Réflexions sur le nazisme universel contemporain,
encore dit démocratie universelle
 
 
        Henri ou Hendrick de Man (1885-1953) est un homme politique belge qui, juste après la seconde guerre mondiale, écrivit un ouvrage Au-delà du nationalisme (1946), que je lus il y a une vingtaine d'années environ, voire plus. Il s'agit là pratiquement de son testament politique. De Man, qui fut plusieurs fois ministre du roi Léopold III, quoique doctrinaire socialiste très-ancré cependant que de très-excellente motivation dans tout son parcours politique, n'était pas n'importe qui. Un de ses compagnons de lutte politique, Paul-Henri Spaak, ne put s'empêcher de dire de lui, à sa mort inattendue, atroce et brutale (un accident affreux ; son automobile coincée dans les rails d'un passage à niveau non-signalé fut broyée par une locomotive), qu'il était "l'un des rares hommes qui, en quelques occasions, m'a donné la sensation du génie".
  
 
Enri de Man
Henri de Man (1885-1953)
             
        La sensation du génie. C'est précisément ce que je ressentis fortement, dans un passage de son livre susdit, qui était une suite développée d'un premier livre qu'il avait écrit en pleine guerre Réflexions sur la paix (1942), passage en effet si génial et qui me marqua si fort l'esprit que jamais je ne pus l'oublier depuis. Il y exposait ceci, en substance : les démocraties modernes n'ont vaincu le nazisme seulement qu'en intégrant son totalitarisme doctrinal dans leurs propres fondements et mœurs politiques, et pas du tout en l'anéantissant radicalement. De Man va même plus loin encore, dans d'autres parties du livre, en soutenant, à fort juste titre nous allons le voir, que les démocraties post-révolutionnaires modernes ont déjà en elles-mêmes le germe du fascisme, dans leur sein. Dès lors donc qu'au cours de l'Histoire, elles "rencontrent" le fascisme ad extra, comme c'est arrivé avec le régime hitlérien, ces germes ad intra en elles, à ce contact, ne peuvent qu'eux aussi s'en épanouir explicitement ad extra.
           
        Mais, quant à sa première assertion que je viens de résumer en gras, voici son texte exact, avec ses propres mots : "On étonnera sans doute beaucoup de gens en disant que la fin de cette guerre [39-45] a été marquée, en même temps, par l'extermination des puissances fascistes et par le triomphe du fascisme [en tant que doctrine, veut dire de Man]. Pourtant, ce n'est pas, hélas ! une simple boutade. Le vrai, c'est que la partie du monde qui a mené la guerre antifasciste n'a pu la gagner qu'en devenant elle-même fasciste sans le savoir. Il n'y a plus de fascistes nulle part ou presque, mais le fascisme est partout ― même et surtout dans l'antifascisme.
           
        "(...) Dès 1942, un auteur anglais, E. H. Carr, dans un livre retentissant sur les Conditions de la Paix, marqua certaines analogies fort instructives en écrivant : «Ce fut la défaite de Napoléon et non sa victoire qui assura le triomphe définitif de la Révolution, dont il avait si efficacement semé les idées... Hitler, comme Napoléon, n'a pu remporter ses succès qu'au moyen de méthodes de domination militaire et d'oppression universelle qui ne peuvent être de longue durée. Sa tâche est primairement et essentiellement dissolvante. Il n'est révolutionnaire que dans un sens négatif ; et un ordre nouveau ne peut naître que par sa défaite». Pour les gens clairvoyants ― peu nombreux il est vrai ― cette dernière phrase faisait, dès cette époque, figure de prophétie. On voit bien mieux maintenant comment, et pourquoi, elle est en passe de se vérifier.
           
        "(...) Car enfin, quels résultats dès à présent certains l'écrasement des États totalitaires en Europe a-t-il entraînés ?
           
        "Pour l'établir, essayons de regarder en face les réalités, sans nous laisser induire en erreur par les discours et les slogans de propagande, qui ne servent souvent, même à l'insu de leurs auteurs, qu'à déguiser la vérité.
           
        "Et d'abord, constatons qu'afin de vaincre leurs adversaires, les grandes puissances alliées ont dû leur emprunter, pour la conduite de la guerre, le plus clair de leurs méthodes : la guerre-éclair, les bombardements aériens massifs, la mobilisation civile, bref tous les traits caractéristiques de la guerre totalitaire. Et comme pour confirmer que le totalitarisme et l'autoritarisme sont inséparables, ils ont dû, eux aussi, étendre dans une mesure sans précédent l'ingérence de l'État dans tous les domaines de la vie, depuis l'économie jusqu'à l'activité intellectuelle. Pour y arriver et pour coordonner leur action dans le secret qu'exige la préparation des actes de guerre, les grands États se virent en outre amené à accorder, à leurs chefs élus, des pouvoirs extraordinaire presque aussi étendus, dans la pratique, que ceux des gouvernements autoritaires, et basés tout autant sur leur prestige personnel et direct auprès des masses. L'opinion publique elle-même, sans laquelle aucun revirement ultérieur n'est imaginable, a été profondément influencée et modifiée par les conséquences morales de la guerre totalitaire. Le vrai triomphe du fascisme qui s'est ensuivi est dans les esprits plus encore que dans les institutions ; et c'est là que réside principalement le danger pour l'avenir" (Au-delà du nationalisme, ch. II - Liquidation ou triomphe du fascisme ? - L'alchimie de l'Histoire, pp. 57-60).
       
European Union Debates Abolishing the Nuremberg Code Trying to Pre Empt Their Arrest for Crimes Against Humanity 2
           
        ... Réflexions tout-à-fait remarquables ! Et dont on voit bien, à présent, dans la crise covidienne actuelle, toute la profonde justesse, une forme totalitaire... nazie étatique, très-virulente, brutale, moralement homicide et très-agressive, prétendument sanitaire mais à épeler et prononcer nazitaire, surgissant en effet dans cette crise tout soudainement et tout naturellement, telle fille de sa mère, du sein même d'absolument toutes les... démocraties du monde entier, faisant chorus toutes ensembles dans un incroyable unisson, comme un seul homme. Ce qui signifie et révèle avec une grande évidence, par les faits contre lesquels on n'argumente pas, que la démocratie universelle actuelle a donc en elle-même un élément fondamental... nazi.
           
        Et c'est pourquoi il ne faut pas s'étonner de voir Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne chapeautant technocratiquement les démocraties européennes, militer, en décembre dernier, sous des dehors faussement prudentiels et très-hypocrites, pour la vaccination obligatoire universelle ARNm, même si, pour l'instant, elle renvoie la décision finale au libre choix des nations (... rappelons que le mari d'Ursula, Heiko von der Leyen, est, depuis décembre 2020, directeur de la société de biotechnologie américaine Orgenesis qui se spécialise dans la recherche médicale incluant les thérapies cellulaires et géniques... vous avez dit 2020 ? vous avez dit génique ?).
           
        Or, la vaccination obligatoire universelle ARNm est un attentat direct et formel contre le code de Nuremberg antinazi. Ursula n'a certes pas demandé explicitement l'abolition dudit code, qui mettait un salutaire rempart au viol nazi du droit fondamental de l'homme quant à l'encadrement éthique des expérimentations médicales sur les humains (ce qui cible en plein la nouvelle expérimentation de laboratoire des "vaccins" ARNm sur les populations du monde entier), n'appelant pas à son abrogation juridique comme des esprits trop pressés l'ont dit, mais, en vérité, elle n'avait nul besoin de le faire pour commettre un attentat nazi formel contre ledit code de Nuremberg ! Il lui suffisait juste de faire la promotion de la vaccination obligatoire universelle ARNm dans les nations européennes, ce qu'elle a fait, pour commettre cet attentat ! Elle a en effet très-clairement voulu initier dans lesdites nations une "discussion" sur la vaccination obligatoire universelle ARNm, pour aboutir à "une action commune", poussant donc à ce que les démocraties européennes reprennent "la tradition nazie" de supprimer purement et simplement le droit fondamental de tout homme au libre choix d'accepter ou de refuser d'être le sujet humain d'une nouvelle expérimentation médicale, en lui en imposant une de force, "les vaccins", au-dessus de sa tête, sans l'avoir aucunement consulté préalablement et encore moins en avoir obtenu son consentement (ce qui est directement attentatoire à l'art. 1 du code de Nuremberg).
           
        Mais dès lors que la vaccination obligatoire universelle ARNm serait nazitairement imposée, tout citoyen des démocraties européennes n'existerait véritablement plus du tout en tant qu'homme libre, très-exactement donc comme dans les régimes fascistes, totalitaires. Surtout qu'en plus les démocraties ont bien pris soin, en parallèle, d'interdire pratiquement l'emploi de tout autre traitement non-expérimental que "les vaccins", quelqu'il soit (lesquels, tels les protocoles à partir d'Hydroxychloroquine ou d'Ivermectine, ont pourtant fait largement leurs preuves positives avec un succès bien plus grand que lesdits "vaccins", et en outre avec des effets secondaires tous connus et contrôlés depuis de nombreuses années, et infiniment moins graves que ceux constatés suite auxdits "vaccins").
           
        Par ailleurs, il est bon de préciser que le code de Nuremberg n'est pas dénué de tout élément juridique, comme ont voulu l'affirmer des pro-vaccins en brouillons un peu trop pressés ("Le code de Nuremberg est très régulièrement pris pour un texte déontologique ou éthique, mais il s’agit aussi d’un texte juridique : le procès des médecins [nazis] était en effet un procès de droit international" ― https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Nuremberg).
           
        Militer pour la vaccination obligatoire universelle ARNm, comme l'a formellement fait, quoique très-sournoisement, Ursula von der Leyen au nom de la Commission européenne qu'elle préside, c'est ipso-facto, c'est-à-dire par le fait même, attenter formellement au code de Nuremberg, et donc militer pour revenir à une "tradition nazie" contre laquelle ledit code avait établi une salutaire ligne rouge à ne franchir sous aucun prétexte. Cqfd.
           
