La Passion de l'Église

Articles de fond

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  • La vraie et seule solution du problème de la cohabitation des juifs et des arabes en Terre sainte, ou le miracle extraordinaire de la théandrie.

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  • La canonisation de Jean-Paul II : une "si grande contradiction" (He XII, 3).

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  • L'Antéchrist-personne devant clore notre fin des temps sera-t-il... le dernier pape LÉGITIME de l'Église catholique ?

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Christ crucifié souriant

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Marie sur la croix

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Mes livres (téléchargeables)
 
Présentation de l'auteur
 
       
        Lors de la création de mon site en 2012, le webmestre ami d'un site consacré aux apparitions de Fatima (et qui désormais a cessé d'exister), avait cru bon de me présenter aux visiteurs de son site avant de faire connaître mes ouvrages. Je crois utile, pour les miens, de reproduire ici cette "Présentation de l'auteur" qu'il avait faite, en y ajoutant quelques précisions utiles :
 
        "M. Vincent Morlier est un auteur catholique qui nous vient du monde traditionaliste, très-original à la Léon Bloy, et surtout absolument unique en ce sens qu'il est vraiment tout-à-fait non-conformiste. C'est-à-dire qu'il l'est non pas avec tout le monde comme beaucoup qui prétendent l'être, mais vraiment avec PERSONNE, «sauf avec le Saint-Esprit et la constitution divine de l'Église», précise-t-il avec humour. Ses analyses en effet, sont exceptionnelles, absolument inédites, et percutent toujours sur le culot de la douille... «J'ai particulièrement aimé votre ouvrage L'Impubliable, qui apporte un ton neuf et une étude plus poussée que L'Église éclipsée & Petrus es tu ? [ouvrages sédévacantistes signés par l'abbé Paladino]» (Michèle Reboul, journaliste à Monde & Vie).
 
        "Le sujet principal de ses ouvrages est d'expliquer et d'exposer le plus exhaustivement possible, le plus clairement, avec grande rigueur intellectuelle et d'une manière équilibrée, les assises spirituelles et théologiques profondes de ce qu'il est convenu d'appeler «la crise de l'Église», laquelle s'est manifestée avec éclat à Vatican II certes, mais qui a des racines profondes bien avant, et pas seulement religieuses mais encore politiques constitutionnelles (car il est trop vrai que la subversion de l'Ordre très-chrétien a commencé par une déviance au niveau du politique constitutionnel avant de submerger la chose religieuse pure). C'est pourquoi ses ouvrages sont scindés en deux séries, la première concerne la question ecclésiale pure, issue de Vatican II, la seconde concerne la question de l'élection divine de la France à la Noël 496 au moyen du sacre royal de Clovis, dont le mépris puis le rejet à la Révolution a fait rentrer Satan dans le jeu politique constitutionnel, un Satan béni, hélas, du côté des grands-clercs romains depuis le pape Pie VII, par le système ecclésial-pontifical concordataire avec des sociétés politiques post-révolutionnaire constitutionnellement athées, ce qui aboutira à nous donner, de charybde en scylla, comme tout naturellement, la Liberté religieuse à Vatican II...
 
        "Cette «crise de l'Église», qui comprend donc deux aspect, l'un métapolitique et l'autre ecclésial, est, selon l'auteur, la toute dernière, celle de la fin des temps, à cause des tenants et aboutants théologiques qui la caractérisent formellement. Précisément pour cette raison, elle dépasse tellement l'entendement humain que même ceux qui ont résisté à la subversion moderniste, c'est-à-dire les traditionalistes, ne peuvent arriver, depuis plus de quarante ans maintenant, à en donner un exposé théologiquement correct et cohérent, et il s'en faut de beaucoup. Sur un simple plan humain, on ne peut d'ailleurs guère le leur reprocher : pour en rester à l'aspect religieux de la question, comment, en effet, bien comprendre que l'hérésie se trouve professée dans un cadre magistériel par l'Église ? Cela est-il d'ailleurs possible ?!
 
        "Chacun sait bien que trois positionnements opposés se partagent les traditionalistes pour tenter de trouver une solution à cette épineuse question : le premier, «lefébvriste», veut s'imaginer un Magistère «réparable», quand bien même Vatican II enregistre un cadre de promulgation doté de l'infaillibilité, de par le mode ordinaire & universel ; le deuxième, «sédévacantiste», prétend pouvoir juger péremptoirement que le Siège de Pierre est vacant depuis Vatican II, précisément à cause de l'hérésie conciliaire ; et le troisième, celui des «Ralliés», veut absolument dénier le caractère d'hérésie formelle à la doctrine de la Liberté religieuse.
 
        "Mais l'étude approfondie de l'une ou l'autre de ces thèses montre qu'elles pèchent toutes trois très-grièvement contre la constitution divine de l'Église, chacune, à sa manière hétérodoxe, s'avérant n'être en définitive qu'une fuite à toutes jambes de la grande vérité que nous révèle «la crise de l'Église», et qu'explique l'auteur, à savoir que l'Église est MISE À MORT COMME LE CHRIST SUR LA CROIX, ELLE VIT LA PASSION DEPUIS VATICAN II, "LA PASSION DE L'ÉGLISE". Ce qui élève considérablement la perspective et explique au catholique pourquoi, théologiquement, «la crise de l'Église» porte l'âme fidèle au «scandale», scandale et incompréhension qui furent aussi ceux des Apôtres quand le Christ eut à vivre sa propre Passion, l'Église étant alors pareillement «faite péché pour notre salut» comme l'explique saint Paul à propos du Christ crucifié en II Cor V, 21.
 
        "C'est la thèse exposée par M. Vincent Morlier, que, il en apporte la précision, PERSONNE, ou si peu, ne partage avec lui (ils "tiendraient ensemble sous un pommier" comme dit la prophétie)... sauf le Saint-Esprit".
 
        (fin de citation)
 
        Voici donc, après cette "Présentation de l'auteur", la liste de mes quatorze principaux ouvrages, qui, au service de la vérité et pour la plus grande Gloire de Dieu, sont tous gratuitement téléchargeables sous format .pdf en cliquant sur l'image de couverture (les cinq premiers concernent la question théologique pure de "la crise de l'Église", les neuf derniers planchent sur celle politique constitutionnelle, laquelle tourne autour de la Chrétienté sacrale rejetée pontificalement dès après la Révolution par Pie VII, l'Église, depuis lors, ayant adopté, par la pratique concordataire, les sociétés politiques révolutionnaires constitutionnellement athées, lesquelles n'ont pourtant pas inscrite dans leurs constitutions la nécessaire poursuite du Bien commun indispensable à leur légitimité selon saint Paul dans Rom XIII. Ce qui mettra l'Église sous "la puissance des ténèbres" et aboutira au terminus à lui faire vivre la Passion dans Vatican II, "LA PASSION DE L'ÉGLISE") :
 
        [Un dernier mot. J'en profite ici pour rappeler que je soumets tous mes écrits, livres et articles présents sur ce site ou ailleurs, en tout comme en partie, et sans réserve aucune, au SEUL jugement que je vénère, celui de l’Église Catholique, Apostolique et Romaine INFAILLIBLE, réprouvant par avance ce qu’elle réprouvera... bénissant aussi ce qu’elle daignera bénir. Je fais allusion tout particulièrement, bien évidemment, aux très-graves critiques que je suis obligé de formuler, la mort dans l’âme, contre tous les papes de l’ère moderne indistinctement, c’est-à-dire à partir du concordat napoléonien, de Pie VII jusqu’au pape actuel, François].
 
