistie, donc contre la Religion catholique, ledit tableau, où des drag-queens entourent une reine d'entr'icelles auréolée autour d'une table en long, aurait prétendument été une sacrilège parodie de la Cène du Jeudi-Saint mise en peinture par Léonard de Vinci. Or, rien n'est plus faux que cette assimilation. Ce qui veut dire qu'il vaut mieux savoir de quoi qu'on cause quand on cause. Et ne pas prendre mauvais feu sur de faux combats de faux-culs parce que cela ne fait que montrer l'hypocrisie de ceux qui les mènent. C'est le monde et son prince Satan en effet, qui motivent fondamentalement ces faux-combats de faux-culs prétendument menés pour la Foi.
           
        Mais c'est visiblement, chez nos culs-de-jatte cathos actuels, à qui prendra prétexte de ce tableau pour s'empresser de faire valoir aux yeux d'un monde pour lequel le Christ n'a pas prié (cf. Jn XVII, 9), sa grande Foi de combattant du Seigneur, sans peur et sans reproche, "plus blanc que blanc" (Coluche). C'est en effet, parmi eux, à qui criera le plus fort au scandale, à qui s'y jettera à bras raccourcis, croyant par-là prouver ainsi sa vaillance et sa haute valeur de résistant aux yeux du monde, certains activistes agit'prop auraient même, paraît-il, l'intention d'intenter un procès en bonne et due forme contre les responsables de cette cérémonie d'ouverture. Malheureusement pour eux, il n'y a juridiquement PAS de délit contre la Religion catholique dans le tableau incriminé. Ce qui ne fait que prouver la fausseté de leur combat, et qu'ils ne sont que des hypocrites. Car si jamais procès il y a, il sera, et ce, à fort juste titre et très-objectivement, et je ne parle même pas là en prophète, très-facilement et très-rapidement rangé dans les non-lieux, ce qui couvrira de confusion nos faux-culs qui font semblant de combattre pour la Foi.
           
        ... TOP ! TOP !!, TOP !!! Aux toutes dernières nouvelles de la marée à la fraîche et alors même que je suis en train de rédiger cet article, j'apprends que le Vatican vient de se fendre lui aussi d'une condamnation de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le 3 août au soir, de manière d'ailleurs parfaitement floue, flasque et molle, comme à son habitude dès lors qu'il lui faut défendre la Foi face au monde, n'étant désormais plus surnaturellement, depuis tellement longtemps, qu'une holothurie (il paraît que le pape aurait été poussé à cela par... Erdogan, le président turc !!!). Je crois vraiment rêver ou plutôt cauchemarder d'une telle sottise collective par hallucination non moins collective, à laquelle souscrivent cette fois-ci vraiment TOUS les cathos, en ce compris, donc, le Vatican. Elle me fait irrésistiblement penser à l'affaire Dreyfus au temps de Léon Bloy. Là aussi, ces cons de français et de cathos, de cathos et de français, s'étaient dressés les uns contre les autres, les passions chauffées à rouge et à blanc, pour ou contre. C'était à qui empoignera qui pour prouver que le juif Dreyfus était coupable, ou bien non.
           
        Voici comment Léon Bloy commentait l'affaire, renvoyant dos-à-dos tous ces faux-culs de première, enfourchant là aussi des faux-combats pour ou contre, aux seules fins de prouver à tout le monde leur suréminente valeur, là étant l'unique but du jeu : "Point essentiel. Je ne suis, je ne veux être ni dreyfusard, ni antidreyfusard, ni anti-sémite. Je suis anti-cochon simplement et à ce titre, l'ennemi, le Vomisseur de tout le monde [des anti Dreyfus autant que des pro]" (Journal inédit, t. II, lettre à Y. Berthou du 29 août 1899, p. 603). Et quelques jours plus tard, d'écrire, infiniment agacé (comme je le comprends !) : "Y eut-il jamais rien de plus manifeste que la volonté formelle, absolue, antérieure à tout débat, de condamner cet israélite [Dreyfus] ? Voilà donc un homme, inexplicablement [souligné dans le texte] situé au centre d'un réseau d'iniquités, absolument privé de tout secours efficace et même de toute consolation, n'ayant pour le défendre que des gens épouvantables, ennemis de la splendeur comme s'ils étaient des démons et identiques par leur infamie aux réprouvés honorables qui l'accusent ; ne sachant pas mieux, pour se défendre lui-même que de tourner en gémissant vers la sotte terre un morne regard" (ibid., p. 618, 7 septembre 1899). Il rééditera ce jugement vrai dans Je m'accuse !, en parlant, toujours à propos de Dreyfus, "des deux sortes de chiens qui se disputent la France à coups de gueule".
           
        Mais par le bruit et le tapage haineux de cette fausse dialectique, autant dans l'affaire Dreyfus que dans la nôtre, il n'y a plus que le MENSONGE à rester debout sur la place publique, à savoir, quant à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, qu'il y a eu dans ledit tableau plagiat de la Sainte-Cène, si !, si !!, si !!!, les uns, cathos, étant contre, les autres étant pour, un mensonge de Satan qui, en riant sardoniquement, souffle sur les braises et les étincelles, et qu'à ma toute petite place le Bon Dieu va me faire l'honneur de dénoncer dans cet article, juste pour la Gloire de la Vérité qui est Jésus-Christ, étant, comme à l'accoutumée, à l'instar de Léon Bloy à son époque, seul à le faire (... avec le Saint-Esprit, cependant, et faut-il le dire, cela me suffit bien et amplement : "je me fous du monde entier", comme dit Édith Piaf dans son Hymne à l'amour...!!), sachant d'avance par trop bien, au reste, que je n'ai rigoureusement strictement aucun espoir de rétablir la vérité parmi "les deux sortes de chiens qui se disputent à coups de gueule" sur cette affaire...
 
CombatDeCoqs
Pif...! Paf...! Vlan...!
J'ai gagné !! Non, c'est moi !!
           
        Avant de descendre dans l'arène, je ne crois pas qu'il me soit beaucoup besoin de préciser, surtout pour les lecteurs qui me connaissent bien par les écrits de mon site, mais je vais le préciser quand même, ne serait-ce que pour les nouveaux lecteurs, que ce n'est pas parce que je défends ce tableau de l'accusation de blasphème au premier degré contre la Religion catholique, que je me range parmi les adulateurs et les glorificateurs hystériques de cette abominable cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, truffée et bourrée de symbolisme initiatique et illuministe menant à Satan, comme par exemple avec ces individus encapuchonnés dont on ne voit pas les traits de figure, qui sont une allusion évidente aux Instructeurs inconnus des gnoses lucifériennes, missionnés pour endoctriner les hommes de leurs mortelles et ténébreuses lumières de l'enfer. J'ai à peine besoin de protester que cette cérémonie, en effet, fut globalement une ignoblerie, une infamie sans nom dans son ensemble, prophétisant par trop bien le futur règne de l'Antéchrist-personne (... mais il est capital de bien saisir que ceci n'est rien d'autre que l'aboutissement de la mystique divino-païenne des Jeux Olympiques entée sur les faux dieux de l'Olympe, comme je vais le montrer tout-à-l'heure : si en effet, dans notre monde moderne, on veut ressusciter les Jeux Olympiques de l'Antiquité, le pape Pie X y donnant imbécilement avec enthousiasme la main comme nous le verrons, et tous ses successeurs sur le Siège de Pierre le suivront sur cela, alors il faut aller jusque là, jusqu'au règne de l'Antéchrist-personne...).
           
        Sur les 4 H de sa longue durée, la seule prestation digne et décente, positive, fut, en finale et sur quelques bien trop courtes minutes seulement, l'interprétation formidable et admirable de l'Hymne à l'amour d'Édith Piaf, chanson certes très-sentimentale, par Céline Dion, soit dit en passant généalogiquement très-française, autant par son père que par sa mère ("elle est de lointaine ascendance normande et bretonne par ses deux parents ; ces origines remontent, des deux côtés, au XVIIème siècle" ― Wikipedia), après quatre ans d'interruption de chanter en live et en public dûe à sa terrible maladie. 3mn30 de qualité artistique si touchante, profonde et vraie, et, au demeurant, tellement purement française, c'était soudain une grande bouffée d'oxygène, d'air pur, complètement inattendue, ... quelle divine surprise !, dans un poisseux et collant brouillard d'enfer. Tout le reste, soit quasi 99 %, ne fut qu'une vitrine tout ce qu'il y a de plus dégradée et dégradante, affreusement vomitive, de la dégénérescence abominable des mœurs françaises perverties, souillées et avilies par le républicanisme athée pro-antéchristique depuis plus de deux siècles, qui, certes, a culminé, mais sans intention de blasphémer la Religion catholique nous l'allons voir sans tarder, dans le tableau des drag-queens incriminé.
           
        La plupart des tableaux de la cérémonie étaient faits de danses névrotiques, souvent érotiques, impudiques, qui, loin de mériter le nom de danse, n'étaient que trémoussements nerveux dans tous les sens, gesticulations malsaines, contorsions insensées et indécentes du corps, presque épileptiques, en tous cas sans aucune beauté gestuelle quoique bien entendu à très-haute prétention chorégraphique. Ce qui ressortait hélas de plus clair de ces "danses", c'est que ceux qui s'y livrent n'ont plus conscience qu'ils ont une âme et encore moins qu'elle est à sauver, ils ne sont plus manifestement que corps, chair et matière périssables (... que Dieu ait cependant pitié d'eux tous !!, selon l'admirable prière de Fatima, qu'il faut, nous autres catholiques et même si on ne l'est pas, réciter de plus en plus souvent et avec de plus en plus de ferveur à la fin des dizaines de nos chapelets, plus le monde se pervertit et plus on approche du règne de l'Antéchrist-personne, pour aider à mettre en branle la toute-Puissance salvatrice du Cœur immaculé de Marie : "Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et prenez au Ciel toutes les âmes, SURTOUT celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde").
 
NotreDamùeFatima
Notre-Dame de Fatima (1917)
           
        Cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 fut donc moralement affligeante au dernier degré, d'une manière générale et dans son ensemble dominé par l'idéologie woke anti-tout... anti-militariste, anti-capitaliste, anti-clérical, etc., n'arrêtait pas de répéter avec délice la (censuré) de speakerine commentant les tableaux de cette ouverture..., ainsi que par le luciférianisme représenté par la flamme olympique omniprésente durant les 4H, cette même flamme des "droits de l'homme" (qui ne sont rien d'autres que les lumières de Lucifer) également brandie par la statue de la liberté à New-York (encore qu'on pourrait y voir une simple allusion aux Jeux antiques : des messagers sillonnaient en effet en tous sens le monde grec pour annoncer les dates d'ouverture des Jeux, demandant et obtenant l'arrêt des guerres en cours pour permettre aux athlètes et aux grecs de se rendre à Olympie, instituant une véritable trêve sacrée). Le tableau certainement le plus répréhensible fut celui du "Ça ira" contenant une injure et une offense gravissimes à la dernière reine de France, dont la personne et la courte vie furent d'une haute valeur, qualité et dignité morales, jusqu'au martyre, ce qui ne peut évidemment plus être compris par les dégénérés modernes 2024 contaminés antichristiquement, dont le curseur sur le spectre moral est certainement positionné extrêmement plus près des animaux et des bêtes que de la reyne Marie-Antoinette...
 
 
 
Céline Dion 
 
  
      Édith Piaf                                    Mireille Mathieu 
 
  ... ÇA, C'EST DE L'ART, des vrais artistes !,
purement, authentiquement,
merveilleusement FRANÇAIS !
 