        On en est facilement convaincu en prenant connaissance du texte même de ces dix articles déontologiques du code de Nuremberg, il n'est que de les lire pour s'apercevoir que la vaccination obligatoire universelle ARNm attente formellement à tous les dix, sans exception aucune !... :
           
        "La traduction moderne de référence du code de Nuremberg, faite depuis le texte du jugement, est la suivante pour les 10 articles :
           
        "1. ― Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée. Ce dernier point demande que, avant d’accepter une décision positive par le sujet d’expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l’expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l’expérience. L’obligation et la responsabilité d’apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l’initiative de, dirige ou travaille à l’expérience. Il s’agit d’une obligation et d’une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément ; 
           
        "2. ― L’expérience doit être telle qu’elle produise des résultats avantageux pour le bien de la société, impossibles à obtenir par d’autres méthodes ou moyens d’étude, et pas aléatoires ou superflus par nature ;
           
        "3. ― L’expérience doit être construite et fondée de façon telle sur les résultats de l’expérimentation animale et de la connaissance de l’histoire naturelle de la maladie ou autre problème à l’étude, que les résultats attendus justifient la réalisation de l’expérience ;
           
        "4. ― L’expérience doit être conduite de façon telle que soient évitées toute souffrance et toute atteinte, physiques et mentales, non nécessaires ;
           
        "5. ― Aucune expérience ne doit être conduite lorsqu’il y a une raison a priori de croire que la mort ou des blessures invalidantes surviendront ; sauf, peut-être, dans ces expériences où les médecins expérimentateurs servent aussi de sujets ;
           
        "6. ― Le niveau des risques devant être pris ne doit jamais excéder celui de l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience ;
           
        "7. ― Les dispositions doivent être prises et les moyens fournis pour protéger le sujet d’expérience contre les éventualités, même ténues, de blessure, infirmité ou décès ;
           
        "8. ― Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes scientifiquement qualifiées. Le plus haut degré de compétence professionnelle doit être exigé tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent ;
           
        "9. ― Dans le déroulement de l’expérience, le sujet humain doit être libre de mettre un terme à l’expérience s’il a atteint l’état physique ou mental dans lequel la continuation de l’expérience lui semble impossible ;
           
        "10. ― Dans le déroulement de l’expérience, le scientifique qui en a la charge doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a été conduit à croire — dans l’exercice de la bonne foi, de la compétence du plus haut niveau et du jugement prudent qui sont requis de lui — qu’une continuation de l’expérience pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet d'expérience" (Wikipedia, au lien Internet ci-dessus).
           
        Est-il nécessaire de faire remarquer qu'il n'est même pas besoin d'avoir son certificat d'études primaires pour comprendre que la vaccination obligatoire universelle à partir de la nouvelle expérimentation de laboratoire ARNm attente peu ou prou à chacun et à l'ensemble de ces dix points du code de Nuremberg, sans exception, surtout en ce qui concerne le consentement libre du vacciné...? Ce qui signifie qu'elle reprend "la tradition nazie" en la matière ?
 
European Union Debates Abolishing the Nuremberg Code Trying to Pre Empt Their Arrest for Crimes Against Humanity 2
           
        Mais approfondissons un peu l'éclairant parallèle qu'établit Henri de Man entre les méthodes nazies et celles démocrates, parfaitement similaires, et ce, dès la seconde guerre mondiale, ce que de Man vit tout-de-suite, par un génie politique vraiment visionnaire. C'est peu dire que ce parallèle jette une lumière fulgurante sur la crise covidienne actuelle, traitée par tous les gouvernements démocrates selon la plus stricte méthode nazie, brutale, moralement homicide et viscéralement attentatoire aux droits les plus fondamentaux de la personne humaine, ce qui se passe avec les camionneurs canadiens d'Ottawa, au moment où j'écris ces lignes, ne l'illustrant que trop bien.
           
        Première comparaison avec les méthodes nazies : la guerre totalitaire. "Et d'abord, constatons qu'afin de vaincre leurs adversaires, les grandes puissances alliées ont dû leur emprunter, pour la conduite de la guerre, le plus clair de leurs méthodes : la guerre-éclair, les bombardements aériens massifs, la mobilisation civile, bref tous les traits caractéristiques de la guerre totalitaire". Macron, dit l'Emmanuel, l'Autre avec nous, a commencé par poser que la crise covidienne était une situation de guerre. "Nous sommes en guerre". Et l'État démocratique français, après quelques atermoiements et hésitations de départ, a très-rapidement mené cette "guerre-éclair" contre le Covid de manière nazie, totalitaire, ainsi que, d'ailleurs, remarquons-le avec soin, tous les autres États dits démocratiques de la planète terre l'ont fait identiquement comme lui, peu ou prou, d'une seule voix et comme un seul homme, sans aucune fausse note. Nous avons eu droit en effet aux "bombardements massifs", à répétitions et de plus en plus rapprochées, de "vaccins" et de "rappels de vaccins", et à la "mobilisation civile" de tous les citoyens pour que ces "bombardements vaccinaux" touchent le plus de monde possible. La palme d'honneur de tous ces gouvernements démo-nazis semble devoir revenir à l'Autriche ou à l'Azerbaïdjan qui ont été jusqu'à imposer la vaccination obligatoire universelle à toutes leurs populations indistinctement, même aux enfants à partir de cinq ans (là, c'est carrément la bombe atomique sur Hiroshima), ou peut-être au Canada, décrétant les jours derniers l'état d'urgence par l'Autre avec nous canadien, Justin Trudeau, osant traiter de terroristes, en petit satan qui jette son péché sur qui le lui dénonce justement, ceux qui résistent courageusement aux diktats nazis d'un seul traitement "vaccinal" unique et obligatoire, totalitaire, ce qui est là le seul VRAI terrorisme.
           
        Mais restons en France. Le gouvernement Macron a commencé par interdire rigoureusement l'emploi des protocoles Ivermectine et Hydroxychloroquine, mentant sataniquement au peuple français en les réputant dangereux pour la santé, ... alors que c'est juste le contraire qui est vrai !, puis, ensuite, il a imposé totalitairement un seul et unique traitement, le prétendu "vaccin" qui n'est qu'une "thérapie" génique d'apprentis-sorciers au stade expérimental sur des cobayes du monde entier, en se contrefichant totalement de l'impact négatif qu'ils peuvent avoir sur leur santé et de la potentielle mise en danger de leur pronostic vital, à la mode nazie des camps de concentration qui ne considérait pas ces cobayes comme des personnes humaines (sans compter que certains composants de ces produits sont sans doute déjà des têtes de pont pour trans-humaniser les vaccinés...). Et ce n'est pas de la faute du gouvernement Macron si les français ont échappé de fort peu à la vaccination obligatoire universelle, qu'il avait bel et bien dans ses petits cartons de programmer tôt ou tard (elle ne fut appliquée nazitairement qu'aux personnels soignants élargis, sans aucun égard pour ces "héros discrets" qu'ils avaient hypocritement applaudi bruyamment et publiquement dans la première vague de la pandémie), c'est juste parce que le Covid perd de sa virulence plus le temps passe.
           
        "Nous sommes en guerre". Guerre-éclair contre le Covid, avec bombardements vaccinaux massifs sur le plus possible de populations, et mobilisation civile de tous pour la réussite maximale de ces bombardements, guerre totalitairement, nazitairement menée, donc, par toutes les démocraties universelles.
           
        Deuxième comparaison avec les méthodes nazies que retient notre génial visionnaire belge : l'autoritarisme. "Et comme pour confirmer que le totalitarisme et l'autoritarisme sont inséparables, ils ont dû, eux aussi, étendre dans une mesure sans précédent l'ingérence de l'État dans tous les domaines de la vie, depuis l'économie jusqu'à l'activité intellectuelle". Dieu sait assez si nous avons connu cela, depuis deux ans !! Après avoir scandaleusement foulé aux pieds le droit fondamental du citoyen au libre choix d'accepter ou de refuser d'être le sujet-cobaye de la nouvelle expérimentation médicale ARNm, le régime démo-nazi d'Emmanuel Hitler a édicté des prescriptions s'insinuant jusque dans l'intime de la vie du citoyen, à suivre obligatoirement par toute la population sous peine de très-fortes amendes voire d'emprisonnement en cas de récidive, interdiction de circuler au-delà d'un périmètre très-restreint, confinement dans les maisons, télétravail, port du masque, puis pass sanitaire créant ipso-facto une étoile jaune pour ceux qui ne le possèdent pas, transmué très-rapidement en pass vaccinal, et haro sur qui en fabrique des contrefaçons, mesures financières et policières très-drastiques à l'appui de ces diktats à la mise en oeuvre très-surveillée, exactement comme sous le régime nazi 1.0, etc., et j'en passe ! Toutes mesures, faut-il le faire remarquer, pénétrant de force jusque dans l'intime et le vital social et professionnel puis le vital tout court de la vie de tout homme, "dans tous les domaines de la vie, depuis l'économie jusqu'à l'activité intellectuelle" de tout citoyen démocratique, dès lors traité en citoyen radicalement nazifié, totalitairement privé de sa liberté fondamentale...
           