 
 
 I
 
  

 
 
        À cause de l'hérésie magistérielle contenue dans Vatican II, tout le monde, parmi les tradis, s'est senti interpellé un jour ou l'autre par cette question fondamentale : Les papes de l'Église conciliaire (de Paul VI à François), sont-ils vraiment papes, ou bien... ne le sont-ils pas ?
        La question, en effet, intéresse d'une manière cruciale le salut de nos âmes, puisque Boniface VIII, dans sa bulle Unam Sanctam, définit ce qui suit : "Il est nécessaire au salut de tout être humain, d'être soumis au Pontife romain".
        Encore faut-il savoir si, de nos jours post-Vatican II, il en existe... un !
        Seuls les tradis à la pensée mondaine ou à la spiritualité désincarnée peuvent prétendre s'abstraire de cette question. Pour autant, depuis plus de quarante ans à présent, le tradi moyen ne peut qu'être très-intrigué devant l'absence totale de réponse formelle à cette question, de la part de nos "chefs de file" : cette impuissance étonnante est-elle admissible au regard de la Foi ? Le Christ n'aurait-il donc pas prévu une réponse de Foi pour nos jours, réponse à laquelle tous les tradis puissent et doivent se ranger, afin d'avoir "une seule âme, un seul coeur & même esprit" (Eph IV, 3-4) ? Pire, même : comment les tradis, pourtant frères de combat, ont-ils pu arriver à se diviser gravement au fil du temps en deux camps diamétralement opposés sur cette question, finissant lamentablement par s'excommunier les uns les autres tels les zélotes juifs au temps de l'écroulement de Jérusalem, l'an 70, les uns répondant "oui", les autres "non" ? Une même théologie catholique véritable, basée sur le Christ-Dieu infaillible, sur laquelle les uns et les autres prétendent pourtant s'appuyer, ne peut cependant pas aboutir à la contradiction, fille de Satan…
        Partant du principe fondamental que le Christ Jésus assiste "TOUS LES JOURS" son Église ("Je suis avec vous tous les jours", a-t-Il promis aux Apôtres en Matth XXVIII, 20), et donc en ce compris les jours funestes de notre "crise de l'Église", l'auteur s'est dit que la Vertu du Christ ne pouvait être impuissante à donner une solution authentique au problème théologique posé par l'Église après Vatican II, que penser le contraire était même singulièrement blasphématoire. Après avoir lu patiemment pendant plus de quinze ans tout ce qui s'est dit de sérieux sur la question chez les tradis de toute opinion, l'auteur, bannissant de son esprit tout ce qui est préjugé humain et plus encore esprit de chapelle, pour ne s'occuper uniquement que de la pensée de l'Église, apporte la réponse catholique à la question posée, à la fois formelle, sûre et simple. Quinze ans pour, … ENFIN !, revenir à LA SIMPLICITÉ LIBÉRATRICE DE LA FOI.
        Pour répondre à la question posée, deux lieux théologiques sont à débattre et négocier, comme deux poteaux indicateurs de la Vérité qui forment d'ailleurs les deux chapitres principaux de cette étude :
        1/ Un Conclave qui s'est normalement déroulé au for externe NE peut QUE donner à l’Église un vrai pape. Parce que, en se donnant une Tête, l’Église Universelle engage sa destinée, et donc est couverte par l'infaillibilité quant au choix de la personne qu'elle fait (lieu théologique complètement "oublié" par les sédévacantistes). Or bien sûr, tous les papes de Vatican II & post ont dûment bénéficié de la reconnaissance et de l'approbation de leur qualité de pape par l'Église Universelle.
        2/ Un pape vrai pape ne peut promulguer des décrets hérétiques dans le Magistère ecclésial doté de l'infaillibilité (et certains actes formellement hérétiques de Vatican II sont une manifestation de ce Magistère ecclésial infaillible, contrairement à ce que dénient, d'une part les "ralliés" quant au caractère hérétique formel de certaines doctrines contenues dans certains décrets magistériels infaillibles de Vatican II, notamment la Liberté religieuse, et d'autre part les "lefébvristes" quant au cadre magistériel doté de l'infaillibilité de certains décrets hérétiques, par exemple encore celui sur la Liberté religieuse).
        Or, bien sûr, il appert que si, après Vatican II, on met ensemble ces deux lieux théologiques fondamentaux de la constitution divine de l'Église sans trafiquer la doctrine, comme tant s'autorisent honteusement à le faire pour "arranger les affaires" de la Foi domestique, on arrive évidemment à… une impasse. Comment cela est-il bien possible sans que la Promesse du Christ "Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle" ne soit trouvée en défaut...?
        … Mais, puisque je suis en veine de questions, en voici d'autres : qu'a bien voulu dire le grand saint Paul quand il a dit : "Celui [le Christ] qui n’a point connu le péché, Il [Dieu] L'a fait péché pour nous afin que nous devenions en Lui justice de Dieu" (II Cor V, 20-21) ? L’Église n'est-elle pas l'Épouse mystique du Cantique des cantiques qui imite parfaitement le Christ-Époux ? Ne doit-elle pas, elle aussi, bien sûr sans connaître la coulpe du péché, "être faite péché pour notre salut" à l'heure où il s'agit pour elle de vivre sa propre Passion, c'est-à-dire à la fin des temps ? La solution de notre "crise de l'Église" serait-elle finalement plus d'ordre mystique que théologique ? Et les règles de la théologie ne prouveraient-elles pas que le dénouement à envisager à cette "crise affreuse de l'Église" (Secret de La Salette), le seul, est la Parousie sinon rien ?
        Réponse à toutes ces questions, et à une foule d'autres, dans cet ouvrage extrêmement travaillé, rédigé avec méticuleuse précision, grande rigueur intellectuelle, et qui s'est voulu le plus complet possible sur la question traitée.
        Ce livre, dans sa 7ème édition 2015, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 1,767 Mo), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 277 pages 21 x 29,7 cm (format A4), au prix de : 32,00 € (+ port : 5,50 €), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
        De préférence, se renseigner pour la disponibilité en stock de l'ouvrage avant de passer commande, merci. 
© Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation de l'auteur-éditeur
 
 
 
 

 
II
 
 
                