        Le nœud gordien à dénouer se situe donc sur l'interprétation à faire de ce fameux tableau des drag-queens, intitulé "Festivité", qu'on voit d'abord à 1H53mns, et à ce moment-là les participants sont rangés de part et d'autre d'un très-long couloir qui ne va pas servir dans l'immédiat de table-banquet mais uniquement de podium pour un défilé de mode qui va durer longtemps, reparaissant en flashs rapides le long de la cérémonie (on se demande franchement ce que vient faire un putain de défilé de mode, ... et quelle mode !, prétendument française !, dans une cérémonie d'ouverture de Jeux Olympiques...) ; mais le tableau subit une transformation et reparaît à 2H37mns, et cette fois-ci, une petite portion seulement du très-long podium est visuellement découpée pour servir de table-banquet pendant 1mn20s seulement (soit 0,50 % du temps total de la cérémonie), ledit tableau ne repassant plus ensuite.
           
        S'il est indiscutable qu'à 1H53mns, le couloir ne servant pas de table-banquet mais seulement de podium, ce tableau "Festivité" ne peut rigoureusement pas être une parodie de la Cène du Jeudi-Saint, peut-on dire que lorsqu'à 2H37mns une petite portion dudit long couloir est transformée en table-banquet avec les drag-queens derrière, il pourrait signifier une parodie blasphématoire et sacrilège de la Cène du Jeudi-Saint, via la représentation picturale qu'en a faite Léonard de Vinci (1452-1519)...? Mais ce tableau à 2H37mns n'est-il pas seulement et uniquement une allusion au repas des dieux antiques de l'Olympe mis en peinture par Jan Harmensz van Bijlert (1597-1671), vers 1635-1640...?
           
        Pour répondre à la questio magna, commençons par reproduire les objets du débat :
 
TableauDyonisos1
 
Ce tableau de la cérémonie d'ouverture
des JO de Paris 2024, est-il censé signifier :
 
 
CèneLéonardDeVinci
 
... Ceci (la Cène, de Léonard de Vinci) ?
 
 
 
FestinDesDieuxBijlert
 
... Ou cela (le Festin des dieux, de Bijlert) ?
 
       
        En vérité, il faut toute la puissance d'aveuglement que suscite une mauvaise passion chauffée à rouge et à blanc jusqu'à bêtabloquer complètement le raisonnement, pour voir dans ce tableau incriminé une parodie sacrilège de la Cène du Jeudi-Saint mise en peinture par Léonard de Vinci.
           
        Ce qui montre à l'évidence cet aveuglement insensé et si révélateur du combat de faux-culs de ceux qui le soutiennent, c'est qu'autour de la table-banquet et de la drag-queen principale, il y a bien plus que... douze participants, en fait, on en compte au moins vingt-deux, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous. Or, bien évidemment, s'il s'était agi pour les concepteurs de ce tableau de parodier sacrilègement la Cène du Jeudi-Saint, la première chose qu'ils auraient faite aurait été, bien sûr, d'entourer la drag-queen principale censée représenter le Christ par douze figurants seulement, censés représenter quant à eux les douze Apôtres du Seigneur ! Mais on est vraiment très-loin du compte, voyez plutôt :
 
TableauDyonisos2        
 
        Il n'est pas difficile de voir que le nombre des participants autour de la drag-queen principale est presque... une foule (j'en ai compté vingt-deux, mais par défaut de vue panoramique globale, il y en avait sûrement plus), laquelle foule, faut-il avoir à le dire, n'a vraiment rien à voir avec les... douze Apôtres. Et c'est là justement, dans ce simple mais décisif constat, qu'on comprend l'idée du concepteur de ce tableau, à savoir de représenter les nombreux dieux de l'Olympe grec festoyant dans le Festin des dieux, lesquels dieux-démons de la mythologie grecque, je vais l'exposer tout-à-l'heure, sont le fondement métaphysique des Jeux Olympiques.
           
        Laissons le musée qui héberge cette toile de peinture de la post-Renaissance du Festin des dieux bien nous l'expliquer : "Sur l’Olympe, les dieux sont rassemblés pour un banquet célébrant le mariage de Thétis et Pélée. À gauche se tiennent Minerve, Diane, Mars et Vénus accompagnés de l’Amour. Flore, la déesse du printemps, se trouve derrière eux. Apollon couronné, identifiable à sa lyre, préside au centre de la table. On reconnaît plus loin Hercule avec sa massue et Neptune avec son trident. À l’extrême-droite, Éris a déposé sur la table la pomme de la discorde. Certains dieux manquent, probablement en raison de la coupure dont la toile a souffert sur la partie gauche ; la présence du paon de Junon le laisse penser" (cf. https://musee-magnin.fr/collection/objet/le-festin-des-dieux).
           
        C'est donc bien du Festin des dieux de Bijlert, que s'est inspiré le concepteur de ce tableau, au moins génériquement. Le musée Magnin, qui héberge la toile, a des précisions intéressantes : "Le Festin des dieux a souvent été représenté par les artistes hollandais du début du XVIIe, avec Dionysos au premier plan et un satyre à côté. Raphaël ou des peintres nordiques l’ont aussi représenté. Après, on n’a aucune information sur les circonstances dans lesquelles il a été peint. Tout juste sait-on que le collectionneur Maurice Magnin, à l’origine du musée éponyme fondé en 1938, l’avait baptisé dans son premier catalogue «Festin olympien»" (https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/ceremonie-douverture-la-sequence-comparee-a-la-cene-est-elle-en-fait-inspiree-du-tableau-festin-des-dieux-29-07-2024-AQYWKEWNTBH25MUIESL4JRL2EI.php).
           
        Il était en effet vraiment impossible de voir une parodie de la Cène du Jeudi-Saint dans ce tableau puisque son concepteur, à la toute première seconde dudit tableau, fait sortir d'une cloche (... à fromage ?), sur la portion de table-banquet, au plus près de toutes ces drag-queens et surtout de celle qui les préside, un figurant représentant explicitement un dieu de l'Antiquité, Dyonisos : tout le monde pouvait donc voir parce que cela crevait les yeux que l'inspiration du concepteur dudit tableau se référait fondamentalement au Festin des dieux de l'Antiquité, et nullement à la Cène sacro-sainte du Jeudi-Saint... même un enfant de cinq ans pourrait le comprendre ! A-t-on vu, en effet, un dieu de l'Antiquité s'inviter à la sacro-sainte Cène du Jeudi-Saint il y a 2 000 ans !!? Léonard de Vinci en a-t-il représenté un sur sa toile ??! En vérité, tout le monde voyant un acteur figurant un dieu de l'Antiquité dans ce tableau, la vraie et incroyable question qui se pose est celle-ci : mais comment donc a-t-il bien pu naître cette interprétation ridicule et pathologique, mais plus encore pas trop logique, que ce tableau était... une parodie de la Cène du Jeudi-Saint ?!?
           
        Quand la passion haineuse va jusqu'à supprimer l'évidence évidente des choses dans une âme, c'est que le Saint-Esprit y est banni, et le Saint-Esprit étant banni, alors, seul le diable, père du MENSONGE, reste et y règne. Que dire, donc, quand nos yeux éberlués voient que c'est tout le monde catho actuel, sauf sans doute quelques rares exceptions, qui se jette comme un seul homme dans ce trouble obsessionnel compulsif (toc) victimaire de vouloir croire que ce tableau "Festivité" parodie la Sainte-Cène ??? En ce compris, maintenant, donc, depuis quelques jours, même le Vatican (et ne parlons pas de ceux qui ne sont même pas chrétiens, souvent de hautes autorités politiques, et qui s'y jettent, eux aussi) !!! Mais que doit-on conclure lorsqu'on est obligé de constater que le monde catho tout entier a "des yeux et ne voient point" (Matth XIII, 13)...? Convenons que le diagnostic ne peut qu'être très-sévère sur un syndrome aussi bougrement pharisaïque, hélas tellement révélateur d'une apostasie secrète dans l'âme catho collective comprenant jusqu'à celle de la papauté...
           
        D'autres énergumènes de l'analyse pro domo catholica ont voulu voir dans la bizarroïde auréole couronnant la drag-queen principale, la preuve qu'elle était censée représenter le Christ, les autres drag-queens n'en ayant point (je passerai sur les imbéciles très-distingués qui ont voulu y voir la grande hostie du prêtre à la messe...). Certes, l'auréole couronnant une personne signifie au moins une prééminence fondamentale de celle-ci sur ses semblables, voire même une divinisation de l'être (c'est pourquoi les saints sont communément représentés avec une auréole). Mais là encore, il est bien facile de constater que le Christ de la Cène de Léonard de Vinci... n'a pas d'auréole, et que, par contre, l'Apollon, dieu antique principal qui préside le Festin des dieux de Bijlert... a une auréole. Si l'on veut donc être un tout petit peu logique avec ce que nos yeux voient, on est là encore invité par le tableau "Festivité" lui-même à conclure que la drag-queen principale, loin d'imiter la Cène de Léonard de Vinci, imite le Festin des dieux de Bijlert.
           
        Quelques autres choses pourraient être rajoutées, mais cela devient inutile.
 
 
Giampietrino Last Supper ca 1520copie 1 FestinDesDieuxZoomSurApollon
Pas d'auréole                                      Avec une auréole
 
        Le principal organisateur de la cérémonie d'ouverture de ces Jeux Olympiques de Paris 2024, Thomas Jolly, ainsi que l'acteur Philippe Katerine jouant le rôle de Dyonisos, vont d'ailleurs très-clairement dire leur intention de représenter un festin des dieux antiques quant à ce tableau "Festivité", laissons-les, tout-de-même, s'exprimer :
           
        "L’interprète de Louxor J’adore [Philippe Katerine] a ensuite bien reprécisé qu’il y avait eu une méprise généralisée sur l’inspiration de cette séquence du tableau «Festivités» qui incluait d’autres personnalités comme la DJ Barbara Butch. «Ils comprendront qu’il s’agissait surtout d’un malentendu, sur la religion, le tableau de la Cène. Non, il était question de Dyonisos». Au lendemain de la cérémonie, Thomas Jolly lui-même était revenu sur l’origine réelle de ce tableau, pour écarter celle du tableau de Léonard de Vinci, La Cène. «L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe…» avait avancé le réalisateur sur le plateau de BFMTV" (https://fr.news.yahoo.com/philippe-katerine-demande-pardon-%C3%A0-074259771.html?guccounter=1).
           
        Ailleurs, Thomas Jolly précise : "JO de Paris : Thomas Jolly explique pourquoi La Cène n’a pas été son inspiration pour ce passage de la cérémonie d’ouverture. ― Durant la cérémonie d’ouverture, de nombreux spectateurs pensaient avoir reconnu un hommage au célèbre tableau de Léonard de Vinci. Il n’en est rien. Attaqué sur une supposée réinterprétation du tableau «La Cène», Thomas Jolly affirme avoir voulu rendre hommage aux symboles de l’olympisme, pas du catholicisme. La Cène ? Ce n’était «pas mon inspiration», a-t-il répondu, presque amusé par la confusion. «Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi, parce qu’il est dieu de la fête (...), du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve», a-t-il ajouté au micro de BFMTV ce dimanche 28 juillet. «L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe… Olympe… Olympisme», poursuit-il" (https://www.huffingtonpost.fr/jo-paris-2024/video/jo-de-paris-thomas-jolly-explique-pourquoi-la-cene-n-a-pas-ete-son-inspiration-pour-ce-passage-de-la-ceremonie-d-ouverture_237577.html).
           