        Troisième élément de comparaison retenu par Henri de Man : "Les grands États se virent en outre amené à accorder, à leurs chefs élus, des pouvoirs extraordinaire presque aussi étendus, dans la pratique, que ceux des gouvernements autoritaires, et basés tout autant sur leur prestige personnel et direct auprès des masses". Ah !, le prestige des chefs "légitimes" de la démocratie et de la démocratie elle-même auprès des peuples modernes ! Qui, de nos jours, parmi nos contemporains, oserait mettre publiquement en question la validité du pouvoir politique des États démocratiques, et singulièrement de celui du président de la République ? Qui oserait remettre en cause "les pouvoirs extraordinaires" qu'ils se sont attribués dans la crise covidienne ? Celui-là, qui, à partir d'un poste d'autorité politique quelconque, oserait le faire (comme je le fais moi-même en tant que simple français dans tous mes écrits sur le sujet en déclarant invalides et illégitimes tous les gouvernements démocratiques actuels et leurs chefs), serait immédiatement jeté par tous, chefs et peuples confondus d'accord comme un seul homme, à la vindicte générale comme un affreux rat noir. Et voilà, justement, où se situe fondamentalement le nazisme dans les démocraties actuelles !! D'abord et essentiellement dans "les esprits" de tous, chefs et peuples, beaucoup plus que dans les Institutions politiques. Malheur à qui ose porter atteinte "au prestige personnel et direct auprès des masses" des chefs de la démocratie et de la démocratie elle-même. Exactement comme sous Hitler, celui qui, dans l'Allemagne à partir de 1933, disait publiquement son désaccord avec le Führer ou le nazisme risquait les pires sévices, souvent de ses plus proches voisins ou concitoyens, voire l'assassinat brutal, état d'esprit collectif nazi 1.0 dont témoigne par exemple l'histoire édifiante du martyr Franz Jägerstätter que j'ai relatée dans un de mes articles (cf. https://www.eglise-la-crise.fr/index.php/fr/component/joomblog/post/face-a-l-eglise-romaine-concordatairement-prostituee-au-iiieme-reich-d-adolf-hitler-un-heros-discret?Itemid=154).
           
        Car ce ne sont pas seulement les gouvernements démocratiques actuels qui sont nazifiés, les peuples sont eux aussi complètement contaminés, infestés, de nazisme. Ils adorent, ou, à un degré légèrement moindre, idolâtrent, l'État-Providence que se veut être tout État totalitaire envers le citoyen, y sacrifiant de bon cœur leur liberté à la prétendue sécurité que l'État démo-nazi fait miroiter devant leurs yeux hypnotisés et leurs regards moralement répugnants plus encore que lamentables (comme disait Léon Bloy : "La pitié que j'éprouve pour mes contemporains ne peut éteindre en moi la colère que je ressens envers eux, parce qu'elle est fille d'un pressentiment infini" ; ce pressentiment infini dont parle Léon Bloy est celui du prophète qui voit le rejet de Dieu et de tout ce qui rappelle Dieu dans l'attitude de ses contemporains). Et c'est pourquoi Schwab, doctrinaire de l'Autre avec nous, a pu annoncer que le futur (proche) citoyen trans-humanisé et big-brothérisé, quoique ne possédant plus rien dans ce très-bas monde lorsque le nazisme intégral sera advenu, ni sa voiture ni sa maison ni son argent ni sans doute même sa femme ni ses enfants, ni non plus et surtout sa propre personne humaine, n'en sera pas moins un citoyen heureux, il sera heureux d'être esclave de la Matrice, du nazisme intégral et de sa vie de zombie sous le roi des zôtres.
           
        Quatrième point. Et c'est pourquoi Henri de Man est parfaitement fondé à continuer sa comparaison entre le démocratisme et le nazisme par son point 4., ainsi rédigé : "L'opinion publique elle-même, sans laquelle aucun revirement ultérieur n'est imaginable, a été profondément influencée et modifiée par les conséquences morales de la guerre totalitaire. Le vrai triomphe du fascisme qui s'est ensuivi est dans les esprits plus encore que dans les institutions ; ET C'EST LÀ QUE RÉSIDE PRINCIPALEMENT LE DANGER POUR L'AVENIR". C'est bien là en effet qu'il réside, l'effroyable danger, qui fera, in fine, advenir le règne de l'Antéchrist-personne, de l'Autre parmi les hommes ("Je suis venu au Nom de mon Père, et vous ne M'avez pas reçu ; qu'un Autre vienne en son propre nom, et vous le recevrez" ― Jn V, 43). Mais une fois ce règne du nazisme intégral ouvert avec l'Autre à sa tête, nous ne serons plus dans le politique, nous serons dans l'apocalyptique, dans l'eschatologique, les causes secondes laissant soudain la place à la Cause première ou fins dernières de l'homme, où tout être humain sera obligé de mettre en jeu son salut éternel, et alors "Que donnera l'homme en échange de son âme ? Car [pour terrasser le très-éphémère règne de l'Antéchrist-personne à base de nazisme intégral] le Fils de l'homme viendra dans la gloire de Son Père avec Ses Anges, et alors Il rendra à chacun selon ses œuvres" (Matth XVI, 26-27).
           
        En fait, les chefs démo-nazis actuels ne sont si puissants dans leur nazisme que précisément parce que "les esprits" des peuples y sont eux-mêmes endoctrinés, y ayant déjà acquiescés intérieurement, activement, consciemment, ou bien plus ou moins inconsciemment, passivement, par lâche mimétisme de leurs contemporains. Mais de toutes façons, y acquiesçant tous de bon cœur, pour être heureux dans le monde démo-nazinon plus en homme heureux mais en esclave heureux.
           
        J'ai cité par exemple tout-à-l'heure l'incroyable atteinte au droit fondamental de tout homme que constitue la volonté nazie ouvertement et publiquement manifestée par l'actuelle Commission européenne de passer au four crématoire le code de Nuremberg quant au libre choix par tout citoyen d'accepter ou de refuser une nouvelle expérimentation médicale, puisqu'elle milite pour la vaccination obligatoire universelle ARNm directement opposée à cedit droit et à cedit code. C'est un excellent test. Normalement, si "les esprits" des populations européennes n'étaient pas imbibés et imprégnés voire possédés jusqu'à la moelle par le nazisme, cette très-grave atteinte nazie que constitue la vaccination obligatoire universelle ARNm audit libre choix, que pourtant les démocraties occidentales avaient pris à cœur au sortir de la guerre hitlérienne de défendre bec et ongles justement dans ce code de Nuremberg, aurait dû faire jaillir immédiatement dans tous les grands medias européens une immense clameur, une levée de boucliers, une réprobation générale et des plus scandalisées ! Mais non, point, point, rien de tout cela n'est arrivé, ... Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?, éh bien non elle n'a rien vu venir, il n'y a eu strictement aucune réaction scandalisée de qui que ce soit ayant pignon médiatique sur rue contre la vaccination obligatoire universelle ARNm, sauf sans doute dans quelques rares medias contrerévolutionnaires fort peu consultés, s'exprimant quasi sous cape et en tous cas pas sur cape. Tout s'est passé dans le grand public, ... et c'est presque incroyable !, comme si cette menace de suppression nazie d'un droit fondamental de l'homme et du citoyen que constitue en soi la vaccination obligatoire universelle ARNm était tout ce qu'il y a de plus normale !...
           
        Ce qui montre précisément à quel point affreux de nazification "les esprits" des peuples européens sont actuellement rendus ; d'où le pouvoir sociopolitique qui semble invincible, justement, des chefs nazifiés sur des peuples eux aussi nazifiés.
 
 
European Union Debates Abolishing the Nuremberg Code Trying to Pre Empt Their Arrest for Crimes Against Humanity 2
           
        Les démocraties modernes n'ont vaincu le nazisme seulement qu'en intégrant son totalitarisme doctrinal dans leurs propres fondements et mœurs politiques, et pas du tout en l'anéantissant radicalement. C'est ainsi que j'ai commencé cet article en résumant la pensée fulgurante d'Henri de Man. Le verbe "intégrer", que j'ai choisi à dessein pour traduire au plus serré sa pensée de fond, exprime fort bien, il me semble, la manière dont les démocraties actuelles ont "vaincu" le nazisme mais sans aucunement le détruire, en l'intégrant tout au contraire dans leurs fondements et mœurs. Zoomons un peu sur la définition du verbe, pour bien comprendre le fond de la question. Le Larousse lui donne plusieurs sens, qui se complètent admirablement bien et permettent d'avoir une idée parfaite sur ce que signifie l'intégration du nazisme dans la démocratie lorsqu'il fut prétendument "vaincu" par elle en 1945. Tout d'abord, le dictionnaire donne la racine latine du verbe, qui révèle lapidairement son sens profond : integrare, rendre entier. Puis, il désenveloppe et explicite ledit sens fondamental, ainsi :
           
        "INTÉGRER. ―
           
        "1. Insérer quelque chose dans quelque chose, l'y incorporer, le faire entrer dans un ensemble : Intégrer un nouveau paragraphe dans un exposé. Synonymes : inclure, incorporer, insérer.
           
        "2. Placer quelque chose dans un ensemble de telle sorte qu'il semble lui appartenir, qu'il soit en harmonie avec les autres éléments : L'architecte a essayé d'intégrer ces maisons dans le site. Synonyme : fondre.
           
        "3. Faire que quelqu'un, un groupe, ne soit plus étranger à une collectivité, qu'il s'y assimile : L'école essaie d'intégrer à la classe les nouveaux venus.
           
        "4. Recevoir et comporter en soi un élément qui originellement était extérieur ou distinct : Pays qui a du mal à intégrer les travailleurs immigrés. Synonyme : assimiler" (dictionnaire Larousse).
           
        Le sens 2., surtout, rend formidablement bien la dynamique du processus de l'intégration du nazisme dans la démocratie post-nazie : les formes extérieures du nazisme intégrées à la démocratie, sont gommées, de façon à ce qu'il "semble lui appartenir", faire partie de la démocratie, "qu'il soit en harmonie avec les autres éléments" de la démocratie. Le sens 1. quant à lui met l'accent sur le fait que le nazisme est intégré dans la démocratie, tel qu'il est et existe, intégralement tout entier, avec armes et bagages si on peut se permettre de le dire ainsi, c'est-à-dire en corps doctrinal intégral. Quant au sens 3., il souligne le fait que le caractère étranger du nazisme par rapport à la démocratie, est radicalement supprimé par assimilation avec la substance démocratique qui l'intègre. Et enfin, le sens 4. précise que le nazisme n'est plus à l'extérieur de l'ensemble politique que constitue la démocratie, mais qu'il est maintenant à l'intérieur, qu'il en fait partie intégrante.
           