        L'objet de cet ouvrage est de faire le point sur les questions suivantes : le concile Vatican II, dans certains décrets, est-il, ou bien non, hérétique ? Lesdits décrets sont-ils dotés de l'infaillibilité magistérielle ? Si oui, l'Église qui les a promulgués, est-elle toujours légitime ?
        Questions importantes puisque, par rebond, les réponses qu'on y fait décident si le mouvement traditionaliste en général, qui a contesté Vatican II, est, ou non, lui-même légitime. La question est souvent résumée, un peu brutalement, par le fait de savoir si François est pape, ou bien non.
        ... Mais le problème est-il vraiment là ? Si l'on fait une investigation poussée des lois fondamentales qui régissent la constitution divine de l'Église, on se rend compte, de plus en plus surpris, qu'on est orienté par le Saint-Esprit dans une toute autre direction.
        Les solutions théo-logiques systématiques, en fait, ne résolvent rien : précisément parce que notre "crise affreuse de l'Église" réplique parfaitement la Passion du Christ, et que celle-ci n'est vraiment pas... logique (c'est pourquoi onze Apôtres sur douze, dépassés par l'Évènement, ne tiennent pas, et s'enfuient, déboussolés et scandalisés).
        Seule, en effet, la Mystique de la Passion du Christ appliquée on pourrait dire en décalcomanie sur "la crise de l'Église", révèle en plénitude le Plan de Dieu sur l'Église de notre temps, ce dont l'auteur a fini par prendre conscience après avoir constaté l'inanité absolue de la thèse "lefébvriste" (= les décrets hérétiques de Vatican II ne sont pas promulgués dans le cadre de l'infaillibilité magistérielle), non moins que celles "sédévacantiste complète" (= l'Église conciliaire n'est plus l'Église du Christ) ou "sédévacantiste mitigée" (= François n'est plus qu'un pape "matérialiter" dénué de l'Autorité "formaliter" du Christ), ou enfin celle "ralliée" qui nie le caractère hérétique formel de la Liberté religieuse.
        Cet ouvrage est un abrégé vulgarisateur d'un travail plus fouillé, édité il y a trois ans sous le titre "L'Impubliable". Après un exposé court et simple de la doctrine certaine de l'Église, d'une part sur l'infaillibilité du Magistère ordinaire & universel d'enseignement (doctrine qui déboute la thèse "lefébvriste"), et d'autre part, sur la légitimité pontificale dont la certitude est acquise infailliblement par l'adhésion ecclésiale universelle à la personne du pape (doctrine qui n'invalide pas moins la solution "sédévacantiste", complète ou mitigée), et enfin sur le caractère hérétique formel de la doctrine de la Liberté religieuse, l'auteur expose et réfute, sous forme catéchétique de questions-réponses, les principales objections des uns et des autres pour soutenir leurs thèses spécieuses.
        Ce n'est qu'après ce travail qu'est enfin exposée, appuyée sur saint Paul, la solution mystique-apocalyptique de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", à la fois terrible, affreuse, libératrice et sanctifiante, POUR BIEN COMPRENDRE LA THÉOLOGIE DE LA CRISE DE L'ÉGLISE.
        Ce livre, édité en 2003, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 1,27 Mo), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 220 pages 15 x 21 cm (format A5), au prix de : 16 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
        De préférence, se renseigner pour la disponibilité en stock de l'ouvrage avant de passer commande, merci.  
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III 
 
 
       
 
        La bulle de Paul IV est l'argument majeur utilisé par les traditionalistes qui professent que nous n'avons plus de pape depuis Vatican II, à cause de l'hérésie qui se trouve dans ce concile (position sédévacantiste = "le Siège de Pierre est vacant").
        Cependant qu'il est parfaitement vrai que Vatican II professe l'hérésie formelle dans le cadre du Magistère ordinaire & universel, de soi infaillible (contrairement à ce que professent faussement de leur côté les clercs de la mouvance de Mgr Lefebvre, trichant scandaleusement sur cela avec la doctrine de l'infaillibilité dans l'Église), la solution peut-elle résider dans la vacance du Siège de Pierre ?
        Non. Car le sédévacantiste oublie une autre application de l'infaillibilité ecclésiale, toute aussi contraignante que celle attachée au Magistère d'enseignement doctrinal, à savoir : celle qui couvre l'acte de reconnaissance du nouveau pape par l'Église Universelle.
        Une fois, en effet, le nouveau pape reconnu et approuvé par l'Église Universelle, receptus & probatus (acte commis au haut-clergé de l’église de Rome tout récapitulé dans le Sacré-Collège cardinalice depuis le Moyen-Âge, et ordinairement posé par lui le dimanche dans l’octave de l’élection pontificale lors de la cérémonie solennelle d’intronisation), il n’est plus permis au catholique, qu’il soit simple laïc, prêtre, évêque ou archevêque, de douter de la légitimité du nouvel élu au Siège de Pierre, sous peine d’excommunication ipso-facto.
        Quand on est catholique et qu’on veut le demeurer, il faut en effet ne pas penser avec son sens privé, il faut penser avec l’Église. L’hétérodoxe "libre-examen" n’est pas plus permis au simple catholique pour les actes doctrinaux du Magistère que pour la légitimité pontificale. Or, in casu, l’Église ne permet pas de douter de la légitimité des papes de Vatican II & post, puisqu’ils ont tous bénéficié de cet acte de reconnaissance ecclésiale universelle... La solution théologique de l’affreuse "crise de l’Église" se trouve donc AILLEURS que dans le sédévacantisme.
        Mais le sédévacantiste argue que la bulle de Paul IV contredit de plein fouet cette grande loi fondamentale de la constitution divine de l’Église, à savoir l’infaillibilité de l’acte de reconnaissance ecclésiale universelle du nouveau pape, puisque son § 6 professe en effet qu’un pape dont on découvrirait qu’il était hérétique avant sa promotion au souverain pontificat, verrait tout son pontificat rétroactivement invalidé… nonobstant toute reconnaissance ecclésiale universelle au moment de l’élection !
        Alors, dotés de l'infaillibilité ecclésiale, les conclaves, ou pas dotés ? Qui a raison, d’une simple bulle dont l’objet est purement disciplinaire, non-dogmatique, par ailleurs unique dans le Bullaire pontifical quand bien même elle est reprise dans le droit canon pie-bénédictin (mais... pas pour l’invalidation de l’élection pontificale), ou bien une loi de droit divin de la constitution de l’Église telle que confectionnée par Notre-Seigneur Jésus-Christ, et sans laquelle celle-ci s’écroule irrémédiablement ipso-facto ?
        Poser la question, c’est évidemment y répondre.
        Il fallait cependant bien saisir le contexte historico-ecclésial, et surtout cerner la personnalité toute passionnelle du rigoriste voire énergumène pape Paul IV, pour comprendre comment une bulle si honteuse, si déshonorante pour Dame la sainte Église romaine, ait bien pu voir le jour… C’est ce qui est fait ici, avec un souci scrupuleux de la critique historique vraie, dans cette brochure qui ne manquera pas d’intéresser… d'abord... les sédévacantistes.
        Ce livre, édité en 2005, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 603 Ko), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 51 pages 21 x 29,7 cm (format A4), au prix de : 8 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
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IV
 
 
 
 
        Le 17 mai 2005, fut organisée une conférence-débat sur la théologie de "la crise de l'Église", entre "Petrus" et l'abbé Guillaume de Tanouärn, deux champions du "sédévacantisme" et du "lefébvrisme", laquelle a fait quelque bruit.
        Pourtant, cette conférence ne fut hélas qu'une partie de ping-pong fort décevante, sans suite ni logique, nonobstant la bonne volonté, presque tendue, des intervenants. Pourquoi donc ? La raison en est simple.
        Quoique l'un des intervenants, "Petrus"-le-sédévacantiste, ait bien perçu que la Passion du Christ éclaire la crise que l'Église endure depuis Vatican II, aucun d'eux n'a désenveloppé "dans l'Absolu" (Léon Bloy) la signification et les implications théologiques profondes et ultimes de cette réplication de la Passion du Christ dans l'Église de notre temps, ce qui seul permet de comprendre les choses de notre "crise de l'Église".
        En termes imagés, on pourrait dire qu'un des intervenants a su mettre la clef dans la serrure, mais... personne ne l'a tournée. Or, puisque seule cette perspective permet de bien comprendre la théologie de "la crise de l'Église", chacun des intervenants donc, en s’en abstrayant, n’a pu que s’enfermer dialectiquement dans sa thèse unilatérale voire partisane, dans l’impuissance radicale de donner sur la question la synthèse catholique simple, définitive et saintement libératrice.
        C’est pourquoi l’auteur de L’Impubliable & de son abrégé Pour bien comprendre la théologie de la Crise de l’Église, a cru bon de reprendre, au regard de la Passion du Christ répliquée dans l’Église, les saillies intéressantes des intervenants de cette conférence, pour, en les commentant, mettre enfin à jour et à plat la véritable solution de "la crise de l’Église" ; c’est-à-dire que l’auteur… a tourné la clef dans la serrure… pour ouvrir la porte libératrice. Ce qui permet à tout fidèle actuel de savoir ce que vit très-exactement l’Église de son temps, pour mieux s’y unir, loin de tout sectarisme orgueilleux comme de tout laxisme déliquescent, dans la paix de l’âme, l’intelligence et la force inébranlable que donne la Foi vécue en Église.
        Ce commentaire circonstancié est écrit avec beaucoup d’intelligence, de fermeté, de clarté et de simplicité, d’humour aussi, de profond esprit de Foi par-dessus tout, il est le fruit très-longuement mûri de la thèse de "LA PASSION DE L'ÉGLISE" exposée au long dans L’Impubliable et son abrégé. On ne saurait trop le recommander aux traditionalistes angoissés du brouillard-brouillon obscur et obscurantiste distillé voire entretenu dans les âmes des fidèles par les "chefs de file" tradis, toutes tendances confondues, ou... qui s'autoproclament tels.
        Ledit commentaire a été envoyé à tous les intervenants principaux de cette conférence-débat, et le titre-double vise les réponses positives ou négatives, mais surtout les non-réponses  (... la très-grande majorité, ô honte !), des uns et des autres : POUR MÉMOIRE DE GLOIRE & D’OPPROBRE.
        Ce livre, édité en 2007, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 999 Ko), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 210 pages 18,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 18,00 € (+ port : 4 €), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
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© Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation de l'auteur-éditeur
 