        Et quand bien même Thomas Jolly semble ne pas avoir pensé à prendre le Festin des dieux de Bijlert comme seule référence de son tableau "Festivité", de toutes façons, lui-même le dit, "l'idée était de faire une grande fête païenne relié aux dieux de l'Olympe" (supra), et c'est pourquoi "l'interviewé explique avoir voulu rendre un hommage au tableau Festin des Dieux, sans préciser s'il s'agit de celui commencé par le peintre italien Giovanni Bellini en 1514 puis retouché par Titien, un autre artiste italien en 1529, ou d'un autre, du même nom, peint par Jan Harmensz van Bijlert, vers 1635-1640" (https://www.marieclaire.fr/l-histoire-du-festin-des-dieux-le-tableau-qui-a-inspire-thomas-jolly-pour-cette-sequence-culte-des-jo,1478977.asp). Ce qui d'ailleurs est une évidence évidente avec le dieu Dyonisos sur la table-banquet, comme je l'ai souligné, "grande fête païenne relié aux dieux de l'Olympe" que la peinture de Bijlert synthétise à merveille (c'est la raison pour laquelle, dans mon article, je la prends comme contre-preuve formelle pour réfuter ceux qui veulent voir dans le tableau incriminé un plagiat de la Cène). Par ailleurs, il est bon de noter que Patrick Boucheron, co-auteur avec Thomas Jolly de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, "réaffirme que l’intention première de Thomas Jolly, directeur artistique de l’événement, était plutôt de «jouer des connotations dionysiennes», assimilant cette grande table au Festin des dieux [de Bijlert], tableau exposé au musée Magnin de Dijon" (https://www.lefigaro.fr/sports/jeux-olympiques/polemique-sur-la-ceremonie-d-ouverture-des-jo-patrick-boucheron-parle-de-cene-subliminale-20240730).
           
        Ce tableau de Bijlert est donc de toutes façons, a minima, bien représentatif de l'intention profonde des concepteurs du tableau incriminé dans cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, à savoir de représenter un festin des dieux antiques, géniteurs des Olympiades.
 
MonumentCIO
Monument en face du siège du CIO,
à Lausanne (Suisse)
           
        Une étude de la forme de ce tableau incriminé de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 montre donc d'une manière formelle que loin d'avoir pensé à une parodie blasphématoire de la Sainte-Cène, le concepteur n'a rien voulu d'autre que faire allusion aux dieux de l'Antiquité grecque païenne, géniteurs des Jeux Olympiques, lesquels, sans eux, n'auraient tout simplement pas existé, ainsi que nous allons l'établir maintenant.
           
        Précisément, nous allons passer à présent à une étude du fond métaphysique des Jeux Olympiques, qui prouvera infiniment plus encore ce qu'a déjà prouvé la forme, à savoir que le tableau "Festivité" des drag-queens ne pouvait que représenter les dieux de l'Antiquité, puisqu'ils sont géniteurs des Jeux Olympiques : la cérémonie d'ouverture ne pouvait donc qu'y faire allusion, dans l'un ou l'autre tableau, et ce fut celui-là.
           
        Et là, je dirai que nous allons sortir de l'épiphénomène épidermique des choses et des crises d'urticaire mentale victimaire chez les cathos culs-de-jatte actuels (et chez des hommes politiques avec beaucoup d'arrière-pensées non-transparentes, rien moins que pures...), pour rentrer dans le fondement même de cesdites choses. Et cela va nous faire voir que ce sont les Jeux Olympiques eux-mêmes, leur fondement métaphysique, qui sont abominables et réprouvés en soi, comme menant l'homme au très-grand péché de l'idolâtrie (rappelons-nous que c'est le péché le plus puni par Yahweh chez les juifs de l'Ancien-Testament), une idolâtrie du reste non pas seulement des faux dieux-démons grecs mais de lui-même, homme, dans l'effort héroïque pseudo-divinisant de leur ressembler, qui est tout le fond moral tellement mauvais des Jeux Olympiques. Les papes modernes, lorsque ces très-païens Jeux Olympiques voulurent ressurgir dans le monde sous l'impulsion de Pierre de Coubertin (1863-1937) au tout début du XXème siècle, auraient immédiatement dû réagir et condamner solennellement et très-énergiquement cette damnable résurgence divino-païenne, comme le firent les empereurs romains une fois convertis au christianisme avec Constantin-le-Grand (272-337), Théodose 1er (347-395), son successeur, interdisant rigoureusement les Jeux Olympiques pour raison de paganisme, au lieu de voir le tout premier d'entre eux qui en fut interpellé dans les temps modernes s'en enthousiasmer très-imbécilement et sans réflexion aucune, à savoir le pape Pie X, comme nous l'allons voir plus loin.
           
        Car, je l'exprimerai mieux tout-à-l'heure, ce n'est pas parce que les dieux-démons de l'Antiquité sont gommés au for externe dans les Jeux modernes, que ceux-ci en deviennent bons et innocents : les mœurs des Jeux modernes, en effet, sont occultement autant inspirées et formatées par la théologie païenne que les mœurs des Jeux antiques, lorsque les dieux-démons grecs recevaient explicitement un culte extérieur et public...
           
LOlympe
L'Olympe
           
        "Le site d’Olympie était au cœur de la civilisation grecque. Ce lieu sacré, régulièrement utilisé pour des cérémonies religieuses, accueillait les Jeux Olympiques de l’Antiquité. (...) À la base, les Jeux Olympiques de l’Antiquité étaient une fête religieuse, organisée dans un sanctuaire sacré.
           
        "Il n’était donc pas uniquement question de sport. Le site lui-même tenait une place essentielle dans le concept de l’événement. Olympie se trouvait dans le quart nord-ouest du Péloponnèse. Niché au pied d’une colline escarpée et entouré d’eau sur ses trois autres côtés, ce grand centre religieux offrait un spectacle extraordinaire aux visiteurs. Avec ses platanes et ses oliviers sauvages, ce lieu était exclusivement consacré aux dieux et à leur adoration... jusqu’à l’arrivée des Jeux Olympiques [mais une fois les Jeux terminés, cesdits lieux reprenaient instantanément leur fonction cultuelle, qu'ils n'avaient d'ailleurs jamais perdus, même quand les Jeux s'y déroulaient ; il est trop exact de dire que, les dieux-démons grecs ne quittant nullement ces lieux pendant les Jeux Olympiques, ceux-ci s'y déroulaient en étant en fait adombrés par eux, c'est-à-dire littéralement possédés corporellement par ces dieux-démons...].
           
        "Zeus, roi des dieux grecs, aurait élu résidence à Olympie vers 1 200 av. J.-C., à l’époque où les anciens Éléens ont conquis les régions avoisinantes. L’histoire raconte que Zeus aurait marqué son ascension en lançant la foudre dans le bois sacré, depuis le sommet du Mont Olympe. C'est pourquoi ces jeux avaient pour but d'honorer le dieu Zeus. De la première édition en 776 av. J.-C. jusqu’à 550 av. J.-C., les Jeux se sont déroulés dans le sanctuaire proprement dit. L’olivier sacré de Zeus, à partir duquel les couronnes des vainqueurs étaient tressées, marquait la ligne d’arrivée de toutes les courses. Le premier stade tirait simplement mais habilement parti des talus voisins, afin de respecter les limites de la zone sanctifiée. 
           
        "En un peu plus d’un millénaire de Jeux Olympiques [dans les temps antiques], le site d’Olympie n’a cependant rien perdu de sa puissance religieuse. Les Grecs étaient des polythéistes convaincus. Olympie était consacrée à Zeus, mais nous savons qu’il n’était pas le seul dieu adoré ici. On a dénombré plus de 70 autels différents. En venant sur le site, vous pouviez vous adresser à pratiquement n’importe qui [n'importe quel dieu de votre choix]. Les Éléens n’ont jamais quitté Olympie, comme en témoignent leurs sacrifices mensuels" (Paul Christesen, professeur d’histoire de la Grèce antique au Dartmouth College, États-Unis, sur le site https://olympics.com/cio/jeux-olympiques-antiquite/histoire).
           
        "Selon le mythe le plus ancien, les Jeux Olympiques seraient l'invention d'Héraclès de l'Ida, l'un des Dactyles. Selon d'autres mythes, les Jeux auraient été institués par Zeus lui-même, en mémoire de sa lutte avec Kronos pour le trône de l'Olympe. Ailleurs, l'institution des Jeux Olympiques est attribuée au demi-dieu Héraclès, qui les aurait organisés à Olympie pour honorer Zeus, après son expédition victorieuse contre Augias, roi d'Élide" (https://olympics.com/cio/jeux-olympiques-antiquite/la-mythologie).                 
           
        Il est bien facile de voir, maintenant que nous étudions la métaphysique des Jeux Olympiques, que, dans la pensée fondamentale des concepteurs de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le fameux tableau incriminé "Festivité" fait référence évidente à cette genèse et à ces origines divino-païennes... des plus réprouvés.
           
        Car qui sont donc ces dieux de l'Antiquité gréco-romaine présidant aux Jeux Olympiques, et les adombrant, les possédant spirituellement non moins que corporellement ? Qui sont par exemple les Dactyles, dont nous venons de lire qu'Héraclès, l'un d'entre eux, serait l'inventeur des Jeux Olympiques ?
           
        "Dans la mythologie grecque, les Dactyles sont des divinités mineures, localisées autour du Mont Ida de Troade, du Mont Ida de Crète et d'Olympie. Les dactyles avaient enseigné les cérémonies théurgiques des mystères à Orphée [héros de la mythologie grecque, fils du roi de Thrace Œagre et de la muse Calliope, qui les porta en Grèce].
           
        "Le mythe et sa signification. Ils [les Dactyles] étaient fils d'Hélios et d'Héra selon les uns, de Cronos et d'Alciope selon d'autres. On les dit même fils de Zeus et de la nymphe Ida, car ce dieu ayant ordonné à ses nourrices de jeter derrière elles un peu de poussière prise de la montagne, il en résulta les Dactyles [!]. Hommes industrieux, ils offraient à Rhéa, en qualité de prêtres, des sacrifices dans lesquels ils portaient des couronnes de chêne. Après leur mort, ils furent honorés comme des dieux protecteurs ou dieux Lares. On les appelait «les Doigts du mont Ida» parce qu'ils avaient leurs forges dans cette montagne, et qu'ils étaient dix, comme les doigts des mains. Ces êtres mythiques sont en étroit rapport avec les origines de la magie, ce qui signifie qu'ils travaillaient les métaux et connaissaient l'usage du fer. Pour l'étude des formes primitives de la religion grecque, ils permettent d'entrevoir des confréries, des sortes de sociétés secrètes, jalouses de leurs secrets de métier dont les origines se rattachent aux débuts de la métallurgie ; c'est dans ce milieu qu'il faut chercher l'origine des clans sacerdotaux que leur désignation, à l'époque historique, qualifiait encore comme dotée d'un pouvoir sur les phénomènes atmosphériques ; les initiés de ces confréries acquéraient, par leurs danses rituelles, le gouvernement de la nature" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dactyles).
           