        Nous avons maintenant une vue parfaite de la question. À la fin de la seconde guerre mondiale, le nazisme a continué à vivre en se cachant, tel un serpent lové, dans le sein de la démocratie qui l'a "vaincu" seulement au for militaire public et politique extérieur. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le nazisme est donc INTÉGRALEMENT TOUT VIVANT ET TOUT ENTIER dans la démocratie, quand bien même cela est occulté dans la façade démocratique. Les mondains et les esprits superficiels n'y ont bien sûr vu que du bleu : les méchants, c'étaient les nazis, et les bons, les démocrates. C'est si facile de voir la vie comme avec la télé en noir et blanc des années 60 ! La vérité métapolitique vraie est sinistrement bien différente : après les nazis 1.0, le nazisme s'est réfugié dans le sein de la démocratie, et la démocratie moderne universelle, de virtuellement totalitaire qu'elle est de par ses origines post-révolutionnaires et de par son fondement constitutionnel des "droits de l'homme" antichrists, comme nous allons le voir tout-à-l'heure, est alors devenue formellement totalitaire, désormais toute prête à enfanter au for public un empire nazi universel lorsque l'heure H en aura sonné par mystérieux et secrets décret et permission de la Providence divine, ce que précisément, quatre-vingts ans plus tard, nos yeux saintement encolérés mais pacifiés dans le Christ crucifié en attente de Résurrection glorieuse, voient en nos sinistres jours covidiens où la grenade est désormais dégoupillée.
           
        Mais, je l'ai dit plus haut, de Man va plus loin encore, posant que si les démocraties modernes ont été obligées d'intégrer le fascisme dans leur fonctionnement et mœurs sociopolitiques après la deuxième guerre mondiale, c'est parce qu'il s'y trouvait constitutionnellement... déjà. Voici comment il exprime la chose : "(...) En bref, par où que [sic] l'on envisage le phénomène fasciste, on trouve qu'il est loin d'être une espèce d'accident historique monstrueux et fantasque, ou encore un corps étranger que l'opération chirurgicale d'une guerre pouvait suffire à éliminer. Avant 1940 déjà, j'avais employé une autre image en disant que le fascisme était moins un barrage opposé au courant démocratique qu'un tourbillon dans ce courant ; il a l'air d'aller dans une autre direction, mais est poussé par les mêmes forces et charrie les mêmes eaux" (Au-delà du nationalisme, ch. II - Liquidation ou triomphe du fascisme ? - Idéologies fascistes, pp. 95-96).
 
 
European Union Debates Abolishing the Nuremberg Code Trying to Pre Empt Their Arrest for Crimes Against Humanity 2
 
 
        On a cru pouvoir objecter à Henri de Man que les démocraties post-nazies 1.0 n'ont fait qu'employer les méthodes nazies, forcées à cela réactionnairement par de très-prégnantes circonstances, mais sans adopter dans leurs fondements et fonctionnements constitutionnels la doctrine nazie elle-même. Ce qui le prouve, a-t-on cru pouvoir arguer, c'est que les Constitutions politiques des démocraties post-nazies 1.0, celle de la Vème république française de 1958 par exemple, n'ont strictement rien à voir avec celles totalitaires et nazies.
           
        Cette objection n'a cependant aucune valeur, c'est se tromper complètement sur le fond de la question que de voir les choses ainsi, répond énergiquement Henri de Man, car un nazi est plus nazi par sa méthodologie que par sa doctrine théorique : utiliser les méthodes nazies est donc se nazifier beaucoup plus radicalement et certainement que si l'on adoptait seulement l'idéologie nazie sans en utiliser les méthodes. Sa réponse est d'une grande profondeur de vue, la voici textuellement : "Peut-être fera-t-on valoir qu'en tout cela, il ne faut voir qu'une adaptation à certaines méthodes d'action, sans que pour cela on puisse parler de contagion par les idées fascistes proprement dites. La ressemblance se bornerait donc à des excroissances plus ou moins accidentelles, et ne toucherait pas aux principes mêmes d'après lesquels le fascisme entend agir sur les institutions.
           
        "Regardons-y donc de plus près ; le cas en vaut la peine. Et commençons par nous demander ce que vaut cette distinction que l'on nous demande de faire entre le programme du fascisme et ses méthodes.
           
        "(...) Même les porte-parole du fascisme ont pris soin de nous mettre en garde contre la distinction entre les principes et les méthodes, le but et les moyens. Ils ne se sont jamais embarrassés de formules explicites et précises, comme celles de la social-démocratie par exemple ; ils disaient ouvertement que le fascisme impliquait une mentalité plutôt qu'un programme, puisque à l'encontre de ses adversaires, il plaçait les «instincts vitaux» et les émotions collectives au-dessus des «chimères intellectualistes» de la raison souveraine. En somme, le fascisme lui-même a toujours voulu être jugé sur ses méthodes plutôt que sur des programmes, et les diverses formes de recours à la violence qui le caractérisaient constituaient, de son propre aveu, son essence même.
           
        "Mais point n'est besoin de partager la croyance fasciste à la primauté du «vital» sur le «rationnel» pour se méfier des distinctions trop poussées entre «le programme» et «les méthodes». Il y a belle lurette que la sociologie a découvert combien pareille discrimination est fallacieuse. L'histoire de tous les grands mouvements populaires démontre que pour bien comprendre leur fonction historique, il faut, comme chez les individus, examiner ce qu'ils sont et font plutôt que ce qu'ils disent et promettent. Les «moyens» qu'ils emploient, et que la «fin» poursuivie ne sert généralement qu'à «justifier», les caractérisent mieux que n'importe quel programme idéologique établi en vue d'un lointain avenir. En ce sens, il est donc vrai que quiconque emprunte au fascisme ses méthodes d'action, et la mentalité que leur emploi présuppose, devient de ce fait fasciste, beaucoup plus réellement que s'il se bornait à approuver un programme impliquant des transformations institutionnelles à plus ou moins longue échéance.
           
        "(...) Le vrai, c'est que dans tous les mouvements qui font appel aux masses, méthodes et programmes forment un tout inséparable, en ce sens qu'ils constituent ensemble le complexe des mobiles qui font agir leurs adhérents. Mais dans ce complexe, c'est ― comme toujours dans la psychologie des foules ― l'élément émotionnel, concrétisé dans les méthodes d'action, qui conditionne l'élément rationnel, exprimé dans les formules des programmes. Cela est particulièrement vrai du fascisme, qui a, sciemment et ouvertement, poussé plus loin que ses prédécesseurs l'utilisation des éléments irrationnels, symboliques et mystiques, dans la psychologie collective. Ici, on peut dire que, vraiment, les «idéologies» ne sont guère plus que l'expression, en mythes rationnalisés, des passions élémentaires qui se manifestent dans l'action immédiate et quotidienne" (Au-delà du nationalisme, ch. II - Liquidation ou triomphe du fascisme ? - Les méthodes fascistes, pp. 62-64).
           
        Ainsi donc, et notre doctrinaire politique a raison, on devient plus fasciste en prenant les méthodes du fascisme qu'en adhérant à son programme idéologique, par ailleurs flou, confus, embrouillé, obscur, abscons, voire contradictoire en certaines parties, la rédaction de Mein Kampf d'Adolf Hitler l'a montré.
           
        C'est dire à quel point absolu et définitif de non-retour la démocratie universelle est devenue nazie depuis la crise covidienne qui a vu le furieux emploi qu'elle a fait des méthodes nazies...!
 
 
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        Il me semble, parvenu ici, qu'il faut répondre maintenant à un questionnement fondamental, qui surgit de plus en plus fort de mon discours même et des propos éclairés d'Henri de Man, à savoir : Pourquoi le nazisme n'a-t-il pas été radicalement anéanti, en tant que doctrine politique, lorsqu'il fut, mais seulement politiquement et militairement, "vaincu" en 1945 par les forces démocratiques occidentales ? Question un bis, corollaire : Pourquoi les démocraties modernes ont-elles elles-mêmes le fascisme dans leur sein, à l'état de germe virtuel, originellement non-extériorisé et explicité ?
           
        La cause métapolitique de l'impossibilité absolue de l'anéantissement du nazisme par les démocraties occidentales, lorsqu'elles le "vainquirent" en 1945, est facile à saisir pour un catholique, car en effet seule la Foi donne, à la grande question posée, la réponse de fond, que voici : seul un pouvoir politique constitutionnellement basé sur le Christ, à la fois Dieu et Homme parfait, archétypal de tout homme (... surtout de l'homme collectif ou État, ce qui n'est plus du tout perçu par les modernes...) a pouvoir et force surnaturels d'anéantir le mal sociétal, le péché politique, quelqu'il soit. La raison théologique en est infiniment simple : "Sans Moi, vous ne pouvez rien faire" (Jn XV, 5). L'homme seul sans le Christ, en effet, ne peut rien faire, et Notre-Seigneur Jésus-Christ entend par-là toute oeuvre de co-création qui a une résonance métaphysique, qui est liée à la Vie de la grâce, et qui donc peut prétendre à la stabilité et à la pérennité, participant de l'Attribut divin d'Éternité. Et l'homme ne peut rien faire, surtout, il faut le préciser, en Politique constitutionnelle. Or donc, les démocraties post-révolutionnaires, constitutionnellement basées sur "les droits de l'homme" athées, dont le fondement occulte et inavoué mais très-réel est de rejeter formellement Jésus-Christ du for public et politique, sont, en conséquence, viscéralement impuissantes à supprimer, anéantir, toute forme de mal politique, elles ne peuvent rien faire pour anéantir un mal. Car le faire, pouvoir le faire, est une oeuvre en soi surnaturelle. Ne prenant pas leur virtus politique du Christ-Messie, de Jésus-Christ dans sa dimension Pantocrator de Roy universel, ne la prenant volontairement, tout au contraire, que de l'homme déchu et de Satan, cesdits pouvoirs politiques démocratiques post-révolutionnaires sont en fait eux-mêmes une forme de mal. Or, bien sûr, le mal ne peut rien contre le mal, il ne peut pas l'anéantir radicalement, quant bien même sa forme, mais sa forme seulement, lui serait diamétralement opposée.
           
