TOUS MES ARTICLES DOCTRINAUX... REMIS À NEUF
 
 
 
Preambulum
 
            C'est à une sorte de "ravalement de façade" typographique et de mise en forme informatique, que je me suis attelé le mois dernier. J'ai en effet revu soigneusement la présentation des dix articles doctrinaux qui figurent sur mon site, sous les deux rubriques "La Passion de l'Église" et "Articles de Fond", soit la copieuse révision d'un millier de pages au total (... aux rames, galérien !). Cette présentation, en effet, laissait beaucoup à désirer dans certains de ces articles, j'en présente ici mes plus sincères excuses au lecteur, et il y avait longtemps que j'avais en tête de la revoir. C'est chose faite à présent, ce gros chantier est bien terminé, Deo gratias.
            Je ne saurai trop conseiller au lecteur de mon site d'aller faire un tour pour (re)lire ces dix articles, bien revus à tous les niveaux (je n'ai cependant que peu touché aux textes, ils n'en avaient quasi nul besoin, étant déjà fort bien finalisés).
            Y faire un tour, pas seulement, évidemment, pour la beauté de la présentation relookée, mais, bien sûr, surtout pour la grande richesse de vérité libératrice quant à la "crise de l'Église" contenue dans ces dix articles, vérité libératrice que, ô lecteur, vous ne trouverez, et il s'en faut de beaucoup, NULLE PART AILLEURS. Les articles que j'ai écrits en effet, par grâce de Dieu se servant du pauvre instrument que je suis, sont les seuls, absolument les seuls dans tout le monde catholique, ce que je dis là n'est qu'un simple constat, à exposer la vérité vraie des assises profondes de ce qu'il a été convenu d'appeler, depuis le concile Vatican II, la "crise de l'Église", et qui est "PASSION DE L'ÉGLISE". Ils vous rendront libres si vous le voulez, libres de la liberté des enfants de Dieu, parce que "la vérité vous rendra libre" (Jn VIII, 32).
            Ces articles sont bien les seuls, en effet, à mettre au grand jour la vérité vraie de la "crise de l'Église", bien propres à délivrer le catholique actuel, s'il le veut bien, du mensonge permanent qui, par l'esprit mauvais, possède le monde entier, pour tout ensevelir dans les ténèbres du modernisme certes, mais encore, côté tradi, pour tout enfermer dans les rébellions orgueilleuses de l'hérésie, du schisme, de l'obscurantisme, voire même de l'illuminisme. Tout cela étant un peu comme la lourde pierre tombale devant le sépulcre où gisait le Corps du Christ, impossible à remuer et empêchant les âmes d'entrer dans le Saint des saints du Mystère de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", c'est-à-dire de ce que l'Église a à vivre et mourir aujourd'hui, de par la Volonté divine.
            Ces dix articles, chacun à leur façon, sont la Main de l'Ange. Ils remuent puissamment la pierre barrant l'entrée du Saint-Sépulcre, la roulent à force, dégagent l'ouverture au moins à passage d'homme, rentrent franc de port dans le Lieu-Saint de "LA PASSION DE L'ÉGLISE". Moins pour y mourir que pour y vivre de la sainte-Espérance, en attendant le Règne de Gloire que l'Épouse du Christ est présentement en train d'acheter à la Justice divine, et que nous donnera sa co-Rédemption effective : "Là où sera le Corps, s'assembleront les aigles" (Matth XXIV, 28).
            Cinq de ces articles exposent positivement la doctrine de "LA PASSION DE L'ÉGLISE" ou leur sujet y est intimement lié, cinq autres sont la réfutation négative des positionnements tradis qui rejettent hérétiquement et/ou schismatiquement "LA PASSION DE L'ÉGLISE".
            Les voici listés, ces dix articles, dans l'ordre même où je les ai mis sur mon site :
           
 
        1/ Exposé de la thèse de "LA PASSION DE L'ÉGLISE" (39 pages). ― C'est le socle, la base de mon travail. Celui qui médite en profondeur et avec droiture d'esprit sur la "crise de l'Église", ne peut manquer, tôt ou tard dans sa réflexion, de se rendre compte de l'écartèlement usque ad mortem que vit de nos jours l'Épouse du Christ entre des principes contraires, à savoir, pour faire court et aller à l'essentiel, entre la légitimité certaine des papes de Vatican II et post, d'une part, et le caractère hérétique formel de la Liberté religieuse, pour en rester à ce qui est magistériellement le plus peccamineux dans l'Église contemporaine, d'autre part. Mais quand l'Épouse du Christ est écartelée à mort entre des principes contraires, cela veut dire qu'elle est crucifiée. Et d'être crucifiée signifie qu'elle vit l'économie de la PASSION DU CHRIST, que saint Paul définit comme étant une "si grande contradiction" (He XII, 3).
           
        L'économie de la Passion, c'est être non seulement crucifié, mais l'être dans la malédiction, "être fait péché pour le salut" (II Cor V, 21), donc être réprouvé par la Justice de Dieu, car "celui qui est pendu au bois est maudit de Dieu" (Deut XXI, 23), être de plus livré implacablement à "la puissance des ténèbres" (Lc XXII, 53), et, de tout cela, devoir ignominieusement en mourir, à brève échéance. Certes, mourir dans l'opprobre absolue, mais la Foi nous rassure et même nous remplit de joie profonde : aux seules fins certaines de ressusciter glorieusement quand on s'appelle le Christ ou l'Église (et l'âme fidèle est bien sûr intégrée dans la destinée du Christ et de son Église) ; cependant, il faut passer par une mort ignominieuse bien réelle auparavant, et celle-ci aura lieu dans le règne de l'Antéchrist-personne quant à l'Église, pour ce qui nous concerne.
           
        Ce premier article approfondit donc le plus possible l'économie de la Passion du Christ appliquée à l'Église-Épouse, Passion qu'elle est en train de vivre présentement, dans notre contemporanéité.
           
        On le trouve au lien suivant :
 
           
        2/ Réfutation de la thèse "LEFÉBVRISTE" (162 pages). ― À Dieu ne plaise, osa reprocher saint Pierre au Christ, que Tu aies à passer par la Passion ! Toutes les mouvances tradis, consciemment ou bien non, osent, elles aussi, faire ce reproche à l'Église contemporaine : Nous ne voulons pas que Tu vives la Passion ! La première dans l'ordre tradi à refuser et rejeter "LA PASSION DE L'ÉGLISE", c'est la mouvance lefébvriste. Comment s'y prend-elle pour acter ce refus réprouvé ? En acceptant de bien prendre conscience du caractère hérétique formel de la Liberté religieuse, mais refusant en parallèle d'admettre que ce décret vaticandeux a été promulgué dans un cadre certain d'infaillibilité : ainsi, l'Église n'est pas écartelée, crucifiée, sa Constitution divine n'est pas mortellement atteinte par ce décret soit disant promulgué dans un cadre faillible, elle ne vit donc pas la Passion du Christ, la "crise de l'Église" n'est pas la crise dernière, proprement apocalyptique, devant finir par la Parousie.
           
        Or, nier que la Liberté religieuse soit formellement dotée de l'infaillibilité ecclésiale, pour en rester à ce décret vaticandeux qui a théologiquement valeur d'exemplaire pour toute la "crise de l'Église", c'est nier le plus hérétiquement du monde la doctrine de l'infaillibilité du Magistère ordinaire & universel, doctrine à croire de Foi, de fide. Car en effet, le décret de la Liberté religieuse est une expression formelle de ce mode magistériel ordinaire & universel, toujours doté de l'infaillibilité...
           