        Les Dactyles, tout ce qu'il y a de plus sorciers, magiciens, sont donc à la fois des "divinités mineures" mais aussi des "hommes industrieux". Il faut remarquer avec grand'soin que dans la mythologie grecque, il n'y a pas de séparation marquée entre les dieux et les hommes, les dieux célestes, qui sont d'ailleurs de plusieurs rangs, peuvent avoir une vie toute humaine, régner sur des villes, épouser des humains... et surtout des humaines, et, à l'opposé, les hommes eux-mêmes peuvent accéder par leur héroïsme, en vénérant très-notamment le dieu Éros, au statut divin. Les héros mythologiques grecs sont en effet des hommes au départ, mais après leur mort, les grecs leur rendent un culte divin. Par exemple, "Hercule était le fils de Zeus, roi des dieux, et de la mortelle Alcmène. Zeus, qui était un séducteur impénitent, prit un soir l'apparence d'Amphitryon, époux d'Alcmène, et rendit visite à cette dernière dans son lit. C'est ainsi que naquit Hercule, un demi-dieu doué d'une force et d'une endurance prodigieuses" (Wikipedia).
           
        "Les spécialistes de la religion grecque antique ont longtemps considéré que les cultes rendus aux héros différaient nettement, par leurs modalités, des cultes rendus aux divinités ; de la même façon, on a d'abord interprété les cultes héroïques comme des cultes chtoniens, c'est-à-dire liés à la terre (de même qu'il existe des divinités grecques chtoniennes). Par la suite, plusieurs études ont montré que le culte des héros a souvent recours aux mêmes rites, cérémonies et célébrations que le culte des divinités. De même, les héros sont invoqués dans les prières comme des puissances divines sur le même plan que les autres, afin de rendre des oracles, d'apporter la guérison, de protéger la communauté, de punir les criminels, etc." (https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_h%C3%A9ro%C3%AFque_grec).
           
        Et nous touchons là précisément à la mystique fondamentale non moins que réprouvée des Jeux Olympiques concernant l'homme, qu'ils soient ceux de l'Antiquité ou ceux... modernes : EN FAIRE DES DIEUX SANS LA GRÂCE SURNATURELLE DU VRAI DIEU, transmuer, à l'aide des dieux célestes, les hommes en autant de dieux par le dépassement de soi-même, par le culte de l'héroïsme du dieu-démon Éros, qui est ce qui caractérise le plus le monde grec (mais c'est oublier que le dieu Éros est la racine étymologique autant de l'héroïsme que de... l'érotisme).
 
Zeus
Zeus dans son temple...
           
        Et c'est pourquoi les athlètes des Jeux Olympiques invoquent explicitement et rituellement les dieux. Il y a en effet de grandes invocations cultuelles incluant des sacrifices avant que les Jeux antiques commencent, par lesquelles les athlètes invoquent les dieux-démons grecs pour gagner le premier prix, se mettant sous leur protection et donc sous leur emprise.
           
        "Trois jours avant l'ouverture des Jeux, les athlètes, leur entourage et les magistrats se rendent en procession à Olympie. Les hellanodices [officiers présidant les Jeux Olympiques] se livrent peu avant l'arrivée à une purification rituelle, puis le cortège se rend au bois de l'Altis, emplacement du sanctuaire de Zeus, pour une hécatombe [= sacrifice de cent bœufs !, il n'y avait sans doute pas un tel nombre d'animaux à chaque fois] accompagnée de chants sacrés, puis de musique et de danse. (...) Après le sacrifice, les athlètes prêtent le serment olympique devant la statue de Zeus Horkios (Zeus garant des serments), située dans le bouleutérion. Ils jurent, dit Pausanias, «qu'ils ne violeront en rien l'ordre établi dans les jeux Olympiques (…), qu'ils se sont exercés avec le plus grand soin durant dix mois sans interruption». À l'époque romaine, ils demandent à Zeus de leur accorder «la couronne ou la mort» et invoquent la protection d'Héraclès. Le serment est prêté sur les morceaux découpés (tomia) d'un sanglier sacrifié, rituel particulièrement solennel qu'on retrouve par exemple dans les procès pour meurtre à Athènes ou au moment de la signature des traités. (...) La veille des jeux, une procession se rend du prytanée, où résident les hellanodices, au foyer d'Hestia. De nouveaux sacrifices ont lieu" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques_antiques).
           
        On voit à quel point les Jeux Olympiques sont conçus par les grecs comme une célébration religieuse avant même d'être sportive, à laquelle les dieux-démons sont conviés le plus solennellement et officiellement possible, lesdits Jeux leur étant dédiés.          
           
        Or, tous ces dieux-démons grecs auxquels les Jeux Olympiques sont voués et auxquels les athlètes se vouent pour devenir eux-mêmes des dieux, autant les dieux célestes vénérés comme tels à l'origine que les hommes héros devenus dieux, sont des fornicateurs, incestueux, pédérastes, voleurs et homicides, ils commettent les pires et plus graves crimes et méfaits, n'ayant tous, sinon comme attribut principal du moins comme trait dominant de leur caractère, que les plus mauvaises et vilaines passions qui dominent les hommes déchus depuis le péché originel, et, surtout, y succombant comme si c'était chose la plus normale du monde, et sans jamais aucun remords.
           
        Pour n'en donner que quelques exemples, Kronos, fils d'Ouranos (le Ciel nocturne étoilé) et Gaïa (la Terre), qui est le roi des Titans, tranche le sexe de son père avec une faux, son attribut principal, pour pouvoir régner à sa place, puis il jette ce sexe mutilé dans la mer... ce qui va faire naître des dieux ! ; ou encore, il est marié avec sa sœur Rhéa, mais "c'est là le moindre de mes défauts" pourrait-il dire avec le fabuliste, car Kronos... mange ses enfants !! Zeus, le patriarche des dieux grecs, que d'aucuns exégètes, peu doués du côté de la cervelle, ont voulu voir ressembler à Dieu le Père, est lui aussi marié avec sa sœur, et par ailleurs, complètement érotomane, il n'arrête pas de s'accoupler avec des humaines... Zest !, un putain d'chaud lapin, ce sacré Zeus !!! De leur côté non moins infâme, on ne compte pas les "héros" grecs adultes pédérastant avec des mineurs, c'était même une institution, l'on voit par exemple Pélops, héros grec, demandant l'aide de son ancien éraste pour vaincre le roi Œnomaos dans une course-combat à mort de chars ("Dans la Grèce classique, l’éraste était un homme adulte engagé dans un couple pédérastique avec un adolescent, appelé son éromène" ― https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89raste). Car bien entendu, les mœurs vraiment affreuses des dieux grecs, à commencer par le roi de leurs dieux, Zeus, sont vertueusement imitées par les hommes qui les vénèrent. "Quoi de plus naturel en somme", comme chantait Michel Polnareff...
           
        ... Ça, des dieux...?!? Mais que l'humain est donc dégénéré pour l'avoir cru, à commencer par les grecs et les romains de l'Antiquité !! Comme l'on comprend que de nombreux martyrs chrétiens, dans les premiers siècles persécuteurs, aient pu, juste avant de subir leur martyre pour refuser d'adorer de tels "dieux", se moquer vertement des juges païens qui voulaient les faire sacrifier à ces dieux infâmes de pacotille, purs produits illusoires de l'imaginaire humain déchu, de l'homme pécheur voulant non seulement s'absoudre par transfert de culpabilité sur un dieu de son imaginaire, mais ensuite divinisant carrément sa déchéance par ce truchement pseudo-divin. Les prendre pour dieux et comme modèles, comme le firent les grecs et les romains, qui mirent leurs Jeux de l'Olympe sous leur présidence, c'était donc se vouer soi-même à devenir mauvais sujets. Mais voici le sort des mauvais sujets : "De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !" (Matth XIII, 40-43)
           
        En fait, on pourrait dire que les dieux de la mythologie grecque, qu'ils soient des dieux célestes natifs si je puis dire ou bien des héros humains devenus dieux, sont tous, peu ou prou, assimilables à Bélial, le dieu-démon des mauvais sujets. "Le terme «bélial» figure vingt-sept fois dans la Bible, [il est] composé de deux termes : bĕli = «sans» et yaʿal = «valeur». Ce qualificatif péjoratif désigne des personnes à la vie dissolue, des gens qui portent de faux témoignages. Dans la Bible, il est souvent utilisé dans une forme composée telle que fils de bélial ou homme de bélial. Il est souvent traduit par vaurien" (https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9lial#:~:text=B%C3%A9lial%20ou%20B%C3%A9liar%20est%20un,et%20certains%20de%20ses%20serviteurs).
 
Belial
Bélial, le grand dieu-démon du mal,
entouré de ses mauvais sujets...
           
        J'en arrive maintenant là où il faut arriver. Si on fait le récapitulatif de toute la problématique que nous sommes en train d'étudier, autant du fond que de la forme, on ne peut que se rendre compte que les concepteurs de cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 n'ont en définitive été que très-fidèles à l'esprit divino-païen qui préside viscéralement à tous Jeux Olympiques, qu'ils soient antiques ou modernes... et ce, surtout, surtout, dans le tableau qui a fait pschiiiiiiiiit.
           
        Nous sommes là en effet, avec ce tableau "Festivité", tout-à-fait dans le plagiat libre d'un Festin des dieux, géniteurs et protecteurs de tous Jeux Olympiques dignes de ce nom, qu'ils soient antiques ou modernes. Mais on voudrait reprocher à l'acteur peint en bleu, qui représente Dyonisos ("Dionysos est, dans la religion grecque antique, le dieu de la vigne, du vin, de la fête et de ses excès. Il est une figure majeure de la religion grecque et un dieu de première importance" ― https://fr.wikipedia.org/wiki/Dionysos), d'être quasi tout nu...? Palsambleu, morbleu (c'est le cas de le dire), il n'y faut surtout point penser ! Là encore, on est dans la plus "pure" (pardon) tradition antique des Jeux Olympiques ! Félicitons-nous au contraire que dans cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, il n'y eut... que lui à être nu, puisqu'une des grandes règles des Jeux Olympiques grecs était que tous les athlètes devaient concourir complètement, absolument... nus (c'est sans doute la raison pour laquelle, d'ailleurs, les femmes grecques, non seulement ne pouvaient participer à ces Jeux grecs très-misogynes, mais n'avaient pas même le droit de les regarder... sous peine de mort ! ; le monde grec antique était vraiment un monde d'hommes, et on ne saurait s'étonner que l'homosexualité a longtemps été appelé "le péché grec") !! Alors, il aurait été parfaitement fondé pour les organisateurs et concepteurs de cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, d'y mettre... beaucoup plus de nudité.
           
        Les grenouilles de bénitier n'auraient même pas pu coasser.
 
 Dionysos Louvre Ma87 n2  AthlètesJOcourantNus
 
― (à gauche) Statue romaine de Dionysos,
IIème siècle (Paris, musée du Louvre)
... Ben zut alors !, il n'a même pas de cache-sexe,
celui-là, comme le figurant bleu du tableau incriminé en a un !
― (à droite) Athlètes grecs concourant complètement nus
 
        Parvenu ici dans l'exposé complet de la question, il n'est pas bien difficile, pour les âmes honnêtes, de comprendre que ce sont les Jeux Olympiques eux-mêmes et en soi qui sont très-condamnables, à vouer à tous les anathèmes et au feu de l'enfer, étant intrinsèquement pervers et menant les âmes sur la voie de la damnation. Le vrai et viril combat à mener par les catholiques actuels, le paulinien bonum certamen certavi, consiste donc à militer pour abolir radicalement au for public les Jeux Olympiques eux-mêmes, les interdire rigoureusement par des lois, comme Théodose 1er, l'un des premiers empereurs chrétiens du monde romain, l'avait fait, afin de les enterrer à nouveau six pieds sous terre, d'où ils n'auraient jamais dû, au grand jamais, ressortir. Si nous avions autre chose parmi les catholiques actuels, papes modernes y compris et surtout eux, à commencer par Pie X, que des faux-culs tout juste capables de se créer un faux-combat et de s'exciter fallacieusement la tribounette sur un faux-problème complètement à côté de la plaque et faisant par-là même diaboliquement écran de fumée sur le vrai grand combat à mener, je ne me trouverai pas, comme d'habitude, le seul à le mener, comme c'est le cas.
           