        La vérité, c'est que toute Institution politique qui, depuis la Révélation, ne se source pas constitutionnellement sur le Christ-Messie Pantocrator, est totalitaire, implicitement ou explicitement, et quelque soit la forme adoptée de son totalitarisme. Et c'est bien pourquoi, ce qui répond à la question un bis, les démocraties modernes ont déjà en leur sein, à l'état de germe virtuel, le facho-nazisme. Tant il est vrai qu'une certaine forme politique particulière de mal qui s'oppose au Bien peut tout aussi bien prendre et revêtir une autre forme politique particulière de mal également opposée au Bien, qui est Dieu et l'Ordre, naturel et surnaturel, qui en découle, ce n'est juste qu'une question kaléidoscopique d'angle de vue, et de situation historique particulière, qui décide d'une forme ou d'une autre. La démocratie moderne qui est un mal opposé au Bien et à l'Ordre très-chrétien, peut donc fort bien se transmuer en facho-nazisme, autre forme de mal opposée au Bien, telle la couleur d'un caméléon se change selon la couleur de fond sur lequel il est vu, tout en restant toujours le même caméléon, ou telle la figure géométrique colorée devient toute autre figure géométrique et autrement colorée, pour le très-peu qu'on tourne, ne serait-ce que d'un cran, la lunette du kaléidoscope, et c'est toujours le même kaléidoscope.
           
        La seule chose qui compte en effet, dans la vie privée de l'homme comme dans sa vie politique, c'est l'acquiescement ou l'opposition au Bien, au Bien Suprême qui est le Bon Dieu Un et Trine, Père, Fils et Saint-Esprit, extrinsèque à l'ontologie humaine, à tout être humain, a fortiori à tout être humain collectif ou État. La seule chose à prendre en compte, c'est le Bien et son Ordre surnaturel, qui sont les seuls à exister métaphysiquement ; tout ce qui s'y oppose s'appelle le mal métaphysiquement inexistentiel, ce qui signifie que les différentes formes que ce mal prend ne sont donc guère qu'accidentelles, non substantielles, elles sont mouvantes et changeantes comme la mer et sa houle, elles peuvent, selon le jeu mystérieux et imprévisible des forces dialectiques internes, prendre soudain une autre forme que celle originelle, puis encore revenir à ladite forme originelle, puis encore à nouveau prendre une troisième forme de mal politique, ... fasciste, ... démocrate, ... communiste, mais tout en restant toujours le même inexistentiel mal de fond, radicalement opposé au Bien substantiel, métaphysiquement existentiel, et Lui seul. C'est bien pourquoi le Saint-Esprit prend dans l'Apocalypse de saint Jean l'image de la Bête de la mer pour désigner les puissances politiques des peuples impies déconnectés de Dieu et se donnant à l'Antéchrist-personne ; la Bête de la mer, pour le dire lapidairement mais très-réellement, c'est en fait la démocratie universelle post-révolutionnaire actuelle (revoir à ce sujet la première partie de mon article https://www.eglise-la-crise.fr/index.php/fr/component/joomblog/post/le-faux-prophete-l-antechrist-sont-une-seule-et-meme-personne-et-non-deux?Itemid=154).
           
        On sait que le contre-évangile des démocraties post-révolutionnaires est tout contenu, cristallisé, dans le concept de liberté (l'égalité et la fraternité du triptyque révolutionnaire ne sont que subséquences de ladite liberté), liberté dont on gave à qui mieux-mieux les oies démocratiques tous les jours, la mettant au pinacle de la glorification, au-dessus du Trône de Dieu, avec obligation citoyenne de l'adorerMais, bien sûr, il ne s'agit pas de la vraie liberté, celle que possèdent, et eux seuls, les enfants de Dieu par don divin gratuit, datis gratae. Il s'agit au contraire d'une liberté luciférienne de faire ce que l'homme collectif ou État veut faire et veut croire au nom de tout le peuple qu'il administre, dans lequel peuple, et non dans le Christ, il prétend sourcer et puiser sa puissance, sa validité, son fondement et sa vie politiques (c'est en toutes lettres apostates et athées dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1791 : "Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation" ― art. 3 ; et, à l'article 2 du titre III de cette même constitution, l'antéchristique déclaration, de renchérir : "La nation, de qui seule émanent tous les pouvoirs, etc."), liberté luciférienne disais-je, de faire et de croire, soit le mal soit le bien, et qu'on a appelé depuis liberté de conscience, en autonomie totale par rapport à l'Ordre, naturel et surnaturel, qui émane de Dieu.
           
        Si le gouvernement démocratique choisit la liberté de faire le bien, ce n'est pas du tout pour obéir à Dieu et Lui rendre hommage et gloire de cedit bien qu'il opère, car la liberté luciférienne ne connaît pas Dieu, c'est uniquement pour se glorifier lui-même et s'adorer dans ce bien qu'il fait et opère, à l'instar de Lucifer l'ange déchu ; c'est donc un bien sans Charité divine, une cymbale plus ou moins retentissante qui ne vaut surnaturellement strictement rien. Que si ledit pouvoir démocratique choisit la liberté de faire le mal, il appellera "bien" ce "mal" pourtant objectif qu'il a décidé de faire, car toute chose faite par lui et mise en oeuvre par sa liberté, soit de faire un bien objectif soit de faire un mal objectif, est en soi le bien. L'avortement, le mariage gay, est un "bien" parce que, lucifériennement, sa liberté le veut. Cette prétendue liberté revolutionnaire rejette absolument tout ce qui n'est pas elle, qui la contredit et qui l'anéantit, comme la vraie liberté chrétienne par exemple le fait : la liberté luciférienne devenue dans nos temps modernes démocratique est par essence totalitaire, nazie. D'où l'axiome révolutionnaire bien connu : "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !"
           
        En prenant conscience de ce caractère excessivement mauvais et même luciférien du fondement métaphysique de toute société démocratique, que je viens de sommairement décrire, on peut dès lors beaucoup mieux saisir pourquoi la démocratie moderne, qui n'est pas du tout le "Bien politique" (à coloration de préférence anglo-saxonne), comme une propaganda digne de Joseph Goebbels en a assommé et sur-assommé les peuples au sortir de la seconde guerre mondiale, matraquage des cervelles qui s'est du reste continué et se continue encore et toujours avec la même incroyable virulence diabolique jusqu'à nos jours cala(très)miteux (... les papes modernes y donnant furieusement une main sacrilège, comme des malades bons à enfermer, à commencer par Pie XII dans tous ses Noëls de guerre 39-45 surtout celui de 1944, sans parler de Jean XXIII qui, dans Pacem in terris de 1963, se mettait presque à deux genoux devant l'ONU, ni non plus de Paul VI et de son incroyable discours idolâtrique de prostituée à l'ONU en 1965, et ne parlons pas des papes suivants...), on peut dès lors beaucoup mieux saisir pourquoi, disais-je, la démocratie moderne, qui, loin d'être un bien politique, est au contraire un très-grand mal politique fruit de la Révolution, peut épouser si facilement un autre mal politique, à savoir le facho-nazisme, et devenir, hélas, comme dans les mariages bien faits, UNE SEULE CHAIR AVEC LUI...
 
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        Retournons encore une dernière fois à la pensée d'Henri de Man que j'ai synthétisée plus haut, pour apporter une importante précision supplémentaire : les démocraties modernes n'ont vaincu le nazisme seulement qu'en intégrant son totalitarisme doctrinal dans leurs propres fondements et mœurs politiques, et pas du tout en l'anéantissant radicalement.
           
        Nous venons de voir que les démocraties post-révolutionnaires constitutionnellement antichrists ne peuvent pas vaincre une forme politique de mal quelle qu'elle soit, en l'occurrence le nazisme, en l'anéantissant, en le phagocytant radicalement, elles ne peuvent au contraire qu'augmenter leur propre mal antichrist originel en intégrant en elles cet autre mal, celui du nazisme (le même raisonnement est d'ailleurs à tenir pour le communisme). Elles ne peuvent que se grossir d'un mal supplémentaire que par ailleurs, on l'a vu, elles ont déjà en germe virtuel dans leur sein, le mal spécifiquement nazi ne faisant dès lors que servir d'activateur, d'accélérateur, à un mal virtuel déjà présent en elles.
           
        Or donc, et c'est la précision supplémentaire que j'ai à cœur d'apporter maintenant, seule une société politique constitutionnellement ordonnée au Christ-Dieu peut, quant à elle, vaincre réellement une société politique du mal, tel le nazisme, en l'anéantissant radicalement, c'est-à-dire en le phagocytant usque ad mortem. Car une société constitutionnellement christique a participation du Pouvoir divin du Christ dans sa dimension Pantocrator de Roy universel, d'engloutir le péché politique, de le supprimer réellement c'est-à-dire jusqu'à son anéantissement complet et définitif, sa mort, à l'instar de ce que le Christ a Lui-même fait dans la Rédemption, faisant mourir et anéantissant complètement le péché et le mal par son Sacrifice sur la croix. Et c'est ce pouvoir divin d'anéantissement complet du mal et du péché politiques qu'Il transmet libéralement aux sociétés politiques qui Le prennent comme source et fondement de leur pouvoir politique. C'est cela que signifie le processus métabolique de la phagocytose. Phagocyter signifie en effet : détruire par phagocytose. C'est une vraie destruction, un anéantissement. Il ne reste strictement plus rien de la chose phagocytée une fois que la phagocytose est opérée, exactement comme du péché soumis à la Rédemption du Christ. Et cela, seules les sociétés politiques constitutionnellement basées sur le Christ ont ce pouvoir d'annihilation radicale et définitive d'un mal politique, quelqu'il soit.
           