        Mais le lefébvriste voudrait s'en sortir en professant que le Magistère du passé ou Tradition est théologiquement plus important et plus sûr voire même, ose-t-il soutenir, peut effacer, gommer, le Magistère du présent, lorsque celui-ci s'avère défectueux. Ce positionnement est radicalement faux et hérétique : le Magistère du présent est TOUJOURS doté de l'infaillibilité, il n'y a donc pas à supposer qu'il puisse avoir à être réparé doctrinalement de quelque manière que ce soit. Contrairement à ce qu'ose professer le lefébvriste en effet, la bonne règle en la matière n'est pas que c'est le Magistère du passé qui norme le Magistère du présent, mais... c'est l'inverse qui est vrai : c'est le Magistère du présent qui norme toujours le Magistère du passé, en y rajoutant, de par le Saint-Esprit, un supplément d'âme. Soutenir qu'il puisse y avoir une situation qui renverse cette loi de droit divin, comme le fait le lefébvriste, est tout simplement verser dans l'ecclesiovacantisme, c'est-à-dire professer que l'Église n'existe plus dans le présent, thèse, faut-il le dire, plus hérétique encore, s'il était possible, que ne l'est le simple... sédévacantisme.
           
        Le lefébvriste, au fil des ans, n'arrête cependant pas de s'inventer des distinguos subtils et de subtils distinguos pour rejeter la doctrine catholique de l'infaillibilité du Magistère ordinaire & universel formellement actée dans l'Église moderne du présent, aux fins occultes de rejeter "LA PASSION DE L'ÉGLISE", mais je réfute toutes ses arguties très-fausses et mensongères, soigneusement listées et mises en rangs d'oignons, dans cet article qu'on trouve au lien suivant :
 
           
        3/ Réfutation de la thèse "SÉDÉVACANTISTE" (104 pages). ― Le sédévacantiste ne veut pas, lui non plus, que la "crise de l'Église" manifeste que l'Épouse du Christ ait à vivre, de par Dieu, la Passion du Christ. Pour rejeter la réalité ecclésiale contemporaine, il nie, d'une manière brutale et primaire, que le Pontife romain soit vrai pape depuis Vatican II. Ce faisant, il se croit, généralement avec beaucoup d'orgueil, au-dessus de tous ses petits copains tradis. Il a seulement oublié que celui qui se met à la première place doit souvent redescendre à la dernière place, selon l'Évangile... Plus hérétiquement en effet que tous les autres tradis, le sédévacantiste se met de lui-même hors de l'Église, il n'y a même pas besoin de le faire sortir de l'Église, il s'excommunie de lui-même, tout seul, précisément rien qu'en déniant aux papes de Vatican II et post, la qualité de Vicaire légitime du Christ. Le sédévacantiste donc, quitte la ville sainte, Jérusalem, mais ce n'est pas, lui non plus, pour monter au Calvaire rédempteur de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", il s'en faut hélas de beaucoup (on le voit plutôt se confiner très-malsainement dans des ghettos zélotes, extra-muros, d'esprit profondément sectaire et obscurantiste).
           
        Il est en effet tout-à-fait impossible de dénier la qualité certaine de Vicaire légitime du Christ à l'élu d'un conclave qui s'est canoniquement déroulé, tout conclave théologiquement achevé étant en effet de l'ordre du fait dogmatique, toujours doté de l'infaillibilité ecclésiale. Quand l'Église Universelle, par l'organe ordinaire du Sacré-Collège cardinalice dans sa majorité canonique, désigne le pape actuel, celui-ci ayant accepté son élection au Siège de Pierre, il est dès lors certainement le Vicaire actuel du Christ. Or, tous les papes modernes, à commencer par Paul VI le pape de Vatican II et à finir par François, ont dûment bénéficié d'une élection pontificale opérée au sein d'un conclave qui s'est canoniquement déroulé (on le sait avec certitude par le fait que la question rituelle de l'accepto posée par le cardinal-doyen du Sacré-Collège, contient l'affirmation de la canonicité certaine du conclave qui vient de se dérouler : "Acceptes-tu l'élection qui vient d'être faite CANONIQUEMENT de ta personne au Souverain Pontificat ?", et par le fait que cette question rituelle a été posée certainement dans tous les conclaves modernes ; or, seuls les cardinaux, véritables "membres enseignants de la Légitimité pontificale", ont pouvoir et mandat de dire si telle élection pontificale est canonique ou bien non, aucun autre membre de l'Église n'a cette habilitation). Refuser de reconnaître certainement légitimes les papes modernes qui, tous, sont sortis d'un conclave qui s'est canoniquement déroulé, c'est s'auto-excommunier ipso-facto. Or, tous les sédévacantistes se mettent eux-mêmes dans cette peu enviable situation...
           
        Je réfute dans cet article toutes les spécieuses raisons que les sédévacantistes osent hérétiquement mettre en avant pour refuser la règle prochaine de la Légitimité pontificale, que je viens de rappeler ci-dessus, tout spécialement bien sûr, les raisonnements mensongers et complètement faux qu'ils osent tenir quant à la fameuse (mais beaucoup plus fumeuse encore que fameuse) bulle de Paul IV, leur "grosse Bertha", leur canon prussien censé foudroyer les papes modernes... mais qui hélas les foudroie surtout eux-mêmes, et eux seuls ! Ne serait-ce que parce que la bulle en question n'a pas du tout un objet dogmatique mais seulement disciplinaire, le verbe "definimus" qu'on trouve au § 3 n'ayant en effet qu'un sens purement disciplinaire, ce qui est formellement prouvé par son complément d'objet direct et immédiat, qui, n'ayant qu'un sens disciplinaire assigné par  Paul IV, donne donc le sens disciplinaire au verbe "definimus" lui-même (avant Vatican 1er, c'était en effet possible de trouver dans le bullaire pontifical des décrets contenant le verbe "definimus" avec un sens non-dogmatique). Ce qui signifie bien sûr que l'incroyable proposition du § 6 de ladite bulle sur la prétendue faillibilité des conclaves pourtant théologiquement achevés, n'est pas du tout l'objet d'une définition dogmatique par Paul IV... on s'en serait douté, puisque cette proposition est rien moins qu'hérétique !
           
        On lit ma réfutation du sédévacantisme au lien suivant :
 
           
        4/ Réfutation de la thèse des "RALLIÉS" (85 pages). ― Les "Ralliés", qui ont quitté Mgr Lefebvre lors des Sacres épiscopaux en 1988, eux non plus ne veulent pas vivre leur Foi dans le cadre, cependant voulu par la Providence de Dieu, de "LA PASSION DE L'ÉGLISE". Ils le refusent avec autant d'opiniâtreté et de rébellion spirituelle intérieure que leurs frères ennemis tradis, les lefébvristes ou les sédévacantistes. Pour ce faire, leur méthode est cependant différente : ils nient, quant à eux, le caractère hérétique formel de la Liberté religieuse. Dès lors, sur l'air de : Tout va très bien madame la Marquise, il n'y a plus de contradiction atteignant l'Église dans sa Constitution divine même, et donc, pas d'horrible, affreuse, Passion à vivre ecclésialement : dans la Liberté religieuse promulguée à Vatican II, le pape est bien pape, le cadre magistériel est bien doté de l'infaillibilité ecclésiale au moins pour le § 2 définitionnel, mais... la doctrine elle-même de la Liberté religieuse n'est pas une hérésie à caractère formel.
           
        Malheureusement pour eux, la Liberté religieuse est formellement hérétique dans la lettre même du texte magistériel. Il n'est besoin, pour s'en convaincre, que de lire l'abominable § 5 du décret conciliaire. Quel père de famille catholique, conscient de ses responsabilités parentales devant Dieu et les hommes, pourrait en effet bien y lire ce qu'osent dire les Pères de Vatican II una cum Paul VI, sans en rougir de honte jusqu'à la crête, et que voici : "À chaque famille, en tant que société jouissant d'un droit propre et primordial, appartient le droit d'organiser librement la vie religieuse du foyer sous la direction des parents. À ceux-ci revient le droit de décider, dans la ligne de leurs propres convictions religieuses [!!!], la formation religieuse à donner à leurs enfants".
           