 
 

 
 V
 
 
 
 
        L'auteur traite ici une question de spiritualité bien peu abordée mais qui intéresse pourtant au premier chef l'exercice de la vertu et de la Foi chez les âmes fidèles de notre époque, qu'elles en aient ou non conscience : Est-il important pour la vie spirituelle authentique, de prendre conscience qu'on vit la fin des temps ? La question en effet est loin d'être un cas d'école abstrait, puisque, les signes eschatologiques annonçant l'imminence de la fin des temps étant bel et bien actualisés à notre époque, et à notre époque seulement, c'est bien notre génération de chrétiens qui vit déjà l'Apocalypse, dans l'attente du grand Dénouement...
        La question que dessus est donc pour l'âme fidèle contemporaine extrêmement urgente à résoudre, et devient celle-ci : Mon époque étant celle de la fin des Temps, puis-je vivre une vie spirituelle authentique sans en prendre conscience ?
        La réponse est : non. Or, las !, non seulement bien peu de prêtres, tradis ou non du reste, intègrent dans la pratique de leur vie spirituelle le fait qu'ils ont à vivre la fin des temps, mais la plupart, par laxisme moderniste ou à l'opposé par sectarisme janséniste, tournant les choses spirituelles sataniquement à l’envers, osent prêcher ainsi à leurs ouailles, comme l’auteur, horrifié, l’a lui-même entendu en chaire tradi : Ne vous occupez pas de la fin du monde, occupez-vous seulement de votre salut…! (variante moderniste : occupez-vous seulement de la paix dans le monde).
        Généralement, les clercs qui en arrivent là s'imaginent être au "top niveau" de la vie de la grâce... c'est pourtant tout le contraire qui est vrai. Cette attitude est en effet loin d’être le signe positif d’une vie spirituelle authentique, il serait même plus vrai de dire qu'elle y est opposée. Car Notre-Seigneur Jésus-Christ, notre Maître de sagesse et de vérité, nous enseigne tout simplement le contraire dans le chapitre XXIV de St Matthieu. On Le voit en effet intimer formellement à tous les fidèles de tous les temps derrière les Apôtres, le devoir moral de surveiller les signes des temps. C’est donc que c’est important de le faire, surtout, faut-il avoir à le dire, pour les fidèles qui ont la fin des temps à vivre ! Et bien sûr, puisque c’est Jésus qui en donne l’ordre, c’est important pour une vie spirituelle… authentique, donc c'est important pour… mon salut.
        L’auteur, qui a co-écrit Actualité de la Fin des Temps (tome 1) & écrit Bientôt le règne millénaire (tome 2) il y a une quinzaine d’années, et, depuis, bien d’autres ouvrages fondamentaux tournant autour de cette question primordiale de la fin des temps actualisée à notre époque, et à notre époque seulement, explique ici, sous forme de conversation alerte, enjouée, vive, parfois humoristique, parfois fâchée, les raisons spirituelles très-graves pour lesquelles Jésus, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, nous intime formellement ce devoir moral de scruter et discerner les signes des temps.
        Ce livre, édité en 2007, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 382 Ko), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 72 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 8 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
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VI
 
 
 
        
        À l'occasion du XVe centenaire de ce qu'il est convenu d'appeler "le baptême de Clovis" dans la langue mensongère du politicaly correct, l'auteur a voulu répondre d'une manière exhaustive à une question très-controversée : oui ou non, peut-on parler de l'élection divine de la France ?
        A-t-elle une mission divine salvatrice dans l'ordre politique pour toutes les autres nations, conjointe et bien sûr subordonnée à celle de l'Église ? L'essence constitutionnelle de la France profonde est-elle vraiment, à cause de cela, "théocratique" (Joseph de Maistre) ?
        Ou alors, s'agit-il d'un obscurantisme moyenâgeux, supprimé heureusement par les prodigieux éclaircissements de nos formidables historiens modernes ?
        La question, sur le plan théorique (1ère partie de l'ouvrage), devient celle-ci : pour actualiser le bien commun dans nos Temps des nations rachetés par le Christ, ne faut-il pas de toute nécessité une Institution divine dans la sphère politique, à l'instar de l'Église, une Nation véritablement "fondée par Dieu" (loi salique) ? Et n'y a-t-il pas là une nécessité théologique formelle pour le salut de l’homme, contrairement à ce que les scolastiques et saint Thomas d'Aquin ont professé, trompant, sur ce point si important, les papes modernes à commencer par Pie VII ? Évidemment, s'il en est vraiment ainsi, la Noël 496 (date bien exacte), signifierait moins "le baptême de Clovis", que "l'Institution divine de la France, peuple, roy & terre, pour le salut politique du monde entier". C'est bien sûr excessivement différent... effroyablement, même, pour les rebelles à l'Ordre divin et naturel coordonné à la Révélation.
        L'auteur, dans un esprit de soumission totale à la Vérité, a lu pratiquement tout ce qui s'est dit à l'occasion du XVe centenaire de la naissance de la France très-chrétienne, et, dans une joute superbe, l'a mis en combat singulier avec la tradition historique française. Il ressort de ce texte très-fouillé, très-érudit, que nos pères et les meilleures élites intellectuelles du "vieux-vieux temps" (Henri Pourrat), avaient mille et cent mille fois raison : le combat n'est pas du tout remporté par le négationisme prétendument "scientifique" des modernes, contrairement à ce qu'on croit (même chez certains… traditionalistes).
        Mais, hélas, la papauté post-révolutionnaire répudiera cette politique DIVINE d’abord, croyant préférable de s'aboucher avec la Démo(n)cratie. Pour le plus grand malheur du monde et de… l'Église. L'auteur montre en effet à partir de documents historiques quasi inédits ou du moins complètement oubliés, que c'était en fait scier la branche sur laquelle l'Église était elle-même assise, parce que le droit divin direct de l'Église ne pouvait que mourir tôt ou tard de l’abolition de celui de la France, exactement de la même manière que lorsqu’on attaque le corps, il y a répercussion plus ou moins immédiate sur l’âme. Ce qui arrive... présentement, par "la crise de l’Église" issue de Vatican II.
        La 2ème partie de l'ouvrage, pratique, traite en profondeur des preuves historiques concrètes de la fondation et de la constitution divines de la France, tout-à-fait miraculeuses et uniques par rapport à toutes les autres Nations ; puis, en finale, elle brosse un descriptif très-vivant de la société très-chrétienne, et non juridique, comme cela a été trop fait jusqu'alors.
        La conclusion générale embrasse le problème conjoint des institutions nouvelles qui ont supplanté la France très-chrétienne & l'Église catholique, à savoir la république française & "l'Église conciliaire" (cardinal Benelli). Oui ou non, sont-elles valides, légitimes, ou du moins peuvent-elles encore apporter un vestige de salut à l'homme ? La réponse montre qu’il aurait été de salubrité publique d’avorter ces deux filles du mysterium iniquitatis.
        Elle est terrible, véritablement apocalyptique, cette réponse, et inédite aussi, lorsqu’elle démontre que la Crise actuelle, tant religieuse que politique, provient en droite ligne du rejet de la France sacrale par le concordat de Pie VII/Napoléon, lequel, en passant notamment par le Ralliement de Léon XIII et les Noëls 39-45 honteusement onusiens de Pie XII, a directement engendré la Liberté Religieuse hérétique du Vatican II de Paul VI.
        Au total, ce livre magistral, très-profond, écrit d'une plume alerte, enlevée, pleine de Foi et avec beaucoup d'humour, apporte une richesse d’argumentation peu commune, et, en d’autres temps moins cala(très)miteux, ferait évènement !
        Ce livre, dans sa seconde édition revue et corrigée de 2003, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 6,27 Mo), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 715 pages 21 x 29,7 cm (format A4), au prix de : 68 € (+ 5,50 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
        De préférence, se renseigner pour la disponibilité en stock de l'ouvrage avant de passer commande, merci.
 © Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation de l'auteur-éditeur
 
