Intro de l'article "Réfutation de la thèse survivantiste"
La thèse de "la survie du pape Paul VI" pour solutionner "la crise de l'Église", c'est-à-dire le scénario d'un pape moderne converti des hérésies modernistes de Vatican II, dès lors circonvenu par des cardinaux franc-maçons, remplacé à partir de 1976 par un sosie, puis, après la mort du sosie en 1978, vivant incognito en survie mystérieuse, supplanté par des antipapes à partir de Jean-Paul 1er, dans l'attente de sa remanifestation victorieuse à la face de l'Église par une Geste divine à la Jeanne d'Arc, scénario auquel, ingénument, j'avais cru lorsqu'il a vu le jour dans les années 1978, sq., ne s'avère être en fait, quand on le soumet aux règles théologiques fondamentales qui régissent la Constitution divine de l'Église, et aussi lorsqu'on étudie en profondeur l'histoire des papes modernes depuis Pie VII, qu'une pure fantasmagorie.
Le dictionnaire, à ce mot, a des définitions fort révélatrices pour notre sujet : "Procédé consistant à produire dans l'obscurité, sur une toile transparente, au moyen d'appareils de projection dissimulés, des figures lumineuses diaboliques. Spectacle extraordinaire qui paraît irréel : ce feu d'artifice est une véritable fantasmagorie. Allusions troublantes, visions fantastiques : les fantasmagories des rêves. Présence dans une œuvre de motifs, de thèmes fantastiques destinés à créer une atmosphère surnaturelle ; œuvre ainsi faite" (Larousse).
Il y a un peu de tout cela, dans la thèse de "la survie de Paul VI"...
Une étude approfondie de la théologie et aussi de l'histoire pontificale moderne m'a donc montré son inconsistance absolue, disais-je. Me l'a montré plus encore la méditation du Dessein de Dieu quant à "la crise de l'Église", qui est de faire vivre à l'Épouse du Christ sa propre et personnelle Passion co-rédemptrice, Dessein complètement incompatible avec le susdit scénario de "la survie du pape Paul VI", c'est-à-dire d'un pape redevenu "tout blanc", converti, ne portant pas le péché du monde à la suite du Christ dans sa Passion, agnus Dei qui tollit peccata mundi, n'étant pas "fait péché pour notre salut" (II Cor V, 21) en tant que co-Rédempteur, au nom et pour le compte de l'Épouse du Christ, in Persona Ecclesiae.
Malheureusement, je me rends compte que certaines âmes, plus de quarante ans après la parution de cette thèse, y restent encore accrochées mordicus, la bêta-bloquant en un véritable illuminisme pseudo-prophétique dangereux pour la Foi, s'agglutinant ensemble en une Petite-Église certes informelle mais virtuellement schismatique, se donnant un gourou autoproclamé qui vaticine à qui mieux mieux, créant un site trompeur pour en faire une tapageuse et surtout fort inintelligente publicité, dont les exposés, pour être truffés et cousus d'erreurs, de sottises et de faussetés, n'en sont pas moins rédigés astucieusement avec une certaine apparence de logique, qui peut séduire les âmes simples.
Ayant donc pris en son temps, c'est-à-dire dans les années 1980, une certaine part à la publicité de cette thèse-scénario de film catégorie thriller spirituel, il me revenait en conscience d'en bien montrer à présent l'inconsistance absolue au niveau factuel, et aussi, et surtout, sa dangerosité quant à la pureté de la Foi.
C'est pourquoi j'ai écrit une longue Lettre au responsable du site en question, pour bien le lui montrer. C'est cette Lettre que mon lecteur va lire maintenant, Lettre et arguments réfutant le survivantisme pontifical... que par ailleurs ceux qui ont pris la suite de "la survie de Paul VI" en l'appliquant désormais à Benoît XVI (nous avons désormais droit, en effet, nous sommes vraiment gâtés, à "la survie théologique de Benoît XVI", François n'étant pour les adeptes de cette nouvelle thèse, qu'un anti-pape), pourront eux aussi lire fort avantageusement, pour se purger de leur illuminisme par quatre grains d'hellébore, le remède du bon La Fontaine contre la folie.
Réfutation de la thèse survivantiste pontificale, illuminée comme sapin de Noël qui clignote, ici.................................................