        Est-ce qu'on se rend bien compte de ce que peuvent déduire de ce texte abominable, mais texte magistériel conciliaire dûment promulgué in persona Ecclesiae, les parents non-catholiques, croyants dans des faux-dogmes...? Desquels se déduisent des attentats directs contre l'intégrité et la dignité humaines de leurs enfants, puisque, d'une part, "il n'y a rien de plus pratique qu'un principe" (Mgr Duchesne), et d'autre part, seuls les principes de la vraie religion, celle catholique, peuvent générer une formation parentale de l'enfant respectant intégralement sa nature et sa dignité humaines ? Sans y attenter d'aucune sorte, comme le font, peu ou prou, TOUTES les fausses religions ? Ainsi donc, l'atroce coutume de l'excision sexuelle des fillettes africaines nées pour leur malheur dans des foyers idolâtres tirant de leur idolâtrie bougrement aggravée de coranisme, pardon, tirant de "leurs propres convictions religieuses" cette pratique abominable, est, dans ce scandaleux et inouï DHP § 5, cautionnée et même agressivement proclamée par les Pères de Vatican II comme un... droit légitime des parents à la Liberté religieuse, dont ils ont osé nous dire, dans DHP § 2, qu'elle était... "APPUYÉE SUR LA PAROLE DE DIEU" !!!
           
        On l'a compris : il n'y a pas hérésie plus... hérétique, que la Liberté religieuse.
           
        Voici le lien de l'article qui réfute en profondeur la thèse des "ralliés", à partir de textes du R.P. de Blignières, de l'abbé Bernard Lucien et du R.P. de Saint-Laumer (couvent de Chémeré-le-Roi) :
 
           
        5/ Réfutation de la thèse "GUÉRARDIENNE" (162 pages). ― Les adeptes de la thèse de Mgr Guérard des Lauriers ont trouvé un autre "truc" pour refuser de monter au Calvaire, là où, sur le bois de la croix du salut, est pendue de nos jours, non plus le Christ Lui-même, mais son Épouse très-sainte, l'Église : couper le pape en deux, comme le roi Salomon se proposait de le faire de l'enfant du litige, déchirer en deux la tunique sans couture du Christ dans la personne du Pontife romain. Il n'y aurait plus seulement, selon eux, depuis l'hérésie magistérielle de Vatican II, qu'un pape materialiter, la matière juridique d'un pape si vous préférez, mais dépouillé radicalement de ce qui constitue un pape formaliter, entendez un pape théologiquement pleinement et vrai pape, il serait privé de l'Autorité du Christ qui le constitue son Vicaire actuel. C'est-à-dire que le pape moderne post-Vatican II ne serait plus qu'une... cosse de haricot, sans haricot dedans !
           
        Nous sommes là tout simplement en pleine folie métaphysique, avant même d'être dans une grave hérésie qui se recoupe avec les hérésies christologiques des premiers siècles chrétiens (très-notamment, avec le nestorianisme). Il est impossible en effet que puisse exister sur cette terre une matière toute seule sans sa forme idoine : ou bien les papes modernes, après Vatican II, sont papes vrais et réels, matière et forme, ou bien il ne le sont pas du tout, ni matière ni forme, ils ne peuvent pas l'être à moitié (par ailleurs, un pape materialiter signifierait ipso-facto cette folle absurdité que l'Église présente serait une Église materialiter...).
           
        En fait, en déniant aux papes de Vatican II et post le formaliter ou Autorité divine, les guérardiens tombent dans une sorte de sédévacantisme mitigé : ce qui signifie que ce qui condamne le sédévacantiste pur et dur, à la barbaresque du P. Barbara, les condamne eux aussi, à savoir le rejet qu'ils font tous de la règle prochaine de la Légitimité pontificale que j'ai exposée plus haut, dans la présentation de mon article réfutant le sédévacantisme, et auquel je reporte le lecteur. Cette règle prochaine, en effet, oblige tout fidèle catholique à professer de Foi, de fide, par le fait dogmatique à tout coup doté de l'infaillibilité, que le pape sorti des mains cardinalices dans un conclave qui s'est canoniquement déroulé, est vrai pape, "verus papa" (Pie XII), c'est-à-dire bien sûr autant pape materialiter que... pape formaliter. Le guérardien, pour le nier, quant à lui, au formaliter de l'élu d'un conclave qui s'est canoniquement déroulé, verse donc dans l'hérésie et s'excommunie ipso-facto lui-même de l'Église catholique, autant que le sédévacantiste pur et dur qui le nie, quant à lui, à la fois au formaliter et au materialiter. Par sa thèse absurde et folle, que le guérardien prenne donc bien conscience qu'il oblige son âme, autant que le sédévacantiste radical, à faire hara-kiri dans la Foi. Il sort lui-même de l'Église, s'excommunie, se suicide, non seulement radicalement mais en plus ridiculement, quant à lui, guérardien, car il le fait par une folie métaphysique, ce qui n'est pas le cas du sédévacantiste barbaresque pur et dur.
           
        Les adeptes de cette thèse aberrante, heureusement peu nombreux derrière le groupuscule italien de l'abbé Francesco Ricossa, s'ingénient pourtant, en bons lefébvristes qu'ils sont au niveau de leur formation cléricale, à trouver, au fil impénitent des ans enregistrant leur entêtement, des monceaux d'arguties de scribes pour prétendument justifier le bien-fondé de leur thèse : je les réfute toutes, l'une après l'autre, avec grande patience et grand'soin dans mon article.
           
        Cependant, le nombre de pages élevé de mon article (162), ne doit pas faire illusion : en fait, ma réfutation proprement dite de ce qui ne mérite d'être appelé qu'une fou-thèse, fait 100 pages ; derrière elle, j'ai mis également mon ancien texte de réfutation du guérardisme, un simple essai figurant en annexe de L'Impubliable, chiffrant 10 pages seulement ; puis enfin, j'ai cru bon de reproduire un vieux texte de Myra Davidoglou, qui, quoique barbaresquement sédévacantiste à la hue et dia(ble), contient quelques aperçus intéressants contre le guérardisme, texte paru en 1991 ; ce dernier comptabilise une cinquantaine de pages.
            Voici le lien de mon article de réfutation du guérardisme :
 
           
        6/ Réfutation de la thèse "SURVIVANTISTE" (66 pages). ― La thèse de "la survie du pape Paul VI" pour solutionner la "crise de l'Église", consiste dans le scénario d'un pape moderne converti des hérésies modernistes de Vatican II, dès lors circonvenu par les cardinaux franc-maçons de son plus proche entourage, remplacé contre son gré à partir de 1975 par un sosie, puis, après la mort du sosie en 1978, vivant incognito en survie mystérieuse quelque part dans le monde, supplanté par des antipapes à partir de Jean-Paul 1er, dans l'attente de sa remanifestation victorieuse à la face de toute l'Église par une Geste divine à la Jeanne d'Arc, aux fins de réunifier l'Église autour de sa personne, la remettre miraculeusement debout pour affronter l'Antéchrist-personne dans son règne maudit, tout proche dès lors que Paul VI redivivus revient à la face de l'Église et du monde...
           
        J'avoue sans honte avoir cru ingénument en son temps, c'est-à-dire dans les années 1980, à ce scénario : il y avait dedans l'idée forte d'un pape vivant la Passion au nom et pour le compte de l'Église, et c'est par-là que cette thèse me séduisait. Ce scénario n'était cependant qu'une très-lointaine amorce non-substantielle pour faire avancer les âmes vers ce qu'est la vraie "PASSION DE L'ÉGLISE", c'est-à-dire telle que je l'expose sur mon site, exactement comme l'agneau pascal des juifs n'était qu'une parabole, une image non-substantielle du Sacrement de l'Eucharistie. Car la vérité vraie de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", c'est, entre autres, qu'il n'y a pas qu'un seul pape à la vivre, ce sont tous les papes modernes qui la vivent et la font vivre à l'Église, à la fois acteurs coupables et victimes, crucificateurs et crucifiés. Las ! Certains retardataires vraiment attardés en sont restés, quasi... quarante ans après la parution de cette thèse illuministe et alors que Paul VI aurait plus de 120 ans s'il vivait encore !, à... l'image pour dire que, à l'échafaudage pour dresser la statue, rejetant la statue pour en rester, de manière insensée, à... l'échafaudage.
           