 
 

 
VII
 
 
 
 
        Ce livre, qu'on fait paraître dans le cadre des élections présidentielles 2007, mais qui ne se cantonne certes pas à cette seule occurrence, traite de la question fondamentale suivante : est-il permis à un catholique de voter dans le cadre des républiques post-révolutionnaires ?
        Si l'on est conscient des exigences de notre Foi, la réponse est NON, formellement non. Évidemment, contre cette affirmation pourtant théologiquement sûre et indiscutable, on mettra en avant ce que les papes modernes post-concordataires ont dit en la matière (en ce compris, hélas, les plus saints) : tous ont toujours, invariablement, été dans le sens d'une légitimation des gouvernements constitutionnellement athées que, pour ne prendre qu'un exemple, le pape Pie VI osait scandaleusement appeler "les autorités constituées" à propos, pourtant, de l'un des pires d'entr'iceux-là (= le fameux Directoire, le plus franc-maçon des gouvernements de la Révolution !).
        Il n'en reste pas moins que notre thèse est catholiquement certaine.
        Et si l'on cherche à comprendre pourquoi les papes se sont et nous ont trompés sur le plan constitutionnel politique, l’enquête serrée montre que la grande responsable s’appelle la scolastique aristotélicienne qui veut faire reposer la validité de TOUT gouvernement, fût-il impie, sur un être de raison philosophique non-substantiel, et non sur l’économie de salut en cours, surnaturellement réelle.
        Ces deux points, évidemment fort importants, sont traités à fond dans deux ouvrages conjoints à celui-ci (Les papes nous ont trompé en Politique & Saint Thomas et les scolastiques ont trompé les papes qui nous ont trompés en Politique).
        Quant à cet ouvrage-ci, il a plus simplement pour but de présenter au lecteur ce gravissime problème sous un angle pratique : montrer la naissance DIVINE de la France, que Dieu a forgée LUI-MÊME EN PERSONNE pour être l’archétype salvateur de toutes les nations du monde, sera montrer à tout regard politiquement digne et non-perverti, qu’une grâce divine extrinsèque à l’homme, et qui n’est pas dérivée des sept sacrements ecclésiaux, est NÉCESSAIRE pour actualiser le Bien commun parmi les enfants des hommes.
        Tout y est tellement surnaturel, en effet, dans cette extraordinaire conversion de Clovis couplée à la naissance théocratique de la France (un pape de l’époque, à propos de la Noël 496, parlera de "déluge sacré" tellement les faits miraculeux y furent éclatants et nombreux), qu’on aura vite fait de comprendre que la fondation de toute "Politique réelle" (Blanc de Saint-Bonnet) EST UN FAIT DIVIN SINON RIEN (d’où, soit dit en passant, l’hérésie de la formule maurrassienne : "Politique d’abord !"). Car il ne faudrait pas s’imaginer la création divine de la France comme une exception qui confirmerait la règle générale que la politique appartient à l’homme. Cette genèse théocratique de la France est tout au contraire une merveilleuse illustration et preuve à la fois que TOUTE vie politique réelle a Dieu et son Christ pour fondement, faute de quoi LA POLITIQUE N’EXISTE TOUT SIMPLEMENT PAS, mais seulement son animalisation, son diabolique ectoplasme, comme nos jours cala(très)miteux ne nous le montrent que trop.
        Autrement dit a contrario, l’extraordinaire conversion de Clovis, bien désenveloppée dans son sens profond et historique, va montrer au lecteur l’impérieux et absolu "devoir catholique de NE PAS voter" dans le cadre républicain-démocrate post-révolutionnaire. Pour deux raisons fondamentales dont une seule serait suffisante pour asseoir ce devoir, à savoir : 1 / doctrinalement, parce qu’on prétend y fonder la Politique sur… la non-existence de Dieu, d’un Dieu qui, cependant, est le seul à pouvoir… créer en Politique ; 2 / moralement, parce que c’est un blasphème et même un sacrilège à la Face de Dieu eu égard à l’Institution Très-Chrétienne qu’Il nous a amoureusement donnée pour notre salut POLITIQUE, et celui du monde entier, qu’on prétend ainsi supplanter dans un domaine qui Lui appartient.
        Cet ouvrage, précédé d’une Introduction inédite, est le tiré-à-part des ch. X & XI du "Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis", paru dans le cadre du XVème centenaire du baptême sacral de Clovis (1996). Réédité en 2003, ce traité est toujours disponible.
        Ce livre, édité en 2007, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 2,31 Mo), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 365 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 20 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
        De préférence, se renseigner pour la disponibilité en stock de l'ouvrage avant de passer commande, merci. 
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 VIII
 
 
 