        Ce qui signifie ceci, et c'est à cela que je voulais arriver :
           
        Seule la société politique des roys très-chrétiens innervée par le Christ, à la constitution théocratique issue du Sacre de Clovis, réactivée épiphaniquement, très-miraculeusement, par sainte Jeanne d'Arc à la fin du Moyen-Âge, et dont le dernier tenant-lieu au for public fut, de glorieuse mémoire, le roy Louis XVI, aurait eu le pouvoir de phagocyter radicalement le mal politique nazi, sans être obligé, dans le processus même de cette opération, comme les démocraties modernes le furent, d'intégrer dans son propre et théocratique fondement politique, le nazisme.
 
 
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        ... Et maintenant, où en sommes-nous tous, depuis que les sociétés politiques démocratiques universelles se sont ouvertement nazifiées dans la crise covidienne ?
           
        Nous sommes politiquement en pleine folie du diable, en pleine folie totale ("À la foire aux fous" comme je l'illustrais dans un de mes derniers articles par des exemples ecclésiaux). La raison bien simple en est qu'à la tête d'une société nazie, il y a toujours des fous, car la folie est la matière première du diable pour régir et imposer un gouvernement de néant et du mal aux hommes qu'il tient sous sa férule, les hommes s'étant d'eux-mêmes, depuis la Révolution, livrés au diable par leur péché gravissime d'avoir voulu sociopolitiquement vivre en boucle sur eux-mêmes, tel le serpent qui se mord la queue, tournant comme bourriques dans leur néant métapolitique congénital. La raison spirituelle de cette folie collective des sociétés politiques émasculées du Christ, est simple, et j'en ai déjà exposé plus haut tous les éléments, que je vais maintenant rassembler.
           
        Premièrement, la grande loi de ce que le philosophe lyonnais Blanc de Saint-Bonnet appelait la "Politique réelle" est celle révélée par la Parole lapidaire du Christ : "Sans Moi, vous ne pouvez rien faire". Si je fais donc quelque chose en Politique sans que mon oeuvre soit surnaturellement mue par le Christ et sa grâce, alors, je n'ai RIEN fait, quand bien même cette oeuvre devrait briller d'un grand'éclat dans la figure du monde qui passe. Elle n'aura en fait, et il ne faudra généralement que fort peu de lustres aux hommes pour s'en rendre compte, aucune existence réelle. Elle ne tardera pas à devenir poussière balayée par le vent, c'est-à-dire par le Saint-Esprit. Ce fut le sort de tous les grands empires du passé, basés sur la chair et le sang, la volonté de puissance que la sainte-Écriture appelle "le bras de chair", et non sur la grâce de Dieu...
           
        Deuxièmement, cette loi divine révélée par le Christ jette aussitôt un éclairage et un jugement fulgurants sur la vacuité et la folie intégrales des sociétés politiques non-ordonnées constitutionnellement au Christ. On vient de voir en effet que la démocratie, se glorifiant de ce qui fait sa honte comme dit saint Paul des impies, s'enorgueillit de baser la virtus de son pouvoir politique, depuis la Révolution, sur l'homme seul, sur l'homme multiplié qu'est la nation, mais un homme taré de la tache originelle : donc, l'homme déchu désigné pour être le chef d'une société démocratique va prendre son autorité, pour poser une oeuvre politique, de tous les hommes déchus de cette dite société donnée qui sont sous son commandement, ainsi que le veut formellement la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1791 que j'ai rappelée plus haut : "Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation". Lafayette, le franc-maçon Lafayette, avait ainsi résumé, aux temps de la Révolution, dans une formule à l'emporte-pièce qui serait presque drôle alors qu'elle est en vérité terrible, ce principe révolutionnaire : "Puisque nous sommes leurs chefs, suivons-les !" Ce qui signifie que tout tourne en boucle dans l'homme, avec l'homme, pour l'homme, per ipsum, et cum ipso, et in ipso, dans une pseudo-liturgie politique inversée, immanentiste, régie par Satan le maître de l'inexistence métaphysique (c'est bien pourquoi d'ailleurs, Satan se dit maître de tous les royaumes non-théocratiques de la terre, il en fait, on le sait, l'objet de la deuxième tentation du Christ au désert, en ces termes : "Et le diable Le conduisit sur une haute montagne, et Lui montra en un instant tous les royaumes de la terre ; puis il Lui dit : Je Vous donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; car ils m'ont été livrés, et je les donne à qui je veux" ― Lc IV, 5-6). Car comme tous les hommes peuplant la nation démocratiquement gouvernée n'ont pas plus la grâce divine de faire en Politique que le chef lui-même ne la possède, alors cela tourne en boucle dans l'homme de néant et avec l'homme de néant, pour ne faire ensemble qu'une oeuvre politique de néant, n'ayant aucune existence métaphysique, ni mérites surnaturels en vue du Royaume éternel de Dieu. L'homme démocratique, ayant décidé de se poser en Lucifer politique à la Révolution, va en fait pseudo-créer un univers où rien ne sera réel, puisque le réel est obligatoirement ordonné à Dieu et à son Ordre, soit surnaturel soit naturel.
           
        Cette pseudo-oeuvre politique qu'il va créer s'avèrera donc être, en première comme en dernière analyse, pur néant inexistentiel complètement déconnecté du Réel, une oeuvre de folie, folle, au plein sens du terme. Toute société politique qui prétend vivre sa vie politique sans métapolitiquement la baser sur le Christ, va donc être une société qui vit et agit dans la folie la plus intégrale, totale, quand bien même elle pourra donner l'illusion d'être censée dans l'écorce et le vernis des choses, le côté "animal social" de l'homme. Et voilà la caractéristique principale tant du nazisme que de son frère de sang contaminé, le démocratisme : la FOLIE.
  
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        La folie du diable qui possédait monstrueusement l'esprit des doctrinaires et dirigeants nazis 1.0 est bien connue, à commencer par Hitler. Ils menaient leurs politiques par des doctrines toutes plus insensées les unes que les autres. En fait, seule la violence énergétique des moyens pour les mettre en oeuvre concrète donnait l'illusion d'une certaine cohérence d'ensemble et permettait au nazisme d'apparaître, à tort, comme sensé, ainsi que l'a fort bien vu Henri de Man, en ces termes : "Les diverses formes de recours à la violence qui le caractérisaient [le fascisme] constituaient, de son propre aveu, son essence même". La première folie sur laquelle le régime nazi d'Hitler se basait était le racisme : or, les théories racistes connues des nazis, par exemple pour différencier les juifs des autres races, étaient des loufoqueries toutes plus insensées les unes que les autres, mais c'était sur ces folies, considérées comme des dogmes, qu'ils allaient jusqu'à la mort, jusqu'à tuer de sang-froid les malheureux juifs du peuple. De même, leur goût quasi hystérique de l'occulte noir, quand il n'était pas purement satanique, se basait lui aussi sur les plus ridicules fantasmagories et délires pseudo-mystiques, dont un tout petit peu de christianisme suffisait pour en montrer l'inconsistance absolue, ridicule et vaine, mais hélas menant ses adeptes aux portes de l'enfer éternel. De même encore, pour leur culte nietzschéen et wagnérien imbécile de l'homme fort, du sur-homme dans une nature vierge, qu'ils idolâtraient par-dessus tout.
           
        Goering par exemple, le n° 2 du parti, croyait dur comme fer au mythe du barbare germain primitif sain, à faire renaître dans une forêt primitive, pour que le monde soit renouvelé. Il s'était à cet effet accaparé la grande forêt de Białowieża à l'est de la Pologne, de plus de 1 500 km2, prétendument la plus primaire d'Europe, supprimant ou déportant au passage des centaines de familles de simples paysans ou charbonniers qui y vivaient ancestralement, rasant et incendiant leurs villages, y interdisant par après tout accès, et mettait les scientifiques sous ses ordres sur des projets complètement fous et absurdes visant à recréer et repeupler dans cette "forêt primaire", par de loufoques et vains croisements à partir de yacks ou de bisons et en s'imaginant ainsi remonter à l'auroch, des espèces brutes d'animaux préhistoriques disparus de la planète depuis des dizaines de milliers d'années...!! En pure perte, faut-il le dire. Mais Goering avec ses SS ambitionnaient très-sérieusement de reprendre la maîtrise du cours de la nature pour la faire revenir en feedback sur ses prétendues origines vierges et brutes, à l'époque de la Golden Dawn ou Aube dorée, professaient-ils, où elle était pleine de vie et d'énergie primaire vierge. C'était un plein délire fou, inspiré par le diable, apostasiant le vrai dogme cette fois-ci du Paradis terrestre donné de la Main de Dieu (et non de la main d'une soi-disant Nature-Dieu) à Adam et Ève, apostasiant aussi le vrai dogme de la Chute originelle rendant impossible de rentrer à nouveau dans le Paradis terrestre, barré invinciblement depuis lors par l'Ange à l'épée de feu tournoyante. Ce délire fou de Goering assisté de zoologues et de savants SS a été mis en relief dans un très-intéressant documentaire d'Arte, intitulé Le monstre nazi, en 2014.
           