        Théoriquement, la thèse de "la survie de Paul VI" se présente comme une troisième forme de sédévacantisme, et, théologiquement, tombe donc, elle aussi, sous l'anathème qui condamne tout sédévacantisme. En voulant en effet croire de manière illuminée à un pape qui n'existe plus, la grave conséquence de cette fausse adhésion, son concret théologique, c'est hélas que le survivantiste refuse et rejette l'adhésion au vrai pape actuel, François, celui que l'Église Universelle actuelle, par l'organe canoniquement unanime des cardinaux, désigne infailliblement, sous la mouvance directe du Saint-Esprit, comme étant le seul, certain et vrai Vicaire du Christ. Comme tout sédévacantiste, le survivantiste, en refusant de croire que François est le pape actuel de l'Église catholique parce que Paul VI vit encore, se rend donc coupable de schisme formel, s'excommunie lui-même, sort damnablement de l'Église véritable. C'est là, pour lui, que se situe le grand piège de Satan, dans lequel il tombe.
           
        Posons quelques idées fortes ancrées dans le réel, pour l'aider à se désillusionner de ce mirage dans le désert, ce château en Espagne, sur lequel il s'obnubile d'une manière fort dangereuse pour sa Foi.
           
        Le grand point sur lequel s'articule toute la thèse, c'est la "conversion" de Paul VI, son abjuration des erreurs modernistes de Vatican II. L'adepte de la thèse situe cette "conversion" en l'année 1972, s'appuyant, d'une manière qui, soit dit en passant, révèle très-bien sa tendance illuministe, sur... une seule prophétie privée, celle de la petite Jacinthe de Fatima voyant un pape persécuté et souffrant, avec le chiffre "1972". Le problème, c'est que, si l'on accepte de poser les pieds par terre dans le réel ecclésial de cette année 1972, non seulement il n'y a, au for public, strictement aucun acte, parole ou écrit, du pape Paul VI, pour asseoir cette soi-disant "conversion" (ce que le survivantiste s'imagine pouvoir expliquer par la persécution des cardinaux franc-maçons de son plus proche entourage, l'empêchant de manifester sa conversion... pure affirmation gratuite de sa part), mais, beaucoup plus dirimant pour la thèse, le Magistère pontifical de l'année 1972 donne une preuve formelle que Paul VI n'est pas du tout converti du modernisme hérétique de Vatican II à cette date retenue de 1972.
           
        Cette preuve est fournie le 29 juin 1972, c'est-à-dire juste au beau milieu de l'année 1972, lorsque Paul VI prononça sa fameuse allocution où il parle des "fumées de Satan", non pas dans l'Église mais dans le peuple de Dieu (ce qui est très-différent). Or, dans l'esprit de Paul VI, ces fameuses "fumées de Satan" ne font pas du tout allusion à un complot franc-maçonnique, genre Illuminés de Bavière, qui aurait pénétré dans l'Église pour la subvertir (comme l'a interprété à tort même un Mgr Lefebvre dans sa Lettre ouverte aux catholiques perplexes), mais à un esprit de zizanie, de confusion, de trouble, que Paul VI attribue à Satan, ayant envahi l'esprit des fidèles pour les empêcher de jouir... des bons fruits d'un concile Vatican II qui ne peut qu'en produire de bons, étant lui-même excellentissime, affirme le pape, sous tout rapport ! Le point de vue de Paul VI dans ce discours est en effet extrêmement clair : il avoue être très-surpris et profondément déçu, le 29 juin 1972, de ne pas voir arriver le "printemps de l'Église" auquel il s'attendait beaucoup, car Vatican II, tellement inspiré du Saint-Esprit selon lui, ne pouvait donc que donner un souffle puissant de renouveau spirituel et surnaturel dans l'Église ! Alors, s'il se développe des mauvais fruits sur Vatican II, ce n'est pas du tout, pour Paul VI, parce que le concile est mauvais, il est aux antipodes de cette pensée, qui n'effleure même pas son esprit, c'est parce que Satan a empêché que Vatican II, inspiré par le Saint-Esprit et intrinsèquement bon selon lui, produise des bons fruits. Il est trop clair, dans ce discours, que le pape du concile moderne ne prend nullement conscience des hérésies modernistes dans Vatican II, telle la Liberté religieuse par exemple, empoisonnant mortellement l'Église... Paul VI croit même tellement à l'inspiration divine de Vatican II, qu'il va jusqu'à oser soutenir, dans cette allocution du 29 juin 1972, que le concile moderne a permis à l'Église, excusez du peu, de... "reprendre pleinement conscience d'elle-même" ; c'est-à-dire qu'avant Vatican II, l'Église avait perdu la conscience de ce qu'elle était pleinement, et, grâce à Vatican II, elle a salutairement repris conscience de ce qu'elle est pleinement et véritablement !!!
           
        Le 29 Juin 1972, nous avons donc là une preuve formelle que Paul VI n'est pas du tout converti de son modernisme doctrinal qui d'ailleurs l'a fait favoriser les pires erreurs de Vatican II (très-notamment la Liberté religieuse, qui n'aurait pas pu être promulguée sans un acte personnel de lui, c'est Paul VI qui lui a fait passer le Rubicon).
           
        Pour que l'adepte de "la survie de Paul VI" en prenne bon acte, je lui mets ici trois liens Internet sur la question : 1/ L'allocution elle-même du 29 juin 1972, qui fut en partie improvisée, où il pourra lire les mots même de Paul VI, qui lui montreront noir sur blanc, évanouissant les phantasmes complotistes qu'il s'est créés, sa non-conversion à la mi-1972 (http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-16356283.html) ; 2/ Un commentaire du cardinal Giacomo Biffi sur ce célèbre mot de Paul VI, "la fumée de Satan dans le peuple de Dieu", mais mal compris, où le cardinal témoigne que Paul VI ne s'est jamais défait de la croyance en la sainteté intrinsèque de son concile (http://christroi.over-blog.com/article-la-fumee-de-satan-est-entree-dans-le-temple-de-dieu-paul-vi-61119740.html) ; 3/ une analyse de l'abbé Gleize, prêtre tradi Fsspx dont je suis obligé de dénoncer les thèses aberrantes qu'il ose soutenir pour nier l'infaillibilité magistérielle de Vatican II dans mon article réfutant le lefébvrisme, mais qui, ici, dans son article, montre fort bien que Paul VI, en prononçant ce discours du 29 juin 1972, non seulement croit à la sainteté doctrinale parfaite de Vatican II, mais de plus, en rajoute une sacrée couche gravement hétérodoxe, en professant une quasi hérésie moderniste quant au "sacerdoce commun" des simples fidèles, qu'il appelle "peuple de Dieu" dans cette allocution, avec ce sens hérétique qu'il n'y a qu'un degré de différence entre le sacerdoce ministériel sacramentel et celui des simples fidèles, proposition moderniste (... et, soit dit en passant, pseudo-millénariste) expressément condamnée par le pape Pie XII (http://laportelatine.org/vatican/sanctions_indults_discussions/028_08_01_2018/21_03_2018_les_fumees_de_satan_gleize.php).
           
        La preuve est faite dans ce discours, que donc, à la moitié de l'année 1972, le pape Paul VI n'est pas du tout converti des hérésies modernistes du concile Vatican II... il s'en faut, hélas, extrêmement !
           
