La Passion de l'Église

Articles de fond

  • Le Retour des juifs à Jérusalem & en terre d'Israël dans nos temps modernes : signe formel de la fin des temps.

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  • La vraie et seule solution du problème de la cohabitation des juifs et des arabes en Terre sainte, ou le miracle extraordinaire de la théandrie.

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  • La canonisation de Jean-Paul II : une "si grande contradiction" (He XII, 3).

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  • L'Antéchrist-personne devant clore notre fin des temps sera-t-il... le dernier pape LÉGITIME de l'Église catholique ?

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Christ crucifié souriant

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Marie sur la croix

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Intro de l'article "La vraie et seule solution du problème

de la cohabitation des juifs et des arabes en Terre sainte,

ou le miracle extraordinaire de la théandrie"

 

        Tout dernièrement, Mgr Michel Sabbah, patriarche latin de Jérusalem émérite, chef de la Commission Justice & Paix de l’Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre sainte, a déclaré que seul le Vatican peut solutionner le grave problème de la cohabitation pacifique des palestiniens et des juifs en terre d'Israël, l'autorité du pape étant reconnue par chacune des parties conflictuelles en présence : "Je crois que le Saint-Siège peut jouer un rôle unique pour la réconciliation en Terre Sainte entre Israéliens et Palestiniens. Il est accepté par les deux parties. Le Saint-Siège est au-dessus des parties. Il a des valeurs évangéliques qui le font présent dans le monde, sans se noyer dans les problèmes du monde. En cela, je crois qu'il est l’unique entité qui puisse offrir une médiation. Les États, même les plus puissants, ont échoué dans cette médiation. Il ne reste plus que le Saint-Siège. J’espère que le Saint-Siège pourra vraiment porter à la Terre Sainte la paix que le Christ est venu porter au monde entier, et là où il est venu, à Jérusalem, et dans toute la Terre Sainte"(cf. https://fr.zenit.org/articles/israeliens-et-palestiniens-le-saint-siege-peut-jouer-un-role-unique-pour-la-reconciliation).

        L'idée serait en effet, en soi, excellentissime : le Vicaire du Christ, de par la grâce de sa fonction, plus divine qu'humaine, a la clef surnaturelle pour résoudre par le haut, ou plus exactement dit par le Très-Haut, tous les problèmes sur terre, même les plus politiques (on se souvient par exemple du grand succès qu'avait été la médiation du pape Alexandre VI en 1493 dans l'affaire du partage des territoires entre Espagnols et Portugais dans le Nouveau-Monde : la ligne de démarcation qu'il avait tracée avait été reconnue judicieuse par chacune des parties qui n'arrivaient pas à s'entendre, et régla la question).

        Mais... encore faut-il que le pape veuille bien lui-même se servir de cette clef surnaturelle que Dieu lui a mise dans les mains. Et ne pas la remplacer par une mauvaise clef ouvrant la porte sur l'enfer.

        Cette réflexion hélas s'impose bougrement lorsque l'on prend connaissance de la solution que la papauté moderne prétend donner à ce très-crucial et gravissime problème de la cohabitation des juifs et des arabes dans la Terre sainte. Hélas, hélas, ce n'est pas du tout la solution surnaturelle du Très-Haut que l'Église romaine prétend apporter audit problème, depuis qu'il s'est créé en 1917 par la réintroduction officielle du juif en terre d'Israël, les papes louchent au contraire sur la solution du diable, celle démocrato-onusienne, à base matérielle de deux États dans cette terre, l'un palestinien l'autre juif, et à base pseudo-spirituelle de "dialogue" humaniste permanent entre juifs et palestiniens...

        Le pape moderne prend donc la mauvaise clef, et non celle surnaturelle du Très-Haut. En tout état de cause, l'on sait donc déjà qu'il ne pourra pas jouer un bon rôle pour régler la question.

        Il ne faut hélas pas s'étonner de voir l'Église romaine moderne cautionner, que dis-je !, être la meilleure locomotive du monde pour cette transformation diabolique et antéchristique de tous les peuples de la terre dans le module démocratique athée à base de Liberté religieuse, en collaboration constante et soutenue avec l'ONU, car la pensée de l'Église est de plus en plus antéchristisée depuis qu'elle a chuté dans le concordatisme avec les démocraties post-révolutionnaires constitutionnellement athées (et c'est immédiatement après la Révolution, par le concordat napoléonien de 1801, que l'Histoire enregistre cette dramatique chute ecclésiale, aux conséquences négatives incalculables). Le fond de la question, c'est que l'homme prétend donner de par lui-même la paix au monde. Or, ce n'est pas l'homme qui donne la paix au monde, c'est Dieu par son Christ. C'est d'ailleurs un signe eschatologique de voir les hommes, hélas dynamiquement entraînés dans cette perversion par l'Église moderne et singulièrement par le pape actuel, François, vouloir se donner la paix entre eux sans que Dieu n'y ait aucune part : "Lorsque les hommes diront «Paix et sécurité !», alors une ruine soudaine les surprendra, comme font les douleurs de l'enfantement pour une femme enceinte, et ils n'échapperont point" (I Thess V, 3), saint Paul faisant là explicitement allusion aux châtiments apocalyptiques dans ce passage.       