        Tout cela, dans le nazisme 1.0, était fou de folie totale, et l'on sait que j'en passe beaucoup, mais c'était sur cette folie du diable que, tel le colosse aux pieds d'argile friable, le nazisme hitlérien 1.0 régnait par la terreur et la violence homicide sur les hommes asservis. Car, on l'a vu plus haut avec Henri de Man, c'est par sa violence méthodologique que le nazisme prétendait exister. Exorcisons ces folies du diable par la vérité catholique sur l'homme : le vrai "sur-homme", c'est le... saint, celui qui a dominé en lui le péché et le mal par la grâce toute surnaturelle du Christ, car il est impossible de le faire par la nature, déchue qu'elle est depuis le péché originel. Dans notre monde, sur cette terre, il n'y a pas d'autre "race" de "sur-homme" que le saint. Et ce vrai "sur-homme" sera actualisé quand le désir brûlant de Charité divine de saint Paul sera réalisé en chacun de nous et en tous : "Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi !" (Gal II, 20). C'est à cela, et à cela seul, que nous devons tous travailler, individuellement et communautairement, et politiquement aussi, pour renouveler et réactualiser en nous l'homme des origines, l'Adam préexistant véritable, qui s'avère être le Christ-Verbe Lui-même plus que l'Adam de la Genèse.
 
 
European Union Debates Abolishing the Nuremberg Code Trying to Pre Empt Their Arrest for Crimes Against Humanity 2
           
        Or, on rencontre cette même folie du diable nazi 1.0 dans le démo-nazisme 2.0 contemporain. Il n'en faut prendre pour preuve et illustration que la gestion de la crise covidienne que l'on vient de passer et qu'on passe encore. Comme je l'ai dit plus haut, et tout le monde le sait, les démos-nazis 2.0 qui gouvernent actuellement se sont follement entichés des seuls "vaccins" nouvelle technologie ARNm, comme seule et unique, et totalitairement unique, solution contre le virus du Covid. C'est une folie totale, complète, qui équivaut aux pires folies d'Hitler et de ses doctrinaires, pour plusieurs raisons, dont une seule d'entre elles suffirait à le montrer à l'évidence.
           
        Premièrement, il ne s'agit pas d'un vaccin traditionnel, il s'agit, et il faut le redire encore une fois quand bien même tout le monde le sait ou fait semblant d'"oublier" volontairement de le savoir, d'une expérimentation génique de laboratoire, toujours au stade expérimental contrairement à ce que veulent affirmer certains menteurs patentés (puisque de toutes façons, pour ne parler que de cela, les effets secondaires à long terme ne peuvent pas, en tout état de cause, être encore connus... actuellement !, même La Palice aurait pu comprendre cette évidence évidente, que les menteurs démo-nazis osent contredire, montrant ainsi leur folie totale et la lobotomisation de leur cervelle ! : le processus ne peut donc qu'être, et est effectivement, toujours... au stade expérimental !), aussi dangereuse pour l'ADN de tout homme, que l'énergie atomique l'est pour la matière.
           
        Rien que l'acceptation de l'emploi d'une telle méthode pour l'homme est déjà synonyme de folie furieuse !
           
        Deuxièmement, Israël est un pays entier qui, ... t'en souvient-il ? comme dit le poète, a servi de cobaye national pour expérimenter avant tout le monde cette nouvelle technologie génique plus que nouvelle thérapie ; la population a été vaccinée à très-large majorité une fois, puis une deuxième fois, puis une troisième fois, et... les israéliens se sont arrêtés à la quatrième dose, écrasés par l'évidence de l'inefficacité quasi totale dudit "vaccin"... en fait, de l'eau de boudin qui a fait "psschiit" ! ; un grand professeur de médecine israélien, pour libérer sa conscience trop comprimée, a alors publiquement déclaré que son service d'urgence voyait plus de malades du Covid vaccinés que de malades du Covid non-vaccinés ! Après les trois doses ! Donc, normalement, au vu et sus d'un tel fiasco si accablant, toutes les démocraties de la planète terre, qui ne peuvent qu'en avoir eu connaissance, auraient dû logiquement prendre acte du résultat négatif de cette expérimentation nationale qui fut menée en Israël selon un rigoureux protocole, et en tirer la seule conclusion rationnellement logique à en tirer pour leurs peuples respectifs : il faut arrêter tout-de-suite les "vaccins". Or, aucune démocratie n'en a tenu compte, et, ébahis, pour peu qu'on puisse encore s'ébahir d'un illogisme à l'heure actuelle, on a au contraire vu dans la foulée du fiasco d'Israël, l'Autriche imposer très-nazitairement, dans la folie la plus totale, avec des sanctions démesurées et à peine croyables en termes d'amendes ou d'emprisonnement pour les réfractaires... la vaccination obligatoire universelle pour tout son peuple.
           
        Ce n'est pas tout. Troisièmement, non seulement l'inefficacité de cette nouvelle technologie thérapeutique est prouvée par les faits (contre lesquels, je le rappelle en cette période de folie totale des esprits, on n'argument pas, si l'on veut rester dans la sagesse du rationnel et du raisonnable, contra factum non argumentum), mais sa grande dangerosité pour la santé et même le pronostic vital des humains a été plus que montrée et démontrée par des statistiques très-officielles. Je n'en prendrai qu'une seule : une base de données US révélant que les soldats de l'armée américaine, qui ont tous subi la vaccination obligatoire, développent au moins dix fois plus de maladies graves et souvent handicapantes à vie, quand ce n'est pas des morts subites, dans une période donnée comparée à la même période des années précédentes où ils n'étaient pas "vaccinés" ARNm.
           
        Non-efficacité ; dangerosité qui peut être mortelle pour la santé humaine. Mais que faut-il de plus pour comprendre d'avoir à stopper d'urgence "les vaccins"...??
           
        Or, c'est le raisonnement... inverse, vraiment satanique, c'est-à-dire qui va à l'envers radical de la vérité et de la logique rationnelle, qui est adopté et poursuivi manu militari par tous les démos-nazis actuels 2.0. Bill Gates a tenu une conférence de presse à Munich dernièrement, où ce véritable possédé du démon a osé, devant tout un parterre de ministres des démocraties à deux genoux devant lui, sinon à trois, véritablement comme s'il était un oracle de sagesse à écouter, a osé disais-je, commenter le fiasco des "vaccins", qu'il admet enfin, en disant qu'il fallait... faire un plus grand effort collectif pour financer plus encore les laboratoires fabricants des vaccins, car une prochaine pandémie pourrait être plus mortelle encore que celle du Covid, les vaccins étant bien entendu la seule solution pour y parer. Au passage, il n'a pas manqué de regretter fort que le Covid soit finalement plus vaincu par l'immunité naturelle des humains que par les "vaccins", c'est une terrible humiliation pour sa gnose vaccinale, c'est tout juste si cet illuminé luciférien n'en fait pas une dépression, une nervous breakdown. On est vraiment là en présence de ce qu'on appelle, dans la langue moderne apostate, un dangereux psychopathe (car, en réalité surnaturelle, ce genre d'individu s'appelle un possédé du démon), un vrai et authentique fou à l'égal des pires doctrinaires nazis hitlériens 1.0, faisant des "vaccins" ARNm, un dieu d'absurdité et une religion d'illogisme à part entière. Mais... c'est ce genre de fou qui commande actuellement tous les gouvernants des nations démo-nazifiées actuelles...!
           
        Car je rappelle que Bill Gates tient financièrement dans sa main, avec les membres des "200 familles aux pouvoir" derrière lui, tous les gouvernements de la planète terre, au moins ceux occidentaux (ce n'est pas du complotisme que de le dire, c'est juste une sinistre réalité véritable, quantifiable et vérifiable). Et c'est pourquoi sa parole vaut dogme, est un oracle, pour tous les gouvernements démos-nazis de la planète terre actuelle, qui n'ont plus qu'une chose à faire après l'avoir écoutée : la mettre en pratique. Ce n'est plus le Verbe de Dieu incarné, le Christ, qui dirige actuellement la vie des hommes par sa Parole de Vérité, c'est déjà l'Autre, le roi nazi des zôtres. Et, sauf le fameux "petit reste", tout le monde suit, et va se glorifier, très-prochainement, de suivre la Bête. On ne devrait en effet pas tarder à entendre le cri blasphématoire abject des peuples séduits, comme nous l'apprend l'Apocalypse : "Qui est semblable à la Bête, et qui pourra lutter contre elle ?" (Apoc XIII, 4). Le feu du ciel leur répondra.
           
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        Alors, la question se pose : Est-ce que le nazi 1.0 Goering était plus fou de folie totale de vouloir revenir à une nature vierge et régénérée par des expérimentations eugéniques sur des animaux dans sa forêt polonaise et biélorusse, que tous les dirigeants démo-nazis 2.0 actuels le sont, de promouvoir leurs "vaccins" ARNm pour prétendument guérir les humains des virus en les trans-humanisant, ce qui est loin d'être une régénération de la race humaine quand c'en est une destruction plus ou moins à retardement (car les "vaccins" ARNm pénètrent l'ADN humain et le modifient OGM) ? Quel est le plus fou de folie totale, en vérité, du nazi 1.0 de 1940 ou du démo-nazi 2.0 de 2020 ? Ceux qui ont gardé la tête froide et sensée dans la crise covidienne, et ils ne sont pas si nombreux que cela, ne peuvent, à tout le moins, que prendre acte que c'est cette même et monstrueuse folie totale du diable nazie 1.0 que l'on constate actuellement dans le démo-nazisme universel 2.0, soutenue par la même violence moralement homicide radicale (Goering n'a pas hésité à éliminer des milliers de paysans pour "régénérer" sa prétendue forêt primaire, mais les démo-nazis 2.0 n'ont pas plus hésité à laisser les "vaccins" ARNm comptabiliser des centaines de milliers de morts ou d'handicapés à vie dans le monde entier, statistiques officielles à l'appui).
           