        Dès lors que la preuve est faite de la non-conversion de Paul VI dans l'année 1972, aucune raison valable n'existe plus pour le remplacer par un sosie, par un prétendu complot occulte des cardinaux franc-maçons de son proche entourage... puisque Paul VI est toujours de leur bord ! Opération-sosie qui, soit dit en passant, aurait demandé une énorme préparation et sans cesse des plus périlleuses, de toutes les minutes ! Il ne faut tout-de-même pas oublier que le Souverain Pontife est la personne humaine la plus regardée au monde, et ce, tous les jours ! Ne soyons donc pas étonnés qu'aucune preuve authentiquée par expert ne prouve l'existence d'un sosie du pape Paul VI, il n'y a là, dans l'argumentaire survivantiste, rien d'autre que des supputations, fort sujettes à caution voire tendancieuses, faites par un journaliste d'investigation allemand, et l'on sait assez que les scoops à sensation de ce genre de journaliste ont toujours besoin d'être vérifiés authentiquement pour mériter d'être crus. Ce qui n'est pas du tout le cas, pour le sosie de Paul VI. La vérité historique, c'est qu'il n'y a pas de "conversion" de Paul VI des erreurs modernistes de   Vatican II, et que donc, il n'y eut point de sosie de Paul VI, et c'est donc bien le vrai Paul VI qui meurt en 1978.
           
        Mais il y a mieux encore, pour démontrer l'absurdité complète de la thèse de "la survie de Paul VI", cette fois-ci sur un plan spirituel. Je prends l'hypothèse, pour faire plaisir à l'adepte survivantiste, d'une conversion vraie et réelle de Paul VI, en 1972, des erreurs et hérésies modernistes de Vatican II. Fort bien. Mais s'il en était vraiment ainsi, alors, il faut que le survivantiste comprenne bien qu'il y a donc, par le seul fait de ladite conversion du pape moderne et au moins à partir d'elle, impossibilité absolue qu'il puisse vivre et faire vivre à l'Église, LA PASSION ! En effet, qu'est-ce qui caractérise essentiellement ce qu'est la Passion, qu'est-ce qui définit théologiquement l'économie de la Passion ? Je l'ai dit, redit et sans cesse répété, derrière saint Paul : essentiellement, que l'acteur de la Passion SOIT FAIT PÉCHÉ POUR LE SALUT. Or, si le pape Paul VI est converti, par le fait même, il n'est plus... "fait péché pour le salut" (II Cor V, 21), et donc ne peut pas être, ne peut plus être, à partir de sa conversion, l'acteur principal, capital, de "LA PASSION DE l'ÉGLISE". J'ai lu dans un récent argumentaire survivantiste que c'est la souffrance qui fait le pape de la Passion. Vue totalement fausse : la souffrance n'est qu'un effet, ce n'est pas une cause. La cause première de la Passion, c'est que celui qui vit la Passion est "fait péché pour le salut" (et, seulement subséquemment, il en souffre copieusement, certes, d'être fait péché, même si c'est pour le salut, pour une fin surnaturelle Rédemptrice). Or donc, dans l'hypothèse où Paul VI se convertit, il ne peut plus être le pape de la Passion de l'Église. Il pourrait certes souffrir persécution pour la Justice, mais pas être le pape de la Passion de l'Église. Car vivre la Passion, ce n'est pas d'abord souffrir pour la Justice, c'est d'abord "être fait péché pour le salut". Voilà une seconde vérité toute simple qui, je l'espère, pourra contribuer à désembuer sérieusement l'esprit illuminé du survivantiste...
           
        De toutes façons, puisque l'on a la certitude absolue que François est bien le pape légitime actuel (puisqu'il bénéficie de la règle prochaine de la Légitimité pontificale sur sa personne), puisque sa bulle de canonisation de Paul VI, du dimanche 14 octobre 2018, est tout ce qu'il y a de plus canoniquement promulguée (elle contient en effet le verbe "definimus" qui, depuis le concile Vatican 1er, fait les proclamations dogmatiques extraordinaires de soi systématiquement dotées de l'infaillibilité...), alors, que le survivantiste prenne bien conscience que, depuis cette canonisation, cela le met en bien peu enviable position d'être doublement hérétique, schismatique et anathème : 1/ en récusant la légitimité de François ; 2/ en refusant de croire que Paul VI est mort... puisqu'une canonisation universelle valide, comme celle que vient de faire le pape François en canonisant Paul VI, ne peut avoir lieu... qu'après la mort d'un saint, jamais de son vivant ; le simple fait, donc, qu'une bulle dotée de l'infaillibilité proclame pour l'Église Universelle qu'un tel est saint, prouve qu'il est mort, et celui qui, après la promulgation de cette bulle, récuserait qu'il est mort, s'excommunierait lui-même ipso-facto, rien que par le fait de nier le fait dogmatique d'un saint canonisé et donc mort, affirmé par une Bulle dotée de l'infaillibilité ecclésiale.
           
        Derrière des apparences pseudo-mystiques et pseudo-prophétiques flamboyantes, brillantes, pétillantes comme poudre de perlimpinpin dans main de magicien, "la survie de Paul VI" s'avère donc n'être rien d'autre, en fait, qu'une troisième et vulgaire forme de... sédévacantisme : après le sédévac brut de décoffrage, obtus, obstrué, pur et dur à la barbaresque, après le guérardien insensé formaliter mais heureusement seulement fou materialiter, voici le survivantiste allumé-illuminé comme sapin de Noël...
           
        Démontage complet de cette thèse illuministe-sédévacantiste, dans mon article, sous forme d'une lettre grave et sévère envoyée au responsable d'un site pro-survie de Paul VI, au lien suivant :
 
           
        7/ Le Retour des juifs à Jérusalem & en terre d'Israël dans nos temps modernes : signe formel de la fin des temps (104 pages). ― "... Et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que le temps des nations soit accompli" (Lc XXI, 24, seconde partie). Ce verset prophétique de Notre-Seigneur Jésus-Christ signifie, au sens littéral, que lorsque la ville de Jérusalem ne sera plus aux mains des nations, mais au contraire reviendra sous contrôle juif, alors, cela signifiera que le temps des nations est accompli, autrement dit que la période de la fin des temps, de tous les temps historiques, est advenue pour l'humanité, et que donc le Retour en Gloire du Christ n'est pas loin (en passant hélas par la préface ténébreuse du règne de l'Antéchrist-personne).
           
        ... Mais que d'encre mauvaise a coulé, et coule encore, pour nier que ce verset prophétique de Jésus sur Jérusalem, ait ce sens littéral certain et catholique que je viens d'indiquer ci-dessus !!
           
        Il est hélas trop vrai de faire le constat que tous les siècles chrétiens ont véhiculé l'idée que les juifs, par punition de leur déicide, ne reviendraient JAMAIS PLUS à Jérusalem. La prophétie jérusalémite de Notre-Seigneur était entendue ainsi : "Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusques et y compris la fin du monde", c'est-à-dire que la consommation définitive des temps et l'introduction dans l'Éternité, enregistrera ce non-retour juif à Jérusalem...
           
        Cette pensée négationniste, dont il est important de dire qu'elle n'a jamais été cautionnée magistériellement par l'Église, imprègne si fortement l'esprit des chrétiens, que le fait physique et géographique du Retour moderne des juifs en terre d'Israël et à Jérusalem... n'a même pas le pouvoir de l'y désincruster ! Ébahi, j'ai en effet lu, en pleine guerre du Golfe en 1992, un tradi soutenir encore et toujours, avec le fait du Retour des juifs à Jérusalem sous les yeux, la thèse classique en la matière, à savoir que les juifs... ne reviendraient jamais plus à Jérusalem ! Préférant comme un aveugle, à l'instar des antiques pharisiens qui avaient des yeux mais ne voyaient point, l'idée préconçue qu'il s'est fait sur la question, idéologiquement antisémite, à la réalité qu'il avait sans conteste possible sous les yeux. Puisque l'on sait que les juifs ne reviendront jamais à Jérusalem, alors ce que l'on voit actuellement, à savoir les juifs à Jérusalem, n'est qu'un "fait politique" sans consistance, il ne signifie rien, déraisonnait-il le plus follement du monde. La puissance de négation de Satan sur les esprits qui s'en laissent circonvenir, est en vérité incroyable...
           