        
        Cet ouvrage fait partie d'une trilogie consacrée à la grande question du devoir catholique de NE PAS voter dans le cadre des républiques post-révolutionnaires modernes ; c'est le deuxième numéro d'opus, le premier s'intitulant "L'extraordinaire conversion de Clovis ou le devoir catholique de NE PAS voter", le troisième & dernier ayant pour titre "Saint Thomas d'Aquin et les scolastiques ont trompé les papes qui nous ont trompés en Politique".
        On remarquera la progression : dans le premier ouvrage, il est montré et démontré que si l'on a la Foi catholique, non seulement il est impossible de considérer le vote républicain post-révolutionnaire comme un devoir obligeant en conscience, mais, tout au contraire, il s'agit d'un acte en soi peccamineux.
        Tout simplement parce qu'on ne saurait reconnaitre aucune espèce de validité ni légitimité aux pouvoirs politiques qui ont pour base métaphysique formelle le rejet de Dieu (les sociétés républicaines post-révolutionnaires ne sont pas en effet seulement des sociétés a-Dieu, mais anti-Dieu). Donc, en tant que catholique, il est proscrit d'y participer autrement que légalement, passivement, en d'autres termes parce que, dans certaines occasions et sans pécher, on ne peut faire autrement, à notre corps défendant et s'en y engager le moins du monde notre âme.
        Le présent second livre est le fruit d’une réflexion pratique qui suit ce premier grand point, à savoir le constat que les papes de la période moderne ont sans cesse été au rebours de cette grande loi fondamentale, dans le sens d’une légitimation de TOUS les gouvernements post-révolutionnaires athées même ceux carrément impies (pour ne prendre qu’un exemple, Pie VI osera scandaleusement appeler "les autorités constituées" l’un des pires d’entr’iceux-là, le Directoire…). Tous les papes en effet, en ce compris hélas les plus saints, ont emprunté à la suite de Pie VII ce damné chemin concordataire, sans exception aucune, qui inclut bien entendu le fameux devoir catholique de voter. Avant comme après Vatican II. L’objet de ce présent tome deux de la trilogie est précisément de le bien montrer à partir de certains documents magistériels majeurs qui ont fait prendre le maudit virage, émanés des papes Pie VI, Pie VII & Pie XII, mais encore de Benoît XV et même de saint Pie X, actes curieusement laissés sous le boisseau jusque là alors que leur rôle, leur histoire, est capital dans le dévoiement qui nous occupe.
        Il sera réservé au tome trois & dernier de donner le fin mot théologique de l’affaire : comment et sur quelles bases pseudo-théologiques les papes ont-ils pu se croire autorisés à reconnaître validité et légitimité à des sociétés politiques constitutionnellement anti-Dieu. En vérité, avec cette trilogie, nous touchons au mysterium iniquitatis, aux causes premières et profondes de la crise apocalyptique que traverse présentement l’Église : c’est en effet principalement la pratique concordataire pontificale post-révolutionnaire avec des États constitutionnellement athées qui va engendrer, comme mère sa fille, l’hérétique Liberté religieuse de Vatican II...
        Les trois ouvrages de cette trilogie sont tous des tirés-à-part de chapitres majeurs du "Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis" paru lors du XVe centenaire du baptême sacral de Clovis (1996).
        Ces tirés-à-part sur des sujets bien ciblés permettront ainsi aux lecteurs qui ne veulent pas acquérir les 715 pages du Traité de prendre connaissance des idées essentielles y développées. "Les papes nous ont trompés en Politique" est, quant à lui, le tiré-à-part des chapitres VI & VII. Il est précédé d’une Introduction inédite.
        Ce livre, édité en 2007, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 1,72 Mo), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 271 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 16 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
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 IX
 
 
 
        
        Cet ouvrage fait partie d'une trilogie consacrée à la grande question du devoir catholique de NE PAS voter dans le cadre des républiques post-révolutionnaires modernes ; c'est le troisième et dernier numéro d'opus, le premier s'intitulant "L'extraordinaire conversion de Clovis ou le devoir cathoilque de NE PAS voter", le deuxième ayant pour titre "Les papes nous ont trompés en Politique".
        On remarquera la progression : dans le premier ouvrage, il est montré et démontré que si l'on a la Foi catholique, non seulement il est impossible de considérer le vote républicain post-révolutionnaire comme un devoir obligeant en conscience, mais, tout au contraire, il s'agit d'un acte en soi peccamineux.
        Tout simplement parce qu'on ne saurait reconnaître aucune espèce de validité ni légitimité aux pouvoirs politiques qui ont pour base métaphysique formelle le rejet de Dieu (les sociétés républicaines post-révolutionnaires ne sont pas en effet seulement des sociétés a-Dieu, mais anti-Dieu).
        Donc, en tant que catholique, il est proscrit d’y participer autrement que légalement, passivement, en d'autres termes parce que, dans certaines occasions et sans pécher, on ne peut faire autrement, à notre corps défendant et s'en y engager le moins du monde notre âme.
        Le deuxième livre est le fruit d’une réflexion pratique qui suit immédiatement ce premier grand point, à savoir le constat que les papes de la période moderne ont sans cesse été au rebours de cette grande loi fondamentale, dans le sens réprouvé d’une légitimation de TOUS les gouvernements post-révolutionnaires athées même ceux carrément impies (pour ne prendre qu’un exemple, Pie VI osera scandaleusement appeler "les autorités constituées" l’un des pires d’entr’iceux-là, le Directoire…). Tous les papes modernes en effet, en ce compris hélas les plus saints, ont emprunté à la suite de Pie VII ce damné chemin concordataire, sans exception aucune, qui inclut bien entendu le fameux devoir catholique de voter. Avant comme après Vatican II. L’objet du tome deux de la trilogie est précisément de le bien montrer à partir de certains documents magistériels majeurs qui ont fait prendre le maudit virage, émanés des papes Pie VI, Pie VII & Pie XII, mais encore de Benoît XV et même de saint Pie X, actes curieusement laissés sous le boisseau jusque là alors que leur rôle, leur histoire, est capital dans le dévoiement qui nous occupe.
        Quant au présent tome trois & dernier, il tâche de donner le fin mot théologique de l’affaire : comment et sur quelles bases pseudo-théologiques les papes ont-ils pu se croire autorisés à reconnaître validité et légitimité à des sociétés politiques constitutionnellement anti-Dieu ? En vérité, avec cette trilogie, nous touchons au mysterium iniquitatis, aux causes premières et profondes de la crise apocalyptique que traverse présentement l’Église : c’est en effet principalement la pratique concordataire pontificale post-révolutionnaire avec des États constitutionnellement athées qui va engendrer l’hérétique Liberté religieuse de Vatican II... avant même que les "méchants" ne s'en occupent !
        Les trois ouvrages composés sur cette question sont tous des tirés-à-part de chapitres majeurs du "Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis" paru lors du XVème centenaire du baptême sacral de Clovis (1996).
        Ces tirés-à-part sur des sujets bien ciblés permettent ainsi aux lecteurs qui ne veulent pas acquérir les 715 pages du Traité de prendre connaissance des idées essentielles y développées. Ce présent tome 3 est le tiré-à-part des chapitres III & IV. Il est précédé d’une Introduction inédite.
        Ce livre, édité en 2007, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 1,72 Mo), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 210 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 18 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
        De préférence, se renseigner pour la disponibilité en stock de l'ouvrage avant de passer commande, merci. 
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X
 
 
 