        Le moins qu'on puisse dire, c'est que les dirigeants politiques démos-nazis 2.0 sont mûs par une folie aussi totale que leurs prédécesseurs 1.0. C'est très-perceptible dans la question des "vaccins" ARNm. Tout prouve que la voie du "vaccin" est folle de folie totale, mais ils ont les oreilles complètement fermées sur les réalités les plus évidentes et grossières qui le leur montrent, exactement comme les nazis 1.0 : cela ne fait que les rendre plus fous furieux encore à vouloir la solution du "vaccin" ARNm et à vouloir l'imposer aux peuples nazifiés. Je ne suis étonné que d'une chose : c'est que les démocraties nazies actuelles n'aient pas encore créé un Ministère de la Vérité pour définir la pseudo-vérité qu'elles ont décidé d'ériger en dogme nazi et pour obliger les peuples à croire quasi sous peine de mort à la doxa du régime, comme dans le roman d'anticipation 1984 de George Orwell (on n'en est d'ailleurs pas très-loin, avec la menace de censure sur Internet sur tout ce qui n'est pas nazicaly correct...).
           
        Qui ne voit Satan, "homicide dès le commencement" (Jn VIII, 44), qui veut détruire présentement toute l'humanité créée par le Bon Dieu, derrière une telle attitude de folie totale, un tel comportement insensé, qui cache mal ce but satanique ultime, ne le verra jamais et nulle part. C'est vraiment la folie du diable, visible à l'œil nu, l'œil spirituel.
 
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        Voilà. J'ai bien travaillé pour une grande vérité dans cet article, qu'il me tenait à grand'cœur de dire depuis assez longtemps : le démocratisme post-révolutionnaire peut très-bien s'appeler fascisme ou nazisme, c'est en effet substantiellement absolument la même chose.
           
        Quel sera le sort de cette vérité parmi les hommes ?
           
        Je laisse Henri de Man le dire :
           
        "Je suis suffisamment habitué à me trouver en minorité pour prendre mon parti de la patience requise en pareil cas. Il est des choses qu'il faut dire même si l'on ne trouve presque personne pour les écouter ; raison de plus pour parler quand on voit croître de jour en jour le nombre des autres" (Au-delà du nationalisme - Avant-propos, p. 13). D'une manière sans doute plus lapidaire et aussi plus catholique, Léon Bloy exprimait ainsi cette situation morale des vrais prophètes, que l'auteur de ces lignes a beaucoup à vivre lui aussi, et qui est celle de l'aigle qui regarde le soleil de la Vérité en face parmi "les chiens et les pourceaux" (Matth VII, 6  c'est Notre-Seigneur Jésus-Christ qui le dit c'est pas moi) : "Depuis longtemps, je me résigne à écrire pour Dieu seul, à chanter sa Gloire dans le désert" (Lettre à Florian, 13 décembre 1910).
           
        Je mets à présent le point final par une phrase absolument magnifique d'Henri de Man, ... que la Paix, le Repos et la Lumière du Christ habitent éternellement cette âme de bonne volonté qui aimait la vérité politique !! : "Si, dans une nuit opaque, on cherche à s'orienter sur les objets proches, vaguement aperçus l'un après l'autre, on est à peu près sûr de se fourvoyer. Pour ne pas se perdre, il faut alors se guider sur une étoile" (Au-delà du nationalisme, ch. I - La grande désillusion - Nécessité d'une vue d'ensemble, p. 52).
           
        Cette étoile, c'est celle que virent les Rois-Mages il y a 2 000 ans, et qui les mena à l'Enfant-Dieu et Homme parfait né dans la crèche de Bethléem.
           
        Cette Étoile, surtout en Politique,
           
        C'est Jésus-Christ.
 
Mercredi des Cendres,
... Ô homme, tu es poussière !
Et tu retourneras en poussière !,
ce 2 Mars 2022.
Vincent Morlier,
Écrivain catholique.
 
            
        Addenda ― J'ai mis une semaine à rédiger cet article ; dans les derniers jours, lorsque j'étais en train de mettre la dernière main à mon écrit, a surgi soudain la guerre en Ukraine, qui menace de tourner en troisième guerre mondiale, avec l'énorme danger nucléaire sur nos têtes. Je n'en dirai qu'un mot, en relation avec mon article : les démonazies occidentales vont, exactement comme dans la deuxième guerre mondiale il y a 80 ans, se draper de justice et de liberté, se posant insolemment et avec une arrogance insupportable en arbitres du droit, avec la prétention pleine d'orgueil de dire où est le bien et où est le mal en Politique. Prenons bien conscience que ces filles de Satan, ces filles de Babylone, n'y ont aucun droit, étant elles-mêmes le mal en Politique. Ces filles du diable que l'Apocalypse appelle "les dix rois" de l'Antéchrist, ne continueront d'ailleurs pas longtemps à mentir effrontément et hypocritement à la face du monde entier, comme leur père Satan, car, de cette conflagration, qui hélas peut devenir mondiale, ne peut que surgir très-bientôt le règne de l'Autre, le roi des zôtres, l'Antéchrist-personne.
           
        Le règne de l'Antéchrist-personne est en effet un forcing aux forceps de pseudo-Millenium, créé par l'homme déchu aidé par Satan, maître occulte de toutes les puissances politiques du monde non-soumises au Christ (cf. la deuxième tentation du Christ au désert). Souvenons-nous que, déjà, Hitler avait voulu réaliser ce pseudo-Millenium antéchristique. Si l'on veut saisir le fond de la guerre actuelle en Ukraine, il y a une chose capitale à bien comprendre : c'est que nous sommes arrivés au temps fixé de toute Éternité par la Providence divine pour que le monde soit unifié dans le Millenium, qu'on pourrait tout-à-fait appeler "mondialisme divin", nouvelle économie de salut tant religieuse que politique qui sera instaurée par Dieu et par son Christ, parousiaquement et apocalyptiquement. Le Millenium véritable, en effet, n'est absolument pas instauré par les forces humaines, dans une continuité historique, un passage de flambeau entre hommes sans Intervention divine extérieure, il sera tout au contraire instauré exclusivement par une Intervention divine universelle, épiphanique, dans notre univers physique, visible de tous, et sans que les hommes n'y ait la moindre part. Dieu SEUL en effet peut instaurer une nouvelle économie de salut, à la fois religieuse et politique, parmi les enfants des hommes...
           
        Mais le Bon Dieu ne laisse pas les hommes ignorer ses Plans. Quand bien même c'est Dieu et sa Toute-Puissance qui ne peut qu'être l'Initiateur de cette nouvelle économie de salut du Millenium qui fera suite au Temps des nations qui est en train de finir crucifié sur la croix, les âmes de tous les hommes sont secrètement et mystérieusement informées par l'Esprit-Saint de ce Plan divin de plus en plus prêt à s'accomplir. Les âmes des méchants, aussi, en sont informées, inspirées. Mais les méchants ne veulent pas attendre que Dieu réalise la nouvelle économie de salut du Millenium, ils veulent l'instaurer eux-mêmes, la réaliser lucifériennement par leurs propres forces déchues et démoniaques. Tant il est vrai que "les impies ne peuvent cependant aimer que ce que Dieu a créé" (St Eucher de Lyon), ou va créer. Les méchants ne peuvent donc vouloir faire que ce que Dieu veut faire dans un futur proche, prétendant le supplanter dans un blasphème intégral, commettant ainsi le plus grand péché que l'homme peut commettre : "Notre-Seigneur Jésus-Christ est venu au monde pour constituer, en Lui et par Lui, l'unité du genre humain. De tous les péchés possibles, aucun n'égale celui par lequel l'homme veut se substituer à Dieu, ou prétend réaliser, à d'autres fins et de diverse manière, ce que Dieu s'est proposé. Deux fois, l'homme a succombé à cette tentation satanique : la première, quand il a cherché à ériger la Tour de Babel ; la seconde, pas plus tard qu'aujourd'hui, où une démocratie insensée essaie de mener à bien, pour son compte, l'UNITÉ DU MONDE" (Donoso Cortès ― ce philosophe espagnol écrivait cela dans les années 1840, et ça n'a pas pris une ride, bien au contraire, cela éclaire lumineusement ce que nous sommes en train de vivre !).
           
        Mais lorsqu'un Grand-Oeuvre est dans la main de Satan et de ses séides déchus comme lui, il se construit toujours par le moyen d'un jeu dialectique, avec deux forces qui vont dans la même direction mais en double-inversé, s'entendant au for interne mais s'opposant au for externe, Gog et Magog. Et c'est précisément ce à quoi nous assistons actuellement. Quel est le rôle de Vladimir Poutine là-dedans, ainsi que du chinois qui, au moins par antagonisme viscéral avec les USA, ne pourra qu'épouser la cause du russe ? Je crois que son rôle a été révélé dans les premiers jours du déclenchement de la guerre en Ukraine par le porte-parole du département d’État, Ned Price, qui a lâché, dévoilant ainsi le pot-aux-roses, que Poutine voulait un "ordre mondial illibéral" (sic), avouant donc implicitement que eux, les américains, et plus généralement tous les anglo-saxons auxquels s'acoquinent les démonazies occidentales européennes, veulent un ordre mondial... libéral.
           
        Les deux mondialismes libéral-illibéral s'entrechoquent donc actuellement, ne pouvant d'ailleurs qu'évoluer dialectiquement et en opposition externe entre eux, jusqu'à la finale ultime qui sera de faire advenir le règne de l'Antéchrist-personne, ce qui sera le cas lorsqu'ils auront résolu leur antagonisme fondamental dans une fusion de toutes façons inéluctable, obligatoire, et obligatoirement nazie.
 
 
 
 
 
02-03-2022 14:29:00
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