        La vérité prophétique est cependant aux antipodes de la proposition antisémite que les juifs ne reviendront jamais plus à Jérusalem et en terre d'Israël, pas même à la fin des temps. Jésus a dit en effet qu'Il était venu en ce monde, non pour abolir l'Ancien-Testament, mais pour l'accomplir : "Ne pensez pas que Je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; Je ne suis pas venu les abolir, mais les accomplir" (Matth V, 17). Or, tous les prophètes de Yahweh, et singulièrement Ézéchiel et Jérémie, ont annoncé le grand Retour du juif sur la terre "que J'ai donnée à vos pères", et bien sûr singulièrement à Jérusalem, pour la fin des temps. Le Christ ne pouvait donc pas prophétiser à son tour, après avoir Lui-même inspiré, en tant que Verbe de Dieu, les prophètes de Yahweh, que les juifs... ne reviendraient jamais en terre d'Israël et à Jérusalem, même pas à la fin des temps, comme nos scolastiques des temps chrétiens, plus ou moins antisémites, ont sataniquement voulu le Lui faire dire.
           
        Et c'est bien pourquoi la prophétie jérusalémite de Notre-Seigneur, tout au contraire, ne peut que confirmer, "accomplir" la prophétie vétérotestamentaire sur le sujet, c'est-à-dire redire que Jérusalem, compris comme le microcosme de tout Israël, verrait ce Retour des juifs... à la fin du temps des nations. Exactement comme l'ont annoncé les prophètes de Yahweh pour Israël, la prophétie jérusalémite de Jésus marque donc le moment précis de ce Retour : lorsque la fin du temps des nations arrivera, alors Jérusalem cessera d'être occupée par les nations, car les juifs feront un Retour en terre d'Israël et bien entendu à Jérusalem. C'est donc bien en ce sens précis qu'il faut comprendre le "Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que le temps des nations soit accompli". Sous-entendu par Notre-Seigneur : lorsque cette fin du temps des nations arrivera, alors, Jérusalem cessera d'être foulée aux pieds par les nations, car les juifs seront revenus la posséder, la délivrant par le fait même de ce foulement aux pieds impie des nations, car le Plan divin prévoie un Retour des juifs à la fin des temps. Rien de plus simple à comprendre.
           
        ... Rien, cependant, parmi les enfants des hommes rebelles, n'a plus fait l'objet de négation, de rejet, de refus d'entendre le sens obvie et vrai de la prophétie jérusalémite de Notre-Seigneur !
           
        Exemple récent. Un objecteur a voulu détourner le sens du Retour, en voulant traduire le verbe "fouler aux pieds" par "opprimer" : "Jérusalem sera opprimée par les nations, jusqu'à ce que le temps des nations soit accompli". Et d'arguer subséquemment que la prophétie jérusalémite de Notre-Seigneur voulait signifier que la fin du temps des nations sera prophétie certainement accomplie, uniquement lorsque les juifs... cesseront d'être opprimés à Jérusalem ! Certes, il existe effectivement bien un signe eschatologique qui regarde l'oppression des juifs, c'est celui de l'Armageddon, mais ce signe ne supprime nullement celui du Retour final des juifs, c'est juste un autre signe eschatologique connexe à celui du Retour. Or, dans la prophétie jérusalémite qui nous occupe de Lc XXI, 24 - seconde partie, Jésus prophétise exclusivement quant au signe du Retour, Il ne prophétise nullement quant au signe de l'Armageddon, comme le croit très-faussement notre objecteur.
           
        Pour bien le comprendre, l'auteur de cette objection, avant de soutenir sa thèse négationniste du Retour, aurait mieux fait de lire l'ENTIER du v. 24 de ladite Prophétie, qui donne le sens précis du Retour et exclue formellement le sens de l'Armageddon, et non pas seulement la seconde et dernière partie de ladite Prophétie, comme il le fait :
           
        "Ils [les juifs déicides] tomberont sous le tranchant du glaive, et seront emmenés captifs dans toutes les nations, ET Jérusalem sera foulée aux pieds [ou opprimée, si cela fait plaisir à notre objecteur, les deux traductions, en effet, sont sensiblement de même signification] par les gentils, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis" (Lc XXI, 24). La conjonction de coordination "ET" , que j'ai mise en majuscule, est évidemment très-importante : elle signifie que tout l'évènement prophétisé est lié ensemble, est concomitant, il s'agit en fait d'un seul évènement, dont les différents moments, imbriqués entre eux, se succèdent chronologiquement de manière très-serrée, sans hiatus.
           
        Le tableau que nous prophétise Notre-Seigneur est en vérité extrêmement clair, limpide : d'abord, les juifs sont trucidés et ce qu'il en reste est radicalement chassé de Jérusalem, ils n'y demeurent donc plus, il n'y a donc plus aucun juif à Jérusalem, et en subséquence de quoi, Jésus nous dit que Jérusalem est foulée aux pieds ou opprimée par les nations. Cela suffit pour invalider complètement la thèse de notre objecteur qui voudrait lire, mais à tort, que ce sont les juifs qui sont "opprimés" dans Jérusalem, en relation avec le signe eschatologique de l'Armageddon : en effet, même La Palice aurait pu le dire, pour pouvoir être "opprimé" quelque part, encore faut-il commencer par y... demeurer ! Mais justement, Notre-Seigneur nous prophétise que les juifs, punis de leur déicide, seront radicalement chassés de Jérusalem, "emmenés captifs dans toutes les nations" : ils n'y seront donc plus, à Jérusalem, ils ne peuvent donc pas, en tout état de cause, y être... opprimés ! Contrairement à ce que pense notre objecteur, la prophétie de Notre-Seigneur ne peut donc absolument pas concerner l'oppression des juifs à Jérusalem, c'est-à-dire le signe eschatologique de l'Armageddon...
           
        Ce que Notre-Seigneur prophétise devoir être foulée aux pieds ou opprimée, dans    Lc XXI, 24, c'est la ville de Jérusalem radicalement vidée de ses juifs. Les sujets de l'oppression, du foulement aux pieds, dans la prophétie de Notre-Seigneur, ne sont pas les juifs dans Jérusalem, c'est tout au contraire une Jérusalem vidée radicalement de ses juifs ! La prophétie porte donc sur l'oppression politique d'une ville. Et c'est cet accomplissement prophétique qu'enregistre fort bien l'Histoire, le foulement aux pieds d'une ville vidée de ses habitants légitimes par d'autres habitants illégitimes, entre l'an fatidique 70 et l'an libérateur 1917 : la ville de Jérusalem, entre ces deux dates, est sous oppression politique, présentée par Notre-Seigneur sous l'image bien orientale d'un "foulement aux pieds", par les nations, sans trêve ni hiatus. Il y a donc, comme je le disais, une suite chronologique très-serrée dans la prophétie de Jésus : d'abord, les juifs sont trucidés, puis ce qu'il en reste est chassé impitoyablement dans toutes les nations, ET Jérusalem, en conséquence de quoi, radicalement vidée de ses habitants légitimes, les juifs, est "foulée aux pieds" ou opprimée si l'on veut, par des habitants illégitimes...
           