        Mais, comme Léon Bloy en son temps, et il en avait pris l'habitude et moi aussi, je serai une fois de plus, une fois encore, le seul à aller jusqu'au bout intégral de la Vérité des choses. Après tout, puisque comme dans ces Jeux Olympiques il n'est question que de gloire humaine, alors la mienne n'en sera que plus grande, et elle le sera non pas auprès des faux dieux-démons grecs mais devant le Trône du vrai Dieu, gloire à valoir du reste dès ici-bas, en avancement d'hoirie sur l'Éternité bienheureuse. Puisque je suis donc le seul, je remporterai donc le... premier prix ! Pourquoi donc voudriez-vous que je m'en attriste et m'en plaigne...? En vérité vraie de Dieu, nul sort plus enviable que le mien, et je ne l'abandonnerai pas pour toutes les médailles d'or du monde.
           
        Mais je pressens par trop facilement l'objection que les amoureux des vérités diminuées haïes par le Saint-Esprit dans la Sainte- Écriture, débiles de l'esprit et surtout de l'âme, vont faire, j'y réponds donc tout-de-suite. Ils vont dire que les Jeux Olympiques modernes ressuscités par Pierre de Coubertin sont, aux antipodes de ceux de l'Antiquité, complètement émasculés de toute mystique païenne et des faux dieux grecs. Toute cette théologie païenne n'existe absolument plus dans les Jeux Olympiques modernes, il n'est désormais plus question que de compétition sportive, que du corps de l'homme, que de L'HOMME TOUT SEUL, sans aucune théologie sulfureuse sous-jacente. Il ne s'agit plus que d'épanouir les qualités de l'homme, le don positif de soi, l'esprit de sacrifice, la saine émulation entre les humains dans une roborative atmosphère de respect mutuel universel, à vocation tellement positive de bâtir la paix mondiale (un des buts principaux de Pierre de Coubertin, soit dit en passant, lorsqu'il veut ressusciter les Jeux Olympiques dans la période moderne...), que de magnifier concrètement toutes les plus belles vertus humanistes épanouissant de soi l'homme... Oh ! comme l'homme est donc habile à se tromper avant de tromper son prochain pour continuer à pérégriner dans la voie large, facile et spacieuse qui descend vers l'enfer !
           
        C'est juste oublier le plus important, c'est à savoir que tous ces efforts personnels de dépassement sublimant l'homme demandés aux athlètes dans et par les Jeux Olympiques, exactement de même nature, cesdits efforts personnels, pour ceux de l'Antiquité comme pour ceux des temps modernes, ne se basent absolument pas sur la grâce surnaturelle de Dieu, mais uniquement sur une volonté de l'homme purement naturelle et toute tournée pour l'homme, avec l'homme et en l'homme, dans une pseudo-liturgie inversée, per ipsum et cum ipso et in ipso, qui, après ne s'être nullement appuyée sur la grâce divine, ne fait pas plus retour sur le Dieu véritable, comme Lui redonnant les dons qu'Il distribue libéralement aux hommes. Ces efforts non-mûs par la grâce surnaturelle, ni en amont ni en aval, purement naturalistes, peuvent donc mener au pire du pire puisqu'ils sont basés, consciemment dans les temps antiques et inconsciemment dans nos temps modernes, sur le culte d'Éros, le dieu non seulement de l'héroïsme mais de l'érotisme.
           
        Il est donc par trop exact de dire que si la théologie païenne qui a formaté les mœurs des Jeux antiques comme étant un effort agnostique et réprouvé de divinisation de l'être humain est gommée au for externe des Jeux modernes, les mœurs des Jeux modernes n'en sont pas moins identiquement ordonnées et formatées implicitement mais très-réellement à cette religion païenne, car l'effort héroïque de dépassement de soi par ses propres forces humaines, à vocation divinisante, est absolument identique dans les deux athlètes, ceux des temps antiques comme ceux des temps modernes. Ainsi donc, le jouteur des Jeux modernes, quand bien même il n'en a nulle conscience, est lui aussi occultement adombré par les dieux-démons de l'Antiquité grecque, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, qu'on en ait conscience ou bien non.
           
        L'effort héroïque qui est demandé à l'homme dans les Jeux Olympiques, qu'ils se déroulent dans l'Antiquité ou dans les temps modernes, absolument identique dans l'un ou dans l'autre cas, est en effet métaphysiquement chtonien, c'est-à-dire exclusivement ordonné à la terre et à l'intérieur de la terre, il est formaté pour que l'homme devienne dieu par ses propres forces, de manière très-pélagienne. Or, je le répète, les Jeux modernes ne suppriment nullement ce formatage originel réprouvé lorsqu'ils ressuscitent les Jeux antiques, bien au contraire, c'est très-exactement la même mystique non-surnaturelle de vouloir se dépasser voire se déifier par ses propres forces humaines qui habite autant l'athlète de l'Antiquité que celui des Jeux Olympiques modernes. Ce substrat fondamental purement naturaliste de l'effort fourni par l'athlète, identiquement dans celui de l'Antiquité comme dans celui des temps modernes, est donc, consciemment ou non, ordonné aux dieux-démons, ceux-ci d'ailleurs peuvent revêtir une toute autre forme et dénomination en adéquation avec les temps modernes que dans les temps antiques, et le fait que dans les Jeux modernes, ce n'est plus d'une manière consciente que ce substrat fondamental y est ordonné n'empêche nullement qu'il n'y soit au moins virtuellement et inchoativement... toujours ordonné. Théologiquement, cet effort héroïque non-surnaturel fourni par l'athlète est en effet la matière d'une adoration des dieux-démons, qui du reste peuvent revêtir une toute autre forme et dénomination dans les temps modernes que dans ceux de l'Antiquité. Quand bien même cette adoration n'est pas, dans la très-grande majorité des athlètes des Jeux modernes, consciente.
           
        En conclusion, quand bien même elle est effacée au for externe, toute la mystique païenne est donc toujours sous-jacente dans les Jeux Olympiques modernes, exactement comme dans ceux originels de l'Antiquité grecque, le venin mortel pour l'âme de l'homme y est autant présent. Les dieux-démons sont certes enlevés au regard de l'homme moderne, mais les mœurs des athlètes participant aux Jeux Olympiques modernes les présupposent formellement et on pourrait même dire que ces mœurs les invoquent subliminalement dans le cœur des athlètes modernes, inconsciemment certes mais obligatoirement et très-réellement, exactement comme s'ils étaient toujours invoqués explicitement, cultuellement, rituellement, comme le faisaient les athlètes de l'Antiquité. Et c'est évidemment très-grave, très-préjudiciable au salut éternel des athlètes... et de ceux qui s'entichent des Jeux Olympiques modernes.
 
Surhomme
Le surhomme nietzschéen...
           
        En fait, les mœurs des jeux Olympiques sont extrêmement voisines de la mystique du surhomme nietzschéen et de la conception nazie de l'homme, et il ne faut surtout pas s'étonner qu'un certain Adolf Hitler vénérait avec enthousiasme les Jeux Olympiques, considérés comme rassemblant heureusement le faisceau des forces humaines positives, autant d'ailleurs à l'intérieur de soi qu'à l'extérieur de soi, avec ses semblables (ce qui sera baptisé par les nazis Volksgemeinschaft, c'est-à-dire communion sociopolitique fasciste de tout un peuple), à vocation de construire ensemble la paix mondiale par le fascisme. Ne soyons donc pas surpris d'apprendre que Pierre de Coubertin était fervemment reconnaissant à Hitler d'entrer en sympathie, en syntonie profonde, avec les Jeux Olympiques, on ne saurait s'en étonner. Lorsque la XIème Olympiade eut lieu, celle qui se déroula à Berlin en 1936, Coubertin remercia chaleureusement les dirigeants nazis dans un discours : "«Que le peuple allemand et son chef soient remerciés pour ce qu’ils viennent d’accomplir». Interrogé sur ce soutien, Coubertin répond[it] : «Comment voudriez-vous que je répudie la célébration de la XIe Olympiade ? Puisque aussi bien cette glorification du régime nazi a été le choc émotionnel qui a permis le développement qu’ils ont connu». Pour le journaliste et critique littéraire Daniel Bermond (1951-2014), collaborateur de la revue l’Histoire, aucun doute n’est possible : Coubertin admire intensément Hitler" (https://450.fm/2023/07/30/valeurs-de-lolympisme-valeurs-maconniques/).
           
        Qui se ressemble, s'assemble, en effet... Si Pierre de Coubertin n'est pas un nazi déclaré, ni non plus officiellement un franc-maçon (le site 450.fm, journal de la FM sous tous ses angles, récuse qu'il ait été initié à quelque Loge que ce soit), il n'en est pas moins, ce que tout son parcours de vie et ses amours rigoureusement ordonnés au seul laïcisme, au seul naturalisme, ne prouvent que trop, un franc-maçon sans tablier, c'est-à-dire que sans l'être officiellement, il en véhicule toutes les idées avec une ferveur et un allant que tous les franc-maçons avec tablier n'ont pas forcément. Rien de plus dangereux que ce genre d'individu, pour subvertir la Civilisation très-chrétienne.
           
        Oui, rien donc de plus DANGEREUX pour la société toute entière que l'idéologie et les mœurs de ces Jeux Olympiques, qui ne peuvent que formater l'homme, consciemment ou non, pour un projet totalitaire fasciste, même sous couverture démocrate hypocrite, ou sous couverture non moins hypocrite de construire ensemble la paix mondiale dans une grande fraternité, qui fut sans cesse exaltée dans la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, notons-le bien, et... qui va nous faire aboutir au règne de l'Antéchrist-personne. Ce n'est pas pour rien, en effet, que cette cérémonie d'ouverture a beaucoup fait allusion à la paix mondiale, à la nécessaire union fraternelle entre tous les hommes pour y arriver...
           
