Intro de l'article "Réfutation de la thèse sédévacantiste"
Tout le monde le sait, le "sédévacantiste" (néologisme tiré de deux mots latins, sede & vacante : le Siège -de Pierre- est vacant) a la prétention de solutionner "la crise de l'Église" engendrée par Vatican II en soutenant que, à partir de Paul VI le pape dudit concile (voire même de Jean XXIII, pour les plus extrémistes des tenants de cette thèse), nous n'aurions plus de pape. Devant l'hérésie professée magistériellement par les papes modernes à partir du concile Vatican II, le sédévacantisme semble au sédévacantiste la seule solution envisageable pour garder la Foi catholique véritable.
Mais n'est-ce pas vouloir guérir le choléra par la peste ?... On va se rendre compte en effet, et il ne faudra pas même pousser beaucoup l'étude théologique pour arriver à cette conclusion certaine à croire de Foi, de fide, que toute élection pontificale reçue et approuvée par l'Église Universelle, receptus & probatus, est toujours un fait dogmatique, de soi évidemment toujours doté de l'infaillibilité ; et la bulle de Paul IV, disciplinaire, non-dogmatique, beaucoup plus fumeuse que fameuse, dont les sédévacantistes ont tiré tout et surtout n'importe quoi, ne saurait contredire cette loi fondamentale de la constitution divine de l'Église, qu'on ne saurait annihiler sans par-là même faire s'écrouler par le fait même, ipso-facto, immédiatement, toute l'Église telle que le Christ l'a fondée divinement il y a 2 000 ans. Or, bien sûr, tous les papes de Vatican II et post, de Jean XXIII à François, ont dûment bénéficié de cet acte infaillible de la reconnaissance ecclésiale universelle de leur qualité de Vicaire du Christ actuel. Ce qui signifie que la toute première certitude du théologien catholique qui aborde le problème de "la crise de l'Église", est que donc ces papes sont papes VRAIS ET INDUBITABLES.
Par ailleurs, il est strictement impossible de poser comme hypothèse de travail que les conclaves modernes aient pu être "non-canoniques" : en effet, le rite conclavique de "l'accepto" par lequel le papabile pressenti approuve formellement l'élection de sa personne comme pape, inclut la question préliminaire suivante, posée par le cardinal-doyen s'exprimant au nom de tout le Sacré-Collège, c'est-à-dire au nom de l'Église Universelle, donc de manière infaillible : "Acceptes-tu l'élection qui vient d'être faite CANONIQUEMENT de ta personne comme Souverain Pontife ?" Dès lors, donc, que cette question a été posée, laquelle contient l'affirmation cardinalice de la canonicité de l'élection conclavique qui vient d'avoir lieu, il n'est évidemment plus possible de supposer sa non-canonicité, car seuls les cardinaux en corps d'institution dans le Sacré-Collège, agissant toujours au nom de l'Église Universelle dans tout acte d'élection pontificale, ont pouvoir et mandat divins de dire infailliblement si une élection conclavique, que d'ailleurs eux-mêmes viennent tout juste d'opérer de leurs mains, est canonique ou bien non ; or, bien sûr, cette dite question rituelle a été posée dans tous les conclaves des papes modernes post-vaticandeux, ce qui signifie qu'on a la certitude de Foi, de fide, par l'infaillible fait dogmatique, que toutes et chacune de leurs respectives élections, étaient canoniques.
Réfutation exhaustive de la thèse sédévacantiste, schismatico-hérétique et/ou hérético-schismatique, ici.......................................