        Or, ce qui libère d'une oppression politique une ville, c'est lorsque ses propriétaires légitimes y reviennent pour la reposséder. Là encore, l'Histoire la plus certaine enregistre que c'est exactement ce qui est arrivé en 1917, lorsque les anglais libérèrent Jérusalem de l'occupation ottomane, et que les juifs y habitant déjà y jouirent ipso-facto, par le fait même de cette libération, à nouveau de la propriété de LEUR ville, de Jérusalem (une moitié pour commencer l'accomplissement du signe eschatologique du Retour, Jérusalem-Ouest, puis la seconde moitié, Jérusalem-Est, en 1967, pour la libération complète de Jérusalem, et donc l'accomplissement plénier de la prophétie jérusalémite du Retour de Notre-Seigneur). C'est à ce moment-là, précis dans l'Histoire, que la prophétie jérusalémite de Notre-Seigneur s'accomplit, délivrant son sens eschatologique profond : les propriétaires légitimes de Jérusalem, à savoir les juifs, commençant à la libérer en 1917 puis finissant de la libérer en 1967 de l'oppression des nations étrangères ou de leur foulement aux pieds comme on veut, annoncent en même temps, par-là même, AU MONDE ENTIER, car "Israël est étendard élevé pour les nations" (Is XI, 12), que nous sommes rentrés dans la période de la fin du temps des nations. C'est ce que prophétise formellement Jésus, et cela seulement.
           
        Voici, ô lecteur, une simple illustration des attaques inouïes dont ce signe eschatologique juif du Retour final, est sans cesse l'objet.
           
        Par ce qui précède, on comprend donc qu'il était très-important pour moi d'asseoir scripturairement, théologiquement, prophétiquement, historiquement, le plus possible, ce signe eschatologique majeur du Retour final des juifs en terre d'Israël, et singulièrement, bien sûr, à Jérusalem ; signe du Retour sans cesse en butte à la contradiction et à la négation pharisaïques, de la part des hommes, surtout hélas quand ils sont... catholiques, et plus encore lorsqu'ils sont... ensoutanés.
           
        C'est ce que j'ai longuement fait dans cet article, dont voici le lien :
 
           
        8/ La vraie et seule solution du problème de la cohabitation des juifs et des arabes en Terre sainte, ou le miracle extraordinaire de la théandrie (30 pages). ― Le plus court de mes articles, et le plus formidable !
           
        Alors que la cohabitation des juifs et des arabes en terre moyen-orientale, et pas seulement dans la petite terre d'Israël, et pas seulement à Jérusalem, semble absolument et radicalement impossible, l'inextricabilité de la situation depuis cent ans que les juifs ont opéré le grand Retour semblant ne pouvoir jamais se dénouer, de près ou de loin, UN SEUL MOT DE THÉOLOGIE CATHOLIQUE résout radicalement le problème, in radice !!
           
        C'est le mot : théandrie. La théandrie, au sens étroit et strict du terme, stricto sensu, est la cohabitation dans un même ensemble d'une nature divine et d'une nature humaine, sans confusion ni amalgame de l'une dans ou par l'autre. C'est la Personne divine de Jésus-Christ qui réalise parfaitement ce qu'est la théandrie, ainsi récapitulée par la formulation théologique bien connue : "Jésus-Christ est vrai Dieu, vrai homme, cependant une seule Personne".
           
        Mais au sens métaphysique large que j'expose dans mon article, la "théandrie", baptisée dès lors improprement (car étymologiquement, elle signifie une nature divine avec une nature humaine dans un même et seul ensemble), c'est la cohabitation harmonieuse de deux natures différentes, quelles qu'elles soient, pas forcément divine avec l'humaine, dans un même ensemble, sans confusion des deux natures entre elles, et dans l'intégrité impeccable de l'ensemble qui les contient.
           
        ... Et maintenant, ô lecteur, que se passe-t-il en terre moyen-orientale, que voient nos yeux ? Nous avons, de par Dieu, une terre, autrement dit "un ensemble" : la Maison abrahamique du salut, située entre les deux fleuves de l'Euphrate et du Nil, c'est-à-dire tout le Moyen-Orient, ainsi délimité avec grande précision par Yahweh Lui-même dans l'Ancien-Testament. Et Yahweh a planté Lui-même sur cette terre, deux races, c'est-à-dire deux "natures", l'une juive et l'autre arabe, inconfusibles l'une dans et par l'autre. Et la Providence divine a ordonné ces deux races moyen-orientales pour qu'elles vivent toutes deux sur cette seule et même terre ou "ensemble". Elles ne pourront donc le faire dans le respect intégral des deux races, qu'en vivant l'une et l'autre le Mystère théandrique. C'est le premier point à bien saisir. Le second point, c'est qu'il est impossible à l'homme de concrétiser et vivre le Mystère théandrique par ses propres forces humaines, il y faut impérativement et nécessairement une grâce divine extrinsèque à l'homme. C'est évidemment Notre-Seigneur Jésus-Christ qui possède cette grâce divine, puisque, on vient de le voir, Jésus-Christ est l'archétype théandrique par excellence dans sa Personne divino-humaine.
           
        Ce qui signifie que la cohabitation juive-arabe dans la Maison abrahamique du salut ne pourra être vécue dans l'harmonie parfaite, et l'épanouissement parfait des deux "natures", pardon, races, que... lorsque juifs et arabes se seront convertis tous les deux à Notre-Seigneur Jésus-Christ qui leur communiquera alors gratuitement en retour le Don théandrique. C'est une chose bénie et merveilleuse qui arrivera, mais, à cause de la vilenie et de la rébellion de l'homme, nous ne le verrons probablement que dans le Millenium.
           
        Géopolitiquement, lorsque cette conversion aura eu lieu, et donc lorsque les deux races-"natures" moyen-orientales pourront vivre dans l'harmonie entre elles, il n'y aura plus en terre de Moyen-Orient qu'une seule et grande Nation arabe, tous les États arabes artificiels actuels, morcelés, étant supprimés ; et cette Nation arabe une sera équilibrée par la clef de voûte de la construction moyen-orientale, c'est-à-dire par la petite Nation Israël, perle dans l'écrin...
           
        Voici l'article qui explique tout cela :
 
           
        9/ La canonisation de Jean-Paul II : une "si grande contradiction" (He XII, 3) (129 pages). ― Saint Paul emploie cette formule pour décrire la Passion et la mort de Jésus-Christ sur la croix, et par-là il veut signifier que la contradiction endurée par Notre-Seigneur et Sauveur fut alors telle qu'elle ne peut pas même être conçue par l'homme : "Considérez celui qui a supporté contre sa personne une SI GRANDE CONTRADICTION de la part des pécheurs".
           
        Cette même "si grande contradiction" se retrouve évidemment dans l'Église, Épouse du Christ, lorsqu'elle a elle-même à vivre et mourir sa propre et personnelle Passion, que Dieu veut pour elle aux fins supérieures de la rendre co-Rédemptrice ; et cette dite Passion, l'Épouse du Christ la vit et la meurt de nos jours, spécialement depuis Vatican II.
           
        Or, cette "si grande contradiction", dorénavant lot ordinaire et quotidien de l'Église, est marquée comme peut-être elle ne l'a encore jamais été autant depuis qu'elle vit et meurt la Passion du Christ, dans LA CANONISATION DE JEAN-PAUL II. Si l'on veut encore bien prendre la mesure des choses, cet évènement ecclésial est en effet, pour toute âme catholique, inouï, renversant, bouleversant, presque impensable.
           
        Considérons en effet que le Magistère pontifical de Jean-Paul II, au for public, est entaché de manière multiforme et universelle non pas seulement par l'hérésie, mais par la dernière hérésie qui à la fois les récapitule et les dépasse toutes, c'est-à-dire celle que prêchera l'Antéchrist aux foules lorsqu'il viendra en ce monde pour clore l'iniquité des Temps, par son règne de malédiction. Cette hérésie dernière consiste en la déification de l'homme en tant qu'homme, de tout homme et de tout dans l'homme, en apostasiant complètement le Dieu réel et transcendant, Père, Fils & Saint-Esprit. Or, ceci est LE message majeur et récurent de Jean-Paul II dans tout son Magistère pontifical. En fait, il est trop vrai de dire que Jean-Paul II fut une matière d'Antéchrist sur le Siège de Pierre, magistériellement parlant. La figure scripturaire de "l'agneau à la voix de dragon" (Apoc XIII, 11) prend en lui une terrible et singulièrement concrète illustration.
           