        
        Ces Trois introductions, etc., présentent trois ouvrages qui viennent de paraître dans l'occurrence de l'élection présidentielle de mai 2007, laquelle a incité l'auteur à traiter la grande question du "devoir catholique de NE PAS voter", à savoir : 1/ "L'extraordinaire conversion de Clovis ou le devoir catholique de NE PAS voter", 2/ "Les papes nous ont trompés en Politique", 3/ "St Thomas et les scolastiques ont trompé les papes qui nous ont trompés en Politique".
        Ces trois ouvrages, dont on conviendra que les titres sont assez explicites pour n'avoir nul besoin de glose explicative, sont des tirés-à-part de chapitres importants d'un "Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis", que l'auteur a fait paraître en 1996 dans le cadre du XVe centenaire de ce qu'on a appelé très-hypocritement "le baptême de Clovis".
        Chacun de ces trois ouvrages exposant le "devoir catholique de NE PAS voter" sous un angle différent, il convenait donc, pour la commodité du lecteur d'un seul des trois volumes, d'introduire chacun d'eux en l'insérant dans la synthèse globale de la thèse soutenue : c’était tout l’objet de chacune de ces Trois Introductions. Or, l’auteur s’est rendu compte que celles-ci, quoique rédigées en séparé pour chacun desdits ouvrages, le sont de telle sorte qu'elles s'enrichissent et se complètent mutuellement merveilleusement bien, formant ensemble et à elles seules, on pourrait dire comme un véritable enseignement, un "corps de doctrine" des plus heureux pour bien comprendre le devoir catholique de ne pas voter. C'est pourquoi l’auteur a cru bon de les regrouper ici.
        Ô lecteur français ! Tu ne sais vraiment pas ce qui t'attend en lisant ces pages… divinement politiques. Si, comme il est souhaitable, vit encore dans ton âme un peu de la vertu théocratique salvifique qui de par Dieu animait merveilleusement sainte Jeanne d’Arc, alors, ton âme sera libérée à proportion même de la sanie politique contemporaine. Mais si tu aimes un tant soit peu la tiédeur, autrement dit la démocratie concordatisée ecclésialement en ces temps post-révolutionnaires apocalyptiques d’abomination de la désolation, ce "pacs" entre la Vérité et l'erreur, entre le bien et le mal, fondamental péché de l'Antéchrist, alors, passe le seuil de cet ouvrage en quittant toute espérance, comme dans l'enfer de Dante...
        "Politique DIVINE d’abord !"
        Ce livre, édité en 2007, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 666 Ko), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 84 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 9 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
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 XI
 
 
 
        
        Ce pamphlet qui, semblant de rien, va au fond du fond des choses sous des dehors humoristiques, composé dans les années Le Pen père, reste hélas très-actuel quant aux idées (fausses) y dénoncées, toujours fort caressées par les catholiques conservateurs toutes tendances confondues...
        Lorsque, en effet, l'on envisage dans ces milieux une restauration politique, il est d'usage d'entendre parler de la "bonne droite", soit la chose soit le nom. Il y aurait soi-disant une "gauche" bien entendu toujours mauvaise car la "gauche" est mauvaise en soi ; il y aurait une "fausse droite", celle ploutocratique dont les Giscard & autres Chirac, Sarkozy, sont les animaux sociaux représentatifs ; et il y aurait aussi, bénit soit le Seigneur !, une... "bonne droite" représentée par Le Pen (... enfin, plus tellement maintenant), prenant plus ou moins la succession de Pétain, bref, on l'a compris, dans le cadre républicain post-révolutionnaire actuel (car quand bien même l'État français de Pétain nous sortait de la République post-révolutionnaire, il ne nous remettait pas dans la société sacrale très-chrétienne initiée par le Christ à la Noël 496 : ce qui signifie hélas qu'il nous laissait dans une forme républicaine constitutionnellement agnostique)...
        Jean Madiran lui-même tombe le plus qu'on peut dans le panneau, d'une manière très-partisane, en canonisant ainsi cette soi-disant "bonne droite" pure de tout défaut : "La droite est une invention de la gauche — La distinction entre une droite et une gauche est toujours une initiative de la gauche, prise par la gauche au profit de la gauche : pour renverser les pouvoirs ou pour s'en emparer. (…) C'est ainsi que les choses commencent, ou recommencent, et non en sens inverse" ("La droite et la gauche", p. 7). Or, rien de plus faux que cette vision pharisienne des choses, bétonnée dans la sottise au carré… comme tête d’autruche dans seau de ciment à prise rapide. Il appert tout au contraire que c'est la droite qui, toujours, enfante la gauche, qui initie le mal en Politique. "Et non en sens inverse", comme dit doctoralement notre magister de "bonne droite"... qui n'a rien compris à rien, sur cela.
        Rien de plus pernicieux donc, pour les catholiques de préférence tradis, que de leur faire miroiter malsainement sous les yeux de l’âme un très-faux espoir de restauration politique sur une base républicaine de prétendue "bonne droite", laquelle n’a aucune assise au regard de la Foi. Il n’y a, en vérité, pas plus de "bonne droite" que de "bonne gauche" dans l'Ordre politique réel, il y a un Ordre Très-Chrétien basé sur la grâce divine, lequel prend des ingrédients autant dans la gauche (fondée sur le "droit de partage ou communautarisme"), que dans la droite (fondée sur le "droit de propriété").
        Or, ni l’un ni l’autre droit, qui se contrebalancent salutairement dans un véritable esprit de pénitence chrétienne, ne peuvent être supprimés si l’on veut une société authentique basée sur le vrai, révélant Dieu parmi les enfants des hommes.
        Le problème, c’est que ces deux droits, l’un basé sur l’Amour-Charité, l’autre sur la Justice, sont apparemment antinomiques, semblent terrestrement s’opposer l’un l’autre  irréductiblement : alors, comment concevoir le sain équilibre métaphysique d’une vraie société politique basée sur ces deux droits, c’est-à-dire ordonnée au vrai Dieu Un et Trine autant qu’à l’homme tel qu’il a été créé par Lui à son image…?
        Autour de ces questions fort importantes, qui remuent nos âmes bien plus fort qu’on ne le pense communément, l’auteur débat très-finement, à sa manière de n’y point toucher mais en y touchant extrêmement de droite… comme extrêmement de gauche !
        "Je me sentirais assez payé de mes peines et labeurs si le lecteur catholique, en refermant ces pages, peut-être après avoir bien ri dans certains passages, pouvait se sentir à jamais désillusionné d'une espérance de pacotille qu'au grand péril de sa Foi on lui fait miroiter jusqu'en certaines chaires tradis, s’il se sentait résolu de ferme propos à se préparer au Retour imminent du Christ… au fond le seul vrai prochain événement POLITIQUE à espérer" (Préface).
        Ce livre, réédité en 2008, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 582 Ko), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 89 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 9 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
        De préférence, se renseigner pour la disponibilité en stock de l'ouvrage avant de passer commande, merci. 
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XII
 
 
 