        ... Mais quelle est donc bien cette clef du Très-Haut dont je parle, qui solutionnerait le problème juif-arabe en terre d'Israël, et que la papauté moderne rejette pour prendre la clef mondialiste du diable ?

        Alors que la cohabitation des juifs et des arabes en terre moyen-orientale semble absolument et radicalement impossible, l'inextricabilité de la situation depuis plus de cent ans que les juifs ont opéré le grand Retour en terre d'Israël semblant ne pouvoir jamais se dénouer, de près ou de loin, LA CLEF DU TRÈS-HAUT RÉSIDE DANS UN SEUL MOT DE THÉOLOGIE CATHOLIQUE, ce mot, qui résout radicalement le problème de fond, c'est le mot : théandrie.

        La théandrie, au sens étroit et strict du terme, stricto sensu, est la cohabitation dans un même ensemble d'une nature divine et d'une nature humaine, sans confusion ni amalgame de l'une dans ou par l'autre. C'est la Personne divine de Jésus-Christ qui réalise parfaitement ce qu'est la théandrie, ainsi récapitulée par la formulation théologique bien connue : "Jésus-Christ est vrai Dieu, vrai homme, cependant une seule Personne". Mais au sens métaphysique large que j'expose dans mon article, la "théandrie", dès lors baptisée improprement (car étymologiquement, elle signifie une nature divine avec une nature humaine dans un même et seul ensemble), c'est la cohabitation harmonieuse de deux natures différentes, quelles qu'elles soient, pas forcément divine avec l'humaine, dans un même ensemble, sans confusion des deux natures entre elles, et dans l'intégrité impeccable de l'ensemble qui les contient.  

        ... Et maintenant, ô lecteur, que se passe-t-il en terre moyen-orientale, que voient nos yeux ? Nous avons, de par Dieu, une terre, autrement dit "un ensemble" : la Maison abrahamique du salut, située entre les deux fleuves de l'Euphrate et du Nil, c'est-à-dire tout le Moyen-Orient, ainsi délimité avec grande précision par Yahweh Lui-même dans l'Ancien-Testament. Et Yahweh a planté Lui-même, sur cette terre, deux races, c'est-à-dire deux "natures", l'une juive et l'autre arabe, inconfusibles l'une dans et par l'autre. Et la Providence divine a ordonné ces deux races moyen-orientales pour qu'elles vivent toutes deux sur cette seule et même terre ou "ensemble". Elles ne pourront donc le faire dans le respect intégral des deux races, qu'en vivant l'une et l'autre le Mystère théandrique. C'est le premier point à bien saisir. Le second point, c'est qu'il est impossible à l'homme de concrétiser et vivre le Mystère théandrique par ses propres forces humaines, il y faut impérativement et nécessairement une grâce divine extrinsèque à l'homme. C'est évidemment Notre-Seigneur Jésus-Christ qui possède cette grâce divine, puisque, je viens de le rappeler, Jésus-Christ est l'archétype théandrique par excellence dans sa Personne divino-humaine.  

        Ce qui signifie que la cohabitation juive-arabe dans la Maison abrahamique du salut ne pourra être vécue dans l'harmonie parfaite et l'épanouissement parfait des deux "natures", pardon, races, que... lorsque juifs et arabes se seront convertis tous les deux à Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui leur communiquera alors gratuitement en retour le Don théandrique. C'est une chose bénie et merveilleuse qui arrivera, mais, à cause de la vilenie, de l'aveuglement, de l'orgueil et de la rébellion de l'homme, nous ne le verrons probablement que dans le Millenium.

        Géopolitiquement et concrètement, lorsque cette conversion des juifs et des arabes à Jésus-Christ aura eu lieu, et donc lorsque les deux races-"natures" moyen-orientales pourront vivre dans l'harmonie entre elles par la grâce du Mystère théandrique, il n'y aura plus dans toute la terre du Moyen-Orient qu'une seule et grande Nation arabe, tous les États arabes artificiels actuels, morcelés, étant supprimés ; et cette Nation arabe, Une, sera équilibrée par la clef de voûte de la construction moyen-orientale, à savoir la petite Nation Israël, perle dans l'écrin...

        Le texte qui suit, que j'ai soigneusement revu et surtout enrichi pour les présentes, est entièrement tiré de mon grand article écrit lors de la guerre du Golfe en 1992, sur le Retour moderne des juifs en terre d'Israël, signe topique formel de la fin des temps ; on en trouvera le texte intégral au lien suivant : http://www.eglise-la-crise.fr/index.php/la-resurrection-nationale-d-israel-signe-eschatologique

        Excellente lecture de ce plus court de mes articles (30 pages), mais aussi le plus formidable !, ici...............................................    

 

 

 

 

 

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Vincent MORLIER

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