        ... Et cependant, Jean-Paul II est saint en son for privé (la bulle du pape François, dotée de soi de l'infaillibilité, nous fait formelle obligation de le croire, de fide). Extrêmement contradictoirement, donc, à son for public magistériel, de soi antéchristique.
           
        La "si grande contradiction" ne saurait être plus marquée, en vérité.
           
        La première question qui vient à l'esprit catholique, est : la chose est-elle possible ? Est-ce qu'un des deux attendus qui confectionne l'insupportable contradiction (que, il est bon de se le rappeler, n'ont pas pu supporter onze Apôtres sur douze lorsqu'ils l'ont vue dans Jésus vivant sa Passion), n'est pas erroné, ce qui la supprimerait ? Mais alors... lequel des deux ? Est-ce le Magistère de Jean-Paul II qui n'est pas aussi hérétique que certains le disent, encore moins antéchristique, cette vision des choses n'étant qu'affabulation d'intégristes coincés ne comprenant rien à rien ? Ou alors, est-ce la bulle de canonisation de François qui est nulle et non-avenue, soit parce que François n'est pas pape, soit parce que sa bulle de canonisation est, théologiquement ou canoniquement, défectueuse ?
           
        Or bien, il appert de l'étude approfondie des choses tout-à-fait renversantes de la canonisation de Jean-Paul II, que lesdits attendus sont tous les deux bel et bien réels et vrais : 1/ le Magistère pontifical de Jean-Paul II est au for public complètement antéchristique (c'est bien pire qu'être seulement hérétique) ; 2/ et la bulle de canonisation dudit Jean-Paul II est tout ce qu'il y a de plus canonique, théologiquement parfaite, indubitablement valide.
           
        Ce qui signifie pour la fin de la fin, que la "si grande contradiction" ne peut être... supprimée. Ce qui du reste ne saurait surprendre l'âme spirituelle qui a compris que l'Église contemporaine est en train de vivre et mourir sa propre et personnelle PASSION...
           
        Cet article (qui, au fil de sa rédaction, est devenu un livre, tellement le sujet est grave et difficile, impossible à traiter sans mettre le soc de charrue très-profond), a pour but d'exposer cette "si grande contradiction" qu'est la canonisation de Jean-Paul II dans le cadre surnaturel de notre Église contemporaine vivant et mourant l'écartèlement de la Passion du Christ. Tant il est important que le catholique rende compte de sa Foi, à toute heure et sur toutes choses, et d'abord... à sa propre âme.
           
        ... C'est cependant, ô lecteur, un des très-rares sujets que j'aborde dans mes articles, où je me sens impuissant à donner une conclusion sûre et définitive...
           
        Voici en tous cas cet article, que je finis en disant : salvo meliore iudicio (je salue un meilleur jugement) :
 
           
        10/ L'Antéchrist-personne venant clore notre fin des temps sera-t-il... le dernier pape LÉGITIME de l'Église Catholique ? (117 pages). ― Ex abrupto, la question paraît absolument choquante, certes, et même, j'en conviens sans difficulté, il semblerait qu'il y ait radicale et monstrueuse impiété à seulement... la poser. Surtout lorsqu'on fait profession de Foi catholique comme c'est mon cas, désirant ardemment y mourir après en avoir vécu le mieux possible.
           
        ... Et pourtant, et pourtant, lorsque l'on parle de l'Antéchrist, terme infailliblement révélé par la sainte Écriture dans les Épîtres de saint Jean, on est bien forcé de remarquer premièrement une chose, laquelle autorise catholiquement cette question pour une étude sérieuse du sujet. Dite chose qui, au reste, crève tellement les yeux... qu'on ne la remarque même pas ! Et je suis bien certain que la plupart des lecteurs qui ont commencé à me lire, surtout ceux catholiques, ne s'en sont jamais fait la réflexion, pas un sur cent j'en suis sûr. Mais voici cette chose : le nom Antéchrist contient le terme... christ. Or, le christ, dans le Temps des nations et de l'Église catholique, apostolique et romaine qui est le nôtre, c'est, dans la toute première acception du terme, bel et bien d'abord... le pape, que sainte Catherine de Sienne appelait : "Le doux Christ en terre".
           
        Christ veut essentiellement dire, dans son sens le plus élevé : Messie, Oint du Dieu trois fois Saint, aux fins d'opérer le salut de l'homme, de tout homme qui l'accepte, par la grâce divine départie audit Oint, intermédiaire privilégié entre Dieu et l'homme. Fonction messianique qui trouve évidemment son achèvement et son accomplissement complets et définitifs dans la Personne humano-divine de Jésus venu en ce monde il y a 2 000 ans ; et c'est pourquoi on L'appelle Jésus-Christ : le Christ, c'est Jésus, et Jésus, c'est le Christ, il y a synonymie et identification parfaites.
           
        Or donc, je le redis, cette fonction christique suréminente qui trouve son achèvement eschatologique complet en Jésus-Christ, est essentiellement et même exclusivement assumée, durant tout notre Temps des nations et de l'Église catholique, apostolique et romaine, par son Vicaire, le Vicaire de Jésus-Christ, c'est-à-dire le souverain Pontife de Rome, enfin, le... pape ! C'est dire que trouver le mot "christ" dans la dénomination révélée du plus grand ennemi de Dieu devant clore le Temps des nations et de l'Église romaine, mot, donc, qui regarde premièrement le pape durant tout ledit Temps des nations, cela signifie de toutes façons (une façon qu'il importe évidemment de bien définir, bien circonscrire), une relation intime, au plus près, au plus serré, de l'Antéchrist-personne avec... la fonction pontificale suprême, avec... le pape.
           
        En soi donc, et malgré des apparences théologiques tellement contraires, c'est évident (scripturairement basées entre autres sur la promesse formelle de Jésus-Christ : "Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre l'Église" ― Matth XVI, 18), le fait qu'on trouve le mot "christ" dans la dénomination "Antéchrist", est une indication scripturaire de premier ordre au théologien pour l'autoriser à étudier cette redoutable et presque effrayante question, c'est-à-dire ne pas refuser de mettre à l'examen si, oui ou non, l'Antéchrist-personne sera... le dernier pape légitime de l'Église catholique, apostolique et romaine (ou plus exactement sans doute, faut-il seulement dire que l'Antéchrist-personne recueillera la succession pontificale, mais en toute légitimité, parmi tous ses autres pouvoirs politique et religieux le constituant Empereur universel ; une fonction pontificale par ailleurs théologiquement de plus en plus dégradée, démocratisée, depuis les papes issus de Vatican II, mais conservant cependant tous ses éléments essentiels, ce qui fait qu'elle sera toujours de droit divin lorsque l'Antéchrist-personne en prendra possession...).
           
        Qu'est-ce que ce "christ", en effet, qui sera une composante certaine, puisque révélée, du personnage réprouvé de l'Antéchrist-personne venant clore par son règne universel maudit, l'économie du Temps des nations ? Faut-il l'assimiler purement et simplement à la fonction papale instituée de par le Christ pour tout le Temps des nations et de l'Église romaine, qui est christ par excellence ? Ou alors, est-ce impie de seulement y penser ?
           
        Réponse très-musclée, fort argumentée, très-élevée, dans cet article, avec une conclusion beaucoup plus certaine que dans l'article précédent :
 
           
 
        Voici donc listés ces dix articles doctrinaux soigneusement remis à neuf ad majorem Dei gloriam.
           
        Je souhaite de tout cœur à mon lecteur d'en tirer le maximum de profit spirituel pour le salut de son âme (et de la mienne).
           
        Bonne libération de l'âme !
 
En ce dimanche du Christ-Roy,
28 octobre 2018.
Vincent Morlier,
Écrivain catholique.
 
 
 
28-10-2018 13:36:00
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