 
        Titre-choc, sans aucun doute !
        C'est pour essayer de comprendre comment les Pères de Vatican II ont bien pu s'autoriser à promulguer le décret hérétique sur la Liberté religieuse, que l'auteur a été amené, sans l'avoir cherché au préalable, à remonter au concordat de 1801 passé entre Napoléon et Pie VII.
        Ce concordat est en effet tout entier conçu dans le cadre hétérodoxe de la Liberté religieuse du côté de la République française constitutionnellement anti-Dieu, puisque basée sur les "droits de l’homme" révolutionnaires (logique avec le principe de l’égalité de tous les cultes, elle pratique tout naturellement la Liberté religieuse).
        Le problème, c’est qu’un concordat religieux passé avec un État répute formellement la légitimité de cet État, quoiqu’on en dise, et donc, un tel traité solennel, par le biais des Mœurs, force les catholiques à "vivre" la Liberté religieuse lorsque cet État la pratique.
        Les papes continuèrent certes à dénoncer haut et fort la Liberté religieuse quant à la Foi, mais, dès 1801, la cautionnèrent dans les Mœurs par le système concordataire napoléonien propagé aux pays du monde entier pendant le XIXe siècle et plus encore le XXème, selon le concept nouveau d’accepter comme partenaire concordataire des États qui, constitutionnellement non-catholiques, pratiquent la Liberté religieuse (l’exemple le plus scandaleux étant certes le concordat nazi de 1933…).
        Or, si l’Église "vit" la Liberté Religieuse, il faudra bien qu'un jour elle la "pense". L'origine du décret sur la Liberté religieuse de Vatican II n’est pas autre : depuis 1801, et de plus en plus jusqu'en 1965, le catholique est obligé de vivre sa Foi dans le cadre citoyen de la Liberté religieuse, qui finit, comment s'en étonner, par imprégner, puis hélas métanoïer, convertir son âme. C’est alors que les Pères de l’Église d’une cinquième ou sixième génération concordataire marinant pratiquement dans la Liberté religieuse depuis plus d’un siècle et demi, détrempés, gorgés d’elle, forcément de plus en plus mûris dans l’hétérodoxie, vont trouver comme naturel, normal, de professer en droit ce qu’ils pratiquent en fait depuis… plus d’un siècle et demi.
        Or, l'Église, de par sa constitution divine, n'est pas autorisée de par Dieu à signer des concordats avec des pouvoirs politiques constitutionnellement athées. Entre autres : parce qu’une puissance qui représente immédiatement Dieu ne saurait traiter avec une puissance de péché, illégitime. Et l'espèce d’échappatoire qui consiste à dire que l'Église ne se prononce pas sur la légitimité du contractant concordataire civil, ne le reconnaissant, soi-disant, que comme un "pouvoir politique de fait", n'a aucune valeur : tout simplement parce que la structure juridique concordataire, "contrat solennel passé de puissance à puissance", interdit de considérer tous et chacun des contractants autrement que comme formellement légitimes, comme en puissance juridique d'actuer une obligation contractuelle, synallagmatique. On ne saurait non plus évoquer l'omnis potestas a Deo paulinien, car saint Paul ne l'entend que des pouvoirs politiques qui sont constitutionnellement ordonnés à la poursuite du Bien commun (et non pas seulement comme réalisant accidentellement, de temps en temps, ledit Bien commun, quand ça leur chante et à côté d'oeuvres du "mal commun"), et qui, à cause de cela, sont légitimes et viennent donc de Dieu : ce qui, bien sûr, exclut radicalement tous les gouvernements constitutionnellement athées issus de la Révolution.
        Tout ceci pose bien entendu un énorme problème de théologie morale : comment, depuis... 1801, l’Église du Christ a-t-elle bien pu fourvoyer les fidèles aussi grièvement quant aux Mœurs, desquelles ressort la politique constitutionnelle ? L’infaillibilité est-elle engagée, ou bien non ? Mais poser cette questio magna, c’est peut-être aussi poser l’autre question, plus grave encore, concernant l’hérésie de la Liberté religieuse de 1965, quant à la Foi…
        L’auteur répond à cette double question par la Passion que doit endurer l’Église à la fin des temps, expliquée dans ses autres ouvrages : l’Église doit, à l’instar du Christ-Époux, être "faite péché pour notre salut" (II Cor V, 21), afin de devenir co-Rédemptrice, car il faut qu’elle aussi, l’Épouse, vive sa propre et personnelle Passion, avant de connaître sa Résurrection que toutes les âmes bien nées attendent dans… la vertu d’impatience !
        Ce livre, édité en 2007, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 1,34 Mo), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 244 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 20 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
        De préférence, se renseigner pour la disponibilité en stock de l'ouvrage avant de passer commande, merci. 
© Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation de l'auteur-éditeur
 
 

 
 XIII
 
 
 
        
        Quant à l'affaire "Louis XVII-Naundorff", il est coutumier de voir les anti-survivantistes faire un complexe de supériorité sur les survivantistes, en ce que, à les en croire, eux seuls seraient nets de tout obscurantisme, scientifique ou historique, eux seuls seraient pétris d’intelligence supérieure et d’honnêteté morale, de sagesse et d’équilibre, quand leurs adversaires ne seraient que des affabulateurs malhonnêtes, ou, à tout le moins, de doux illuminés, des gens fort peu doués du côté de la cervelle, ne sachant ni lire ni écrire, encore moins interpréter, les faits de l’Histoire.
        Une des attaques les plus virulentes et grossièrement malveillantes contre la survivance de l’infortuné Louis XVII dans la personne de Naundorff (mais aussi mal fondée que virulente), est certainement celle du fr. Hilaire de Jésus, dans deux articles écrits par lui dans la Contre-Réforme Catholique de l’abbé de Nantes (bulletins n° 263 & 264 d’avril & mai 1990).
        Or, ce qui pourrait être vraiment très-comique fors le sujet, c’est que, dans l’article même où, avec hauteur, malveillance et aigreur, il stigmatise la malhonnêteté intellectuelle et la sottise des survivantistes, ledit fr. Hilaire commet lui-même une bourde magistrale sur une des preuves majeures de la survivance, ou peut-être s’agit-il, à lui de le dire, d’un "superbe" faux en écriture, une super-supercherie, un escamotage des textes officiels… comme jamais aucun survivantiste n’en a commis et ne se le serait permis !
        … Allons, allons, fr. Hilaire, regardez-moi bien dans les yeux,"une superficielle et irrégulière tache-de-mère" (texte hilarien qui ne fait pas du tout rire), ou : "une tache-de-mère, [virgule] étendue, superficielle et irrégulière" (texte authentique du procès-verbal officiel de Delft)…?!!
        Réponse musclée & bastonnade très-méritée dans cette brochure.
        L’auteur, cependant, avoue être bien marri d’avoir à en agir ainsi envers l’anti-survivantiste du moment, car comme il l’explique lumineusement en finale de son travail, le débat "Louis XVII-Naundorff" ne devrait se traiter qu’au niveau qui est le sien, à savoir une hauteur mystique… certes très-fort insoupçonnée des anti-survivantistes.
        Ce livre, édité en 1998, est disponible immédiatement sur ce site (lecture seule & téléchargement = 779 Ko), en cliquant sur l'image de couverture.
        Il est également en vente, 58 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 7 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
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 XIV 
 
 
 
        
        Cette Lettre, etc., est la réponse publique à un article de M. Hervé Pinoteau, légitimiste bien connu, paru dans le bulletin conservateur Lecture & Tradition, dans lequel il affirme l’inauthenticité du grand-testament de saint Rémy.
        Ce texte vénérable révèle le miracle de la sainte-Ampoule, le Sacre royal de Clovis à la Noël 496, bref, il affirme en filigrane l’élection divine de la France et de son roy, ce qui dérange souverainement (c'est le cas de le dire) le parti légitimiste qui ne veut voir dans la chose politique française qu’une royauté "constitutionnelle", à la Maurras, c'est-à-dire faite de main d’homme, et surtout pas de droit divin direct, théocratique, acheiropoïète, c'est-à-dire non-faite de main d’homme.
        Or, contrairement aux affirmations controuvées et malsonnantes de notre légitimiste, il appert de l’étude historique scientifiquement la plus à jour, la plus "pointue", que le grand-testament de saint Rémy est tout ce qu’il y a de plus authentique.
        Ayant, pour sa part, rédigé en 1996 un "Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis", dans le cadre du XVe centenaire de ce que, dans la langue du politicaly correct… et celle légitimiste, on a appelé très-hypocritement "le baptême de Clovis", il est apparu à l’auteur comme un grave devoir de rétablir la vérité sur ce sujet si important qui fonde la Politique en France, devoir qu’il remplit par cette présente Lettre, etc., dédiée à tous ceux qui aiment la vraie France et le salut véritable en Politique.
        Ce livre, édité en 2007, est disponible immédiatement sur ce site, en lecture seule & téléchargement (= 610 Ko), en cliquant sur l'image.
        Il est également en vente, 98 pages 14,8 x 21 cm (format A5), au prix de : 10 € (+ 4,00 € port), à l'adresse suivante (joindre paiement à la commande) :
        Éditions D.F.T. - B.P. 47033 - 35370 - Argentré-du-Plessis.
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Vincent MORLIER

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