        Toute cette mystique et cette théologie en définitive infernales des Jeux Olympiques avaient fort bien été perçues par les papes bien catholiques des temps anciens (contrairement aux nôtres, à commencer par Pie X et à continuer très-notamment par Pie XII), et par les empereurs romains, une fois que ceux-ci furent, et tout l'Empire avec eux, convertis au Christ Jésus, à la fois Dieu véritable et Homme-Héros archétypal comprenant universellement tous les hommes de tous les temps, seul et unique véritable Héros-Dieu digne de ce nom que doit imiter tout homme pour être sauvé éternellement, qui donne libéralement la grâce surnaturelle de Dieu pour que l'homme Lui ressemble en devenant le seul héros qui existe sur cette terre, à savoir... le saint (les autres héros, tous les autres, en effet, ne sont rien d'autre que des... zéros-zorros), puis, à la fin de sa vie terrestre, élevé à la co-Divinité dans la récompense éternelle d'avoir fait l'effort surnaturel d'être saint, c'est-à-dire héros véritable, dans l'ici-bas et souvent dans l'ici-très-bas. C'est pourquoi, je l'ai déjà rappelé, l'empereur Théodose 1er interdit rigoureusement les Jeux Olympiques dans tout l'Empire :
           
        "En 393 après J.-C., l’empereur Théodose 1er a pris une décision radicale qui allait changer le cours de l’histoire : l’interdiction des Jeux Olympiques. Cette décision, loin d’être anodine, était motivée par des raisons religieuses (...). À son accession au pouvoir, Théodose s’est vigoureusement attaché à consolider l’unité de l’empire sous le christianisme, qui était devenu religion d’État sous son prédécesseur, Constantin 1er. Les Jeux Olympiques, avec leurs racines profondément ancrées dans le paganisme et leur dévotion envers les dieux de l’Olympe tels que Zeus, étaient perçus comme incompatibles avec les valeurs chrétiennes que l’empire cherchait désormais à promouvoir. Le décret de Théodose faisait partie d’une série de mesures visant à éradiquer les pratiques païennes à travers l’empire. Cela incluait la fermeture des temples païens, l’interdiction des sacrifices et des rituels païens, et la promotion du christianisme comme la seule foi autorisée. En interdisant les Jeux Olympiques, Théodose visait à couper un lien important avec un passé que l’Église considérait comme idolâtre et immorale. (...) Ainsi, la décision de Théodose de mettre fin aux Jeux Olympiques n’était pas simplement un acte d’autorité ; c’était une manifestation de la transformation profonde de l’identité et de la culture de l’Empire romain, reflétant un tournant majeur dans l’histoire de l’Occident" (https://www.lejdd.fr/sport/pourquoi-theodose-interdit-les-jeux-olympiques-144172).
 
Theodose1er
L'empereur Théodose 1er (347-395)
           
         Le pape Pie X (1903-1914), par contre, ne prit pas le moins du monde acte de l'immoralisme et surtout, sur le plan religieux, du paganisme extrêmement dangereux des Jeux Olympiques, au moins aussi dangereux pour les âmes que le modernisme contre lequel il lutta, lorsque Pierre de Coubertin voulut les remettre au goût du jour, au tout début du XXème siècle. C'était pourtant, au regard de la Foi, tellement basique, élémentaire mon cher Watson... puisque même un laïc, l'empereur romain, s'en était rendu compte. Il fallait donc être pape moderne pour ne s'en point rendre compte...
           
        Avant de le voir ensemble, il est bon de remarquer que ce pape post-concordataire à l'esprit aussi obscurci sur les fondements de "la crise de l'Église" que tous ses prédécesseurs depuis Pie VII et ceux qui le suivront sur le Siège de Pierre jusqu'à notre inénarrable François, n'eut même pas l'intelligence de comprendre que sa fameuse formule par laquelle il prétendait faire revivre dans le monde entier la Foi intégrale, instaurare omnia in Christo, ne pouvait strictement pas se compatibiliser avec les sociétés politiques issues de la Révolution, toutes constitutionnellement athées. En vérité, quelle stupidité, quel imbécilisme, et même quelle folie diabolique, de prétendre vouloir restaurer le Règne du Christ dans le cadre de pouvoirs politiques donnés constitutionnellement à Satan !! Mais c'est à cet imbécilisme, à cette stupidité, à cette folie diabolique, que nous ont soumis tous les papes concordataires et post depuis Pie VII, sans exception aucune, dont Pie X n'était certes qu'un exemplaire parmi les autres. C'était prétendre vouloir faire régner la pureté dans un bordel tout en s'engageant à respecter et faire respecter de tous les règles fondamentales du bordel.
           
        Le problème des tradis, c'est qu'ils prendront Pie X comme une statue parfaite à adorer plus qu'à vénérer (le péché d'idolâtrie se cache parfois le plus catholiquement du monde, en effet...), prenant d'instinct comme saint-patron ce pape à l'esprit mélangé, étant eux-mêmes, ainsi que lui, mitigés comme les robinets entre l'eau chaude et l'eau froide, alors que Pie X n'était effectivement qu'un pauvre pape post-concordataire n'ayant pas eu grâce d'état dans son for public pontifical pour redresser véritablement la barre, ce qui aurait consisté essentiellement et principalement à dénoncer premièrement l'invalidité des sociétés politiques post-révolutionnaires constitutionnellement athées, et subséquemment à anathématiser toute pratique concordataire pourrissant très-concrètement les Mœurs de l'Église, avec lesdites sociétés politiques, ces "filles de Babylone" (Louis Veuillot) toutes données à Satan et sex-appelant ardemment le règne de l'Antéchrist-personne, en commençant par dénoncer tous les concordats existants avec cesdites sociétés politiques de l'enfer.
           
        Pie X ne fut rien d'autre qu'un pauvre pape rallié en effet, c'est-à-dire faisant copuler l'Église avec les États politiques post-révolutionnaires constitutionnellement athées. Mais ce pourrissement des Mœurs de l'Église ne pouvait tôt ou tard que pourrir sa Foi, ce qui, au bout de quelque un siècle et demi, aboutit à voir crever l'abcès à Vatican II, révélant ce pourrissement occulte de la Foi par les Mœurs pourris. Œuvrant donc indiscutablement pour sa part au pourrissement des Mœurs qui engendrera celui de la Foi, rien que par le fait de cautionner le ralliérisme, Pie X ne fut donc en définitive très-concrètement, dans son for public pontifical, qu'un artisan d'iniquité responsable de Vatican II.
           
        Mais la mouvance la plus importante des tradis (ne suivez pas mon regard), loin de prendre conscience de la grave défaillance concordataire de ce pape qui touchait hérétiquement aux Mœurs de l'Église, ne fera rien d'autre, un bandeau d'aveuglement fatidique de papolâtrie sur les yeux, que suivre encore et toujours cette défaillance concordataire gravissime sponsorisée par les papes modernes depuis Pie VII, et l'on verra par exemple Mgr Lefebvre, dans le dernier livre qu'il écrivit en 1991 avant de quitter cette terre, Ils L'ont découronné, avoir le bougre imbécilisme d'en intituler un chapitre final : Jésus-Christ, roi des républiques. Suivant d'ailleurs en cela non seulement Pie X mais Pie XI qui en avait rajouté une couche. Mais... comment donc Jésus-Christ pourrait-il bien être le roi des républiques actuelles, toutes issues de la Révolution et constitutionnellement athées...?!? C'est la questio magna que nos grand'clercs aveugles, conducteurs d'autres aveugles, n'auront même pas la simple et tellement basique présence d'esprit de se poser, ce qui montre avec une grande évidence l'état de folie où ils sont tous, quos vult perdere Jupiter dementat. Tout cela ne peut fonctionner et ne fonctionne donc, en effet, depuis plus de deux cent ans fatidiques, que dans la folie la plus totale.
           
        Ce n'est pas tout, quant à Pie X, il s'en faut de beaucoup, extrêmement. Ce pape, donc, qui ne fut qu'une fort triste et bien pauvre lumière sur le plan politique constitutionnel quand il ne fit rien d'autre que continuer le Ralliement de Léon XIII, lequel n'était qu'une réactivation musclée de l'apostat plus encore qu'hérétique concordatisme de Pie VII avec les sociétés politiques constitutionnellement athées issues de la Révolution, fut le pape post-concordataire qui commit dans son for public pontifical LE PLUS GRAND ET GRAVE PÉCHÉ jamais commis par tous ces papes modernes post-concordataires dégénérés, de Pie VII à François, à savoir celui de rejeter l'incarnation de la Prophétie divine pour notre temps, dont le grand Signe eschatologique majeur est le Retour moderne des juifs en terre d'Israël, "la terre que J'ai donnée à vos pères" (Ez XXXVI, 28).
           
        "On est en effet contraint d'enregistrer, la mort dans l'âme et le rouge de la honte au front, que le tout premier pape interpellé par le grand Retour des juifs à Jérusalem et en terre d'Israël, à savoir Pie X, adoptera immédiatement le positionnement anti-prophétique et agnostique des pharisiens au temps du Christ. Dans l'enténèbrement et l'aveuglement de l'esprit le plus complet et le plus incroyable. Ne prenant aucunement en compte les raisons exégétiques et théologiques adoubant de par Dieu ce grand Retour. Qui l'auraient empêché de proférer à Theodor Herzl, cet homme charismatique si visiblement établi prophète des temps modernes pour tout le peuple juif par Yahweh, son abominable «non possumus», qui n'arrête pas de résonner en blasphème sacrilège à tous les échos prophétiques de notre temps ("Non, l'Église ne peut pas aider les juifs à réintégrer la terre d'Israël, parce qu'ils ne sont pas chrétiens", osera-t-il lui dire en substance dans une audience privée, en 1904), prenant là l'exact et satanique contre-pied de l'attitude qu'il devait prendre, puisque ledit Retour était le... premier et nécessaire jalon, justement, de cette Conversion finale du juif au Christ en corps de nation, prophétisée par le Saint-Esprit dans l'Ancien et le Nouveau Testament excusez du peu, et que l'anathématiser était donc empêcher cette dite Conversion juive eschatologique finale, se tourner contre le Plan de Dieu. Et qu'il fallait donc tout faire pour aider les juifs à se réintégrer dans «la terre que J'ai donnée à vos pères», surtout quand on s'appelait le Vicaire du Christ, en leur expliquant qu'un tel miracle de Dieu (car le grand Retour, commencé à la fin du XIXème siècle, est un fait historique absolument inexplicable, humainement, sociologiquement parlant), était fait pour eux aux fins de les amener à leur conversion à «Celui qu'ils ont transpercé» (Za XII, 10 ; rappelé dans Jn XIX, 37), etc.
           
        "Le pape Pie X se positionnait donc ainsi immédiatement, dès la naissance en ce monde du plus grand signe prophétique de notre temps, le signe eschatologique juif, résolument et très-sataniquement contre l'accomplissement de la Prophétie divine à l'Heure de Dieu, très-exactement comme, au temps du Christ, les pharisiens le firent damnablement. Ce qui, ayons garde de l'oublier, est le plus grand et SEUL péché reproché in capite aux pharisiens par Jésus, lorsqu'Il prononce contre eux ses anathèmes : «Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-Je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses petits sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ! Voici que votre maison vous sera laissé déserte. Car Je vous le dis, vous ne Me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur» (Matth XXVII, 37-39). C'est donc Pie X, commettant le péché pharisaïque dans son for public pontifical, quant au grand Retour prophétique juif des temps modernes, qui mérite ainsi à l'Église du temps des nations, plus qu'aucun autre pape moderne dégénéré, strictement la même condamnation usque ad mortem que celle de la Synagogue, et exactement pour la même raison du rejet de l'accomplissement prophétique divin. «Voici que votre maison vous sera laissé déserte», prophétise Jésus-Christ comme châtiment de rejeter la Prophétie. Et Dieu sait que l'Église catholique est en effet spirituellement déserte, n'apportant plus qu'un vestige de grâce surnaturelle aux âmes, depuis ce rejet de la Prophétie divine de notre temps, essentiellement incarnée dans le grand Retour juif en terre d'Israël, refusée, rejetée, par le pape Pie X...
           
        "On ne peut plus s'étonner, dès lors, de voir lesdits papes modernes suivant en cela Pie X (autant du reste, il est bon de le dire, ceux d'avant Vatican II comme ceux d'après, le clivage tradi/moderne étant ici dépassé), ayant rejeté le Plan divin sur «la question juive», aller se jeter dans les bras de la prostituée (de Babylone), en épousant les pires plans mondialistes onusiens sur la question (internationalisation de Jérusalem pour en faire une ville libre universelle, à base de révolutionnaire et impie Liberté religieuse ; création d'un surréaliste et contre-nature État palestinien en terre d'Israël, etc.)" (cf. https://www.eglise-la-crise.fr/index.php/fr/12-la-passion-de-l-eglise/articles-fond/6-le-retour-des-juifs-a-jerusalem).
           
        Pourtant, le pape Pie X avait fort bien vu, dès son avènement au Souverain Pontificat, que nos temps modernes étaient les derniers. Ne s'écrie-t-il pas, dans sa première encyclique, ce qui fut fort remarqué, que "... En revanche, et c'est là, au dire du même Apôtre, le caractère de l'Antéchrist, l'homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur, en s'élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu. C'est à tel point que, impuissant à éteindre complètement en soi la notion de Dieu, il secoue cependant le joug de sa majesté et se dédie à lui-même le monde visible en guise de temple, où il prétend recevoir l'adoration de ses semblables, monstrueuse et détestable iniquité propre au temps où nous vivons et par laquelle l'homme se substitue à Dieu" (E Supremi Apostolatu, 4 octobre 1903).
           
        Mais alors, alors, ô pape Pie X, pourquoi, après avoir si bien vu la perversité antichrist de l'homme révolutionnaire et post dès le début de votre Souverain Pontificat, vous êtes-vous acoquiné de la société politique qu'il construisait avec ses semblables révoltés comme lui contre Dieu et l'Église, ainsi qu'il ressort très-clairement de ce que vous dites lors de la crise de la Séparation de l'Église et de l'État, quelqu'un an seulement après E Supremi Apostolatu, en 1905 : "... Ce que vont être, contre Notre présent décret et Nos ordres, les récriminations des ennemis de l’Église, il n’est point difficile de le prévoir. Ils s’efforceront de persuader au peuple que Nous n’avons pas en vue uniquement le salut de l’Église de France ; que Nous avons eu un autre dessein, étranger [!] à la religion ; que la forme de République en France Nous est odieuse, et que Nous secondons, pour la renverser, les efforts des partis adverses ; que Nous refusons aux Français ce que le Saint-Siège a, sans difficultés [...!!], accordé à d'autres [à savoir, concrètement, de créer et de choisir leur constitution politique moderne, bien sûr républicaine-démocrate basée sur les "droits de l’homme"... athées !, donc non-ordonnée constitutionnellement au droit divin et au Bien commun !, puis, comme Napoléon l'a fait avec Pie VII, d'aller ensuite et par après demander un concordat et un coup de goupillon à l’Église pour la vernir frauduleusement de légitimité ! ; ce que l’Église… accepte SANS DIFFICULTÉ, Pie X, donc, ose le dire !!]. Ces récriminations et autres semblables (…), Nous les dénonçons d’ores et déjà et avec toute Notre indignation, comme des faussetés" (Pie X, essai historique, P. Fernessole, t. II, p. 393).      
           
        Pie X donc, dénonce avec indignation, c’est lui qui le dit, le fait qu’on veut lui imputer que la constitution républicaine ATHÉE en France lui est odieuse. Mais si elle ne lui est pas odieuse, elle lui est donc... agréable, elle lui plaît, placet ! Il ose déclarer étranger aux sollicitudes de l’Église ce qui concrètement est la non-ordonnance constitutionnelle au droit divin et à la poursuite du Bien commun des gouvernements adoptée dans les nations après la Révolution, il ose se féliciter des concordats d’essence napoléonienne impie passés avec les gouvernements des autres nations, dont les constitutions, elles non plus, ne sont pas plus ordonnées au droit divin et à la poursuite du Bien commun que celle française post-révolutionnaire. Tu quoque, filii…
           
        ... Ô mystère d'iniquité permis par la Providence divine, mysterium iniquitatis ! Comme tu es grand et bouleversant lorsqu'on te voit sur le Siège de Pierre !       
           
        Mais, on me dira : Pie X est... un saint ! Éh oui, braves gens, c'est ça le paradoxe presque insupportable de "LA PASSION DE L'ÉGLISE" formatée dans la... "si grande contradiction" (He XII, 3) de l'économie de la Passion du Christ : c'est que ces papes, saints au for privé, nul ne le nie et surtout pas moi, complètement aveuglés par une disposition particulière de la Providence divine aux fins d'opérer par-là "LA PASSION DE L'ÉGLISE", n'en œuvrent pas moins dans leur for public pontifical à l'avènement de l'abomination de la désolation dans le Lieu-Saint ! On a aussi, maintenant, saint Jean-Paul II, saint Jean XXIII, saint Paul VI... et bientôt, l'on pourrait avoir saint... Pie VII, oui-da !, celui qui a commis dans son for public pontifical le péché originel de "la crise de l'Église" en signant le Concordat napoléonien en 1801 avec, donc, un État constitutionnellement athée, pour la première fois dans toute l'histoire de l'Église ! Sous le pape Benoît XVI en effet, a été introduite la cause de canonisation de Barnabé Chiaramonti-Pie VII le plus canoniquement du monde...
           
        Mais j'en reviens maintenant au sujet spécifique de mon article, les Jeux Olympiques, et l'on comprendra aisément que j'avais besoin de déboulonner la fausse statue que dans le mensonge le plus total les tradis ont dressé du pape Pie X, avant d'exposer son comportement répréhensible quant aux Jeux Olympiques. On va voir en effet Pie X et son alter ego le cardinal Merry del Val recevoir chaleureusement Pierre de Coubertin, et approuver avec enthousiasme son projet de ressusciter les Jeux Olympiques... Tuediable ! Que n'a-t-il reçu avec autant de chaleur Theodor Herzl !!! Voici comment VaticanNews expose le sujet :
           
        "Pie X, le premier Pape promoteur des Jeux Olympiques.― Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont ouverts ce vendredi 26 juillet dans la capitale française, au cours d'une cérémonie le long de la Seine. Si aucune délégation vaticane n'a été envoyée, le Saint-Siège soutient depuis plus d'un siècle le développement de cette compétition internationale. Dès le début du XXe siècle, le Français Pierre de Coubertin avait reçu le soutien du Pape Pie X pour promouvoir les premiers JO et la pratique sportive.
           
        "Entre 1893 et 1903, Giuseppe Sarto, alors patriarche de Venise, se plait à encourager les régates de ses gondoliers, entre les canaux de la cité des Doges. Il offrait même des prix à l’occasion de ces courses. Ainsi, celui qui sera élu Pape sous le nom de Pie X promeut déjà l’activité sportive, et ne méprise absolument pas l’activité physique, comme a pu le faire avant lui une certaine tradition catholique, estimant que le corps n’était que l’élément matériel de l’âme humaine.
           
        "Le soutien à Pierre de Coubertin.― Le saint sera le premier des Papes à encourager l'aventure des Jeux olympiques modernes, restaurés par le Français Pierre de Coubertin. Après la mort de son ami prêtre Henri Didon, un dominicain qui a beaucoup fait pour intégrer le sport comme une partie à part entière de l’éducation à la fin du XIXe siècle, Pierre de Coubertin décide de rencontrer Pie X.
           
        "Élu à l’été 1903, le jeune Pape de 68 ans lui fait très bon accueil, tout comme son Secrétaire d’État, le cardinal Merry del Val. Ce dernier, fils d’ambassadeur, a notamment été influencé par le mouvement «Muscular Christianity» (chrétienté musculaire) qui se développait notamment en Grande-Bretagne. En effet, dans les écoles fréquentées par les fils de bonne famille, les leçons de cricket, de kayak et de régate se multiplient. En effet, les chrétiens anglais, principalement les anglicans, sont les fervents promoteurs du sport. Ainsi, quand Pierre de Coubertin vient demander le soutien du Saint-Siège pour la promotion du sport en général et des Jeux olympiques en particulier, il est très bien reçu. «Pie X, dont on dit toujours qu’il était très conservateur et antimoderniste, s’est ouvert vers le sport, ce qui était très novateur», souligne Dries Vanysacker, professeur à la faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université catholique de Louvain en Belgique.
           
        "Les olympiades au Vatican.― Dès 1904, Pie X décide d’organiser des olympiades au Vatican avec des courses olympiques, «dans la cour de Belvédère, pour un concours de vitesse athlétique dans les jardins du Vatican, une course cycliste de 100 kilomètres à travers les rues de Rome ou encore une course à pied de 20 kilomètres», énumère Dries Vanysacker. Toutefois, Rome qui devait accueillir les Jeux olympiques en 1908 se verra remplacée par Londres, notamment pour des raisons économiques. La jeune République italienne en conflit avec le Pape depuis 1870 n’a pas été jugée assez solide pour organiser la compétition internationale.
           
        "Les Papes au long du XXe siècle.― Après l’intuition de saint Pie X, les différents Papes ont soutenu l’attention particulière de l’Église catholique envers le sport en général, notamment avec Pie XI, alpiniste chevronné qui a gravi le Mont Blanc mais surtout avec Pie XII. En 1956, il est le premier à diffuser un message officiel aux athlètes des Jeux Olympiques de Melbourne, et a eu plus d’une vingtaine de messages, assure Dries Vanysacker. Pie XII cherchera aussi à promouvoir le sport pour attirer les gens vers le catholicisme. Après Jean XXIII et les Jeux olympiques de Rome en 1960, c’est surtout le Pape Jean-Paul II qui va «changer le visage du sport parce qu'il était aussi un inspirateur d'une nouvelle anthropologie théologique», estime le professeur belge [... Ah ouiche !!!, en effet !, et quelle anthropologie théologique du corps wojtylienne !, qui menait carrément à un érotisme pseudo-mystique ! Mais c'est à ça que mène le sport, le body building...]. En effet, pour le Pape polonais, l'homme est conçu non comme une dualité entre corps et esprit, mais comme un être holistique. «L’esprit est incarné et on ne peut pas voir l’homme comme une dualité», souligne Dries Vanysacker.
           
        "Cependant, saint Jean-Paul II n’écrira jamais de synthèse de la doctrine de l’Église catholique sur le sport et ce sont ses successeurs, d’abord Benoit XVI, puis François, qui le feront avec plusieurs documents comme «Donner le meilleur de soi-même»" (https://www.vaticannews.va/fr/podcast/les-dossiers-de-la-redaction/2024/07/pie-x-jeux-olympiques-saint-siege.html?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NewsletterVN-FR).
           
        Mais puisqu'on nous parle du Message que Pie XII envoya aux athlètes catholiques des Jeux Olympiques en 1956, voyons comment il le termine : "Qu'il [ce Message] vous soit une nouvelle marque de l'intérêt que Nous portons à une saine pratique du sport et notamment à ces pacifiques compétitions internationales [des Jeux Olympiques], qui, au sein d'un monde en proie à tant de divisions, favorisent, dans un esprit de fraternelle émulation, la connaissance réciproque et l'entente entre les peuples" (https://www.vatican.va/content/pius-xii/fr/messages/pont-messages/documents/hf_p-xii_mes_19561024_atleti-olimpiadi.html). J'avais déjà noté dans les analyses que j'ai faites des Messages de Noël de Pie XII durant toute la seconde guerre mondiale 39-45, que ce pape moderne considérait l'unité des peuples comme pouvant être réalisée par les seules forces naturelles de l'homme, alors que la Foi catholique enseigne que c'est seulement par une grâce surnaturelle du Christ que les conséquences du péché originel parmi les enfants des hommes, auxquelles sont intégrées la désunion, la mésentente entre les peuples, peuvent être réparées, sous peine de terminer comme les rebelles impies de la tour de Babel. Nous retrouvons donc ici, chez Pie XII, dans ce Message aux sportifs catholiques des Jeux Olympiques de Melbourne en 1956, cette même déviance grave, théologiquement, tellement moderniste, qui veut que quelque chose de naturel puisse produire un effet surnaturel : les Jeux Olympiques, en effet, qui ne tiennent en rien de la grâce divine, ne peuvent rigoureusement pas produire, ni même aider à produire, la véritable entente entre les peuples, c'est-à-dire celle d'essence surnaturelle, qui est une réparation d'un effet du péché originel, contrairement à ce que dit Pie XII, il y a ici un pénible et hétérodoxe cafouillage entre nature et surnature... Bien d'autres choses hétérodoxes seraient à relever, dans ce Message de Pie XII aux athlètes catholiques des Jeux Olympiques de Melbourne de 1956...
           
        Mais arrivons au debriefing sur ce chapitre. Pie X fut donc le premier pape de toute l'histoire de l'Église à cautionner les sports, les compétitions sportives, les Jeux Olympiques, suivi en cela par tous ses successeurs, en aval. Mais, mais... en amont, avant le pape Pie X, il est fort important de prendre note et de bien remarquer qu'aucun pape pendant dix-neuf siècles n'a jamais parlé du sport et encore moins des compétitions sportives, et encore encore moins des Jeux Olympiques, comme de quelque chose qui serait positif en soi dans la vie chrétienne, comme quelque chose pouvant apporter une aide dans le grand'œuvre de la sanctification des âmes. Et si l'on prend la multitude des saints et des saintes pendant dix-neuf siècles, ce même message est infiniment plus amplifié encore : aucun saint, aucune sainte, n'a pris le body building, se construire un corps sain, athlétique, musclé, comme un élément important favorisant la sanctification des âmes, selon l'adage très-faux et mensonger mens sana in corpore sano entendu à la manière moderne ou plutôt moderniste. C'est Pie X, pape post-concordataire et par-là je veux dire, qui s'acoquine des mœurs du monde, qui commence la grande déviance sur ce chapitre...
           
        Je viens de citer cette fameuse maxime mens sana in corpore sano. Il faut faire une incise sur cela. Les modernes lui on donné un sens complètement perverti, pervers et hérétique, qui d'ailleurs habille très-bien l'hétérodoxe remise en valeur des Jeux Olympiques. "Cette citation est extraite de la Dixième des seize Satires de Juvénal (90-127) et prend place dans un ensemble plus large qui permet d’en fixer le sens plus précisément : «Alors faut-il que les hommes ne fassent jamais de vœux ?… Ce qu’il faut alors implorer, c’est un esprit sain dans un corps sain» (Juvénal, Satires, 10, 346-366, trad. Henri Clouard). Ce que voulait dire Juvénal, c’est qu’il faut cesser d’implorer vainement les Dieux, qui n’écoutent pas les hommes. La seule chose à leur demander, c’est la santé physique et mentale" (http://www.morbleu.com/mens-sana-in-corpore-sano/). C'est-à-dire, dans la pensée de Juvénal, il faut demander aux dieux l'une et l'autre santé, celle de l'âme et celle du corps, et c'est tout ce qu'il dit, sans établir aucunement de relation de cause à effet entre la santé du corps et la santé de l'âme, sans qu'il soit aucunement question pour l'auteur antique d'établir qu'il est nécessaire d'avoir un corps sain pour avoir une âme saine, sens hérétique totalement faux qu'ont inventé perversement les modernes qui professent qu'il est absolument nécessaire d'avoir un corps sain, d'où l'importance de faire du sport, etc., pour pouvoir avoir une âme saine, pour avancer dans la sanctification de l'âme, mélangeant ainsi, de manière très-moderniste, la nature et la surnature... perversion dont on voit Pie X, le grand pourfendeur du... modernisme, la prendre à son compte, au moins pratiquement, et être le premier pape moderne à le faire !
           
        Mais s'il en était ainsi, alors, comment n'a-t-on pas remarqué, comment Pie X n'a-t-il pas vu, et Pie XII encore moins, que cela condamne toute la pratique corporelle ascétique des saints et des saintes de tous les temps passés ?!, lesquels, inspirés de Dieu, bien au contraire de cet enseignement moderne pervers, ont fait de la mortification de leur corps, le soumettant souvent à de grandes pénitences et privations, ce qui n'était pas vraiment œuvrer pour... un corps sain, une nécessité spirituelle sine qua non précisément pour avoir... une âme saine !! Très-exactement contrairement donc à ce qu'enseignent les modernes, tous les saints du passé, inspirés de Dieu, ont enseigné très-précisément le contraire, à savoir que c'est d'avoir un corps mortifié, non-épanoui dans ses puissances, qui permet de conquérir plus facilement la sainteté, c'est-à-dire, on l'a deviné, d'avoir... une âme saine ! Voyez par exemple saint Paul nous dire : "Je châtie mon corps, et je le réduis en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé" (I Cor IX, 27).
 
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Saint Paul, Apôtre
           
        Mais justement, certaines âmes superficielles voudront soutenir que l'effort tout confiné au physique des sportifs des Jeux Olympiques est en soi assimilable à l'effort chrétien pour devenir saint, c'est le même effort à fournir, puisque saint Paul dans la première épître aux Corinthiens dont je viens de citer seulement un verset... le dit : alors, bien sûr, les Jeux Olympiques en sont donc... sanctifiés et sanctifiants !! Fort bien ! Citons donc tout le passage paulinien dont je viens de citer seulement un verset, avant de réfuter cette imbécilité : "Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Or, tous ceux qui combattent dans l'arène s'abstiennent de tout ; et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, pour une incorruptible. Moi donc, je cours, et non comme au hasard. Je combats, et non comme frappant l'air ; mais je châtie mon corps, et je le réduis en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé" (I Cor IX, 24-27).         
           
        Saint Paul n'est d'ailleurs pas le seul à prendre cette comparaison entre l'effort fourni par le sportif de haut niveau et l'effort fourni par le chrétien pour devenir un saint, que certains Pères de l'Église prendront également. Dimanche dernier à la messe, j'ai eu grand'plaisir, pour parler par antiphrase, d'entendre la majeure partie du sermon de mon prêtre moderne porter sur cet effort ascétique du sportif de haut niveau des Jeux Olympiques, qui serait soit disant à prendre en exemple par nous, chrétiens, pour faire identiquement notre même effort de sainteté...
           
        Mais voilà qui, hérétiquement, fait complètement abstraction que les deux genres d'efforts à fournir par l'un et par l'autre, par l'athlète et par le chrétien, sont de nature complètement et radicalement différente !! Car si, seulement dans le for externe des choses, la somme et le nombre d'efforts à fournir par le chrétien et par l'athlète pour parvenir à leurs buts respectifs, l'un corruptible quand l'autre est incorruptible, sont effectivement identiques et assimilables, et c'est seulement cela que saint Paul et certains Pères de l'Église ont voulu dire en prenant cette comparaison, la nature de cesdits efforts est radicalement différente dans l'un et l'autre cas, un abîme infranchissable les séparant : les efforts fournis par le sportif appartiennent au seul ordre naturel des choses, quand ceux fournis par le chrétien appartiennent quant à eux au seul ordre surnaturel des choses, ils sont exclusivement du ressort surnaturel, issus de la grâce divine, du suc surnaturel que le sarment va prendre dans la vigne qui est le Seigneur. On n'a pas besoin de préciser que saint Paul ne suppose nullement dans son épître que les efforts du chrétien et de l'athlète sont de même nature, comme se l'imaginent faussement et sans réflexion aucune nos objecteurs en se mélangeant grave les pinceaux, rentrant là, ... hélas à la suite de Pie X !, de Pie XII !, dans une confusion très-moderniste et fort dangereuse pour la Foi, entre nature et surnature...
           
        Alors que l'effort du chrétien pour être saint est entièrement de l'ordre surnaturel pour un but exclusivement surnaturel, celui de l'athlète pour conquérir son prix est radicalement de l'ordre naturel pour un but exclusivement naturel. C'est si vrai, cela, qu'on peut tout-à-fait assimiler l'effort naturel de l'athlète à... la quête franc-maçonnique. Laissons un franc-maçon nous le dire dans son article intitulé, pour que nul n'en ignore : Valeurs de l'olympisme, valeurs maçonniques ?
           
        "Revenons sur l’Olympisme qui dépasse largement le cadre des Jeux [rien de plus vrai, en effet : il ne s'agit nullement que de sport, dans les Jeux Olympiques, il s'agit beaucoup plus encore d'une idéologie et même d'une religion moulant automatiquement les mœurs des hommes qui y participent, à commencer par les athlètes et à continuer par ceux qui prennent goût à ces Jeux Olympiques, si l'on va au fond des choses, comme je tâche de le faire dans mon article]. Avec des valeurs qui ne sont pas étrangères aux valeurs et pratiques maçonniques.
           
        "La Charte olympique en résume le propos dans son préambule : «L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels» [les italiques sont de l'auteur franc-maçon].
           
        "Les trois valeurs fondamentales.― Aujourd’hui, l’Olympisme s’articule autour de trois valeurs fondamentales : l’excellence, l’amitié et le respect. (...) Chacune de ces trois valeurs trouve son expression dans l’un ou l’autre des symboles de l’Olympisme et du mouvement olympique. (...) La devise olympique, depuis 2021, est composée des quatre mots latins «Citius, Altius, Fortius – Communiter», dont la traduction officielle est «Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble»" (https://450.fm/2023/07/30/valeurs-de-lolympisme-valeurs-maconniques/).
           
        Inutile de souligner l'humanisme profond et athée, claquemuré, verrouillé sur lui-même, interdisant toute échappée vers une window du Ciel, vers la Vie éternelle en Dieu, ainsi que le naturalisme hermétiquement réducteur jusqu'à l'asphyxie spirituelle mortelle, de tout ce qui compose l'esprit de l'Olympisme, tellement identique au franc-maçonnisme en effet, c'est fort criant, le rédacteur franc-maçon de cet article l'a parfaitement bien compris.
           
        L'Olympisme, les Jeux Olympiques, peuvent se définir en fait comme un para-maçonnisme, un para-fascisme à vocation mondialiste, universaliste.
           
        Quelle honte et quelle vilenie, quel scandale pour la Foi surtout, de voir les papes modernes, à commencer par Pie X, s'en enticher avec engouement...!!!
           
        ... Je crois que Léon Bloy seul est digne d'apporter la conclusion générale à un tableau d'ensemble si funeste, qui, ... ô combien !, dépasse en gravité l'épidermique et épiphénoménique faux-combat de faux-culs catho épinglé au commencement de mon article sur le buzz de l'actu et l'actu qui buzze :      
           
        "Tout ce qui n’est pas exclusivement, éperdument catholique, n’a d’autre droit que celui de SE TAIRE".
           
        De fermer son claque-merde et sa gueule de con, autrement dit.
 
En la fête du Bienheureux Franz Jägerstätter,
ce martyr du nazisme... et de l'Église concordataire,
ce 9 août 2024.
Vincent Morlier,
Écrivain catholique.
 
 
 PHOTO LUI MÊME
 Franz Jägerstätter (